Rendez-vous en prison sans passer par la case départ [Jiro&Yû]

Il était encore tôt et pourtant le jour se levait déjà. Aux alentours de 6h du matin peut être, le soleil tapait sur le visage de notre jeune ami, Jiro. D’ailleurs, c’était la raison de son réveil si soudain, lui qui généralement se levait tard quand il le pouvait. La veille, il avait oublié de fermer les volets, c’était la flemme qui avait prit le dessus lorsqu’il s’était allongé dans son lit. Seul, comme tous les soirs en fait. Ce n’était pas quelque chose qui le préoccupait plus que ça, mais il allait devoir se bouger un peu et trouver une compagnie féminine ou non pour sa grande maison. Vivre tout seul, nettoyer sa grande maison et l’avoir payée chère alors qu’il n’utilise que trois pièces : Salle de bain, chambre, stand de tir.

Les yeux de Jiro s’ouvrirent lentement avant de se refermer à cause de la lumière du soleil. Il passa une main dans ses cheveux, pour se recoiffer en vitesse et s’assit sur son lit avant de lâcher un gros bâillement bien fort sans mettre la main devant la bouche. Pourquoi l’aurait-il fait ? Délicatement et lentement, il se leva de son lit en regardant autour de lui. Il se dirigea ensuite vers sa fenêtre et l’ouvrit. Il avança jusqu’au balcon pour sentir le vent frais sur son visage et observer les horizons. Le levé du soleil sur la mer était magnifique, le reflet était d’une couleur orangée incroyable. Il était rare d’avoir un tel spectacle, sauf que Jiro lui, l’avait souvent. Ce n’était pas rare pour lui étant donné qu’il vivait juste à côté de l’océan. Il se retourna et fit demi-tour pour sortir du balcon. Continuant sa route, il se dirigea vers la salle de bain de sa chambre pour prendre une bonne douche bien chaude et se préparer à vivre une journée ennuyeuse. Il enleva son caleçon et se mit dans sa baignoire puis alluma l’eau. Celle-ci était à la bonne température, ni trop chaude, ni trop froide. L’idéal pour se nettoyer et se sentir bien dans sa peau.

Quand celle-ci fut terminée, il sorti et s’habilla de ses vêtements habituels, c'est-à-dire un pantalon noir, son tissu blanc avec capuche mais très léger. Et les épaulettes métalliques lui donnant un air plus fort. Comme à son habitude, il laissait son torse ressortir à cause de la chaleur de la ville. Il mit aussi derrière son pantalon, bien camouflé, un pistolet noir, basique, avec un chargeur à l’intérieur, on ne sait jamais. Ensuite, il équipa sa chaine autour du cou et se décida à sortir enfin de sa chambre. Il déballa les marches à toute vitesse pour se rendre dans sa grande cuisine. Direction le frigo, pour voir ce qu’il pouvait cuisiner pour son repas du matin. Il allait se faire un bon repas à l’américaine avec du pain grillé et du bacon. C’est en même pas 20 minutes que son repas était prêt et qu’il déjeuna à la vitesse de l’éclair. Comme à son habitude, il eut les yeux plus gros que le ventre et il laissa un peu de sa nourriture sur la table. Oui, il faisait souvent trop de chose et c’est pour cette raison que son frigo était rempli des restes de plusieurs repas. Il se refusait de les jeter à la poubelle tant qu’ils étaient encore comestibles. Comme d’habitude, il souffrait du syndrome de la solitude. En gros il mangeait tout seul alors qu’il faisait des repas pour deux. Il allait devoir se trouver de la compagnie. En réalité, ce n’était pas très dur de trouver quelqu’un de nos jours. En effet, maintenant, on peut trouver des hybrides un peu partout dans des animaleries, même si ceux-ci ne sont généralement pas très propres.

Mais oui, c’était une bonne idée ! Une merveilleuse idée ! Jiro pouvait adopter un hybride pour avoir un peu de compagnie. De préférence, féminine, c’est toujours mieux d’avoir une femme à la maison. Une femme pouvait faire le ménage, la lessive et tout ça. Bon ok, j’arrête d’être macho, mais c’était décidé, si il allait acheter un néko, un inu, ou une autre race, il allait choisir de préférence une jeune fille. De son âge si possible, au moins, l’élue allait avoir une chambre et aurait des repas à volonté vu comment le frigo de notre ami Jiro était plein.

Sans prendre la peine de débarrasser la table, il se redressa de sa chaise et se dirigea vers la sortie de sa maison en direction du centre ville. Notre jeune adulte allait pouvoir faire une séance de shopping un peu particulière. Mais il ne s’agissait pas de prendre un objet mais bien un humain. Ayant un grand cœur, Jiro allait sûrement prendre un hybride dans le besoin, sûrement maltraité et encore en magasin depuis un bout de temps. C’est peut être après 20 minutes de marche qu’il arriva vers la place où se trouvait un bon nombre d’animalerie. En réalité, il avait un peu peur de rentrer dans une d’entre elles. Pas qu’il n’était pas courageux, mais qu’il n’aimait pas ce genre d’endroit. C’était un peu semblable à l’époque de l’esclavage mais avec des hybrides. Mais ils étaient des êtres humains aussi. Un autre point important qu’il n’aime pas, c’est que quand on rentre dans une animalerie, on craque pour tous les animaux présents. Il n’avait pas envie de faire la même avec des hybrides. Se trouver avec 40 mi-humains mi-animaux chez soit, ce n’est pas ce qu’il souhaite. Mais passons. En continuant sa marche, il s’arrêta net devant une animalerie. Il inspira un grand coût et ouvrit celle-ci. Une clochette semblait être accrochée à la porte, le bruit retentît dans toute l’animalerie.

Pour être plus discret, Jiro mit sa capuche blanche et se balada un peu à l’intérieur. Il fit un tour rapide, la salle était vraiment petite avec une hygiène assez déplorable. Le pire c’est qu’il y avait beaucoup de monde dans la pièce, à croire que les gens aimaient voir des hybrides dans des cages. Mais son attention s’arrêta sur une femme, assez jeune, avec des cheveux noirs, des yeux d’une couleur étrange mais qui lui donnait un certain charme. Elle possédait des traits assez fin et était mignonne. Ne parlons pas de son corps, qui était une merveille à contempler. Mais au-delà se de son corps, elle avait l’air d’être ici depuis pas mal de temps. En plus, sa cage était petite, lui laissant à peine la place de bouger. C’est vraiment dégueulasse de faire ça. Jiro se tenait devant elle et apparemment elle fut surprise de son arrivé, elle sursauta et fit apparaître une de ses canines. C’est un simple sourire qui se dessina sur le visage du jeune adulte. En plus d’être mignonne, elle avait du caractère, ça se voyait d’un simple regard. Contre toute attente, alors que l’humain basique et la néko se contemplait de haut en bas, un gosse passa devant la cage, n’hésitant à bousculer au passage l’homme étant devant celle-ci. En plus de ça, il s’écria :

Ah, parce qu’en plus il voulait prendre l’hybride qui attirait l’attention de Jiro ? Belle blague, je dirais même énorme blague. L’enfant était culotté, il devait avoir 12 ans au maximum et devait être pourri gâtée. Comment vous dire, la tête du gosse ne revenait vraiment pas à l’homme armé. Et que ce passe-t-il dans des moments comme celui-ci ? Et bien, Jiro s’énerve et montre son mécontentement. Il déposa une main sur l’épaule du gosse et lui lança alors :


Oh, je suis sur que vous aussi vous attendez le moment ou Jiro pourrait sortir son flingue pour menacer le gosse. Oh que oui. Discrètement, il glissa sa main sous sa veste pour descendre en direction de son pantalon. Il saisit son arme, qu’il ne prépara pas à tirer et délicatement, sans geste brusque, il pointa son arme sous le menton de l’enfant. Celui-ci ne dit plus rien, il avait l’air d’être calmé et résigné à l’envie d’avoir la néko charmante se trouvant devant lui. Bien, très bien, le petit coup de pression à fonctionné à merveille. De toute façon, ce n’était pas un gosse de 12 ans qui allait avoir le dernier mot et qui allait faire chier Jiro, excusez moi du terme ! Toujours discrètement, il rangea son flingue, sans un bruit et sans se faire remarquer. Deux secondes après, le gosse s’en alla revoir sa mère, muet. Le jeune adulte, s’abaissa légèrement pour être au niveau de la cage et observa l’hybride dans les yeux une nouvelle fois, en lui disant :

« Bonjour, je suis Jiro. Je vais te sortir d’ici, ne crains rien. »

Le vendeur, ayant remarqué l’attitude de Jiro envers la jeune néko, s’approcha de lui avec un grand sourire, il devait se dire qu’il allait enfin pouvoir se débarrasser d’elle. Il lui montra une fiche, avec le nom de l’être et son caractère. Bien sur, il n’avait pas oublié le stylo pour faire signer les papiers à celui qui allait peut être devenir le propriétaire de Yûlàïe Mizuki. Pourquoi pas… Signons tout de suite, au moins, il allait pouvoir repartir rapidement avec une personne en sa compagnie. Avant de signer, il passa son regard sur la case caractère, apparemment, c’était une néko docile, mais avec un vrai caractère de rebelle. Tant mieux, à partir de maintenant, elle allait être libre. Il signa sans l’ombre d’une hésitation. Une minute après, le gérant revint avec les clefs de la cage ainsi qu’un long bâton pour faire sortir la bête de la cage. En premier lieu, il l’ouvrit puis saisit son bâton vers l’hybride. Jiro eut une réaction des plus surprenantes, il attrapa la tige et la cassa en deux sur son genou. Il fixa le vendeur et lâcha un gros sourire moqueur, pour bien lui mettre la haine. Il s’approcha de la cage, glissa ses bras à l’intérieur de celle-ci et fit sortir Yûlàïe de sa cage. Le jeune homme la tenait dans ses bras, un peu comme les mariés. Et quand son corps fut entièrement sorti de la cage, il la déposa sur le sol et fit un simple sourire rassurant…

Fixant cet humain qui souriait alors que j'aurai pu très bien le mordre, cet humain qui semblait assez content que j'aie un sale caractère. Je le jugeais doucement du regard, même si ses yeux bleus acier me faisait comprendre en quelques sortes que lui aussi avait un caractère bien à lui. Je ne voyais pas très bien ses cheveux, caché sous une capuche de couleur blanche. Il semblait assez sur de lui aux premiers abords. Ces épaulettes couleurs acier lui donnant un air plus carré, plus homme. Pas qu'il aie l'air comme ça maigrichon, je ne sais pas, les épaulettes lui donnaient un genre bien à lui. Un peu comme moi et mes yeux ou encore mon katana. Mais bon, c'est comme ça. Je pose mon regard sur un gosse qui vient de bousculer l'humain en question. Celui quitte mon regard et le pose sur le gamin.


J'arque un sourcil, un gosse qui me vient. Non mais c'est une blague ? Je ne suis pas portée enfant moi. Et mon sale caractère et cette chose pourrie gâtée ne serait pas compatible et leur donne pas deux jours pour revenir ici, les fesses posées dans une cage à peine plus grande que celle-ci. Je soupire, montre de nouveau une canine pour bien faire comprendre au gamin qu'il me gène passablement. Je ne suis pas forcément douce pour le montrez à part la petite fille de tout à l'heure, quand on fait des caprices de gosse, je ne suis pas aimable.
L'humain semblait, lui aussi exaspéré par cet humain miniature et posa une main sur l'épaule de celui-ci. Parlant à voix basse, pour que seulement lui, le gosse et moi non pouvions l'entendre.



L'humain qui m'avait fait sursauter, passa une main dans sa veste. Je restais pourtant silencieuse regardant la scène d'un air un peu surpris. Voilà que l'on se battait pour moi, c'était une première dans le genre. Fixant l'homme qui avait sorti de sa veste un pistolet de couleur noire pour le mettre sous le menton du gosse qui l'avait importuner seulement minutes avant, en hurlant haut et fort qu'il me voulait. Je ne dis rien, affichant même un sourire quand l'enfant est devenu blême et déglutit fortement. Il avait fui sans demander son reste et l'humain avait remis son arme à son endroit approprié. Entre sa veste ou son pantalon, je ne sais pas et je ne veux pas vraiment savoir où il se trouvait. Je reste pourtant dans la même position et continue de fixer cet homme plus que différent des autres, les autres humains semblaient plutôt avoir envie de me ... passons les termes vulgaires, je suis une femme quand même.

Même pas le temps de répondre que ce fichu vendeur se ramenait pour lui soumettre mes papiers, visiblement heureux de pour se débarrasser de moi et de mon sale caractère. Je me remets à feuler sur cet homme qui me sort par les fesses. Mais je ne dis rien, je fixe la scène un peu impuissante, mais non contente de pouvoir sortir. Je me dis un instant que cet humain n'aura pas trop de mal avec moi vu son caractère. Le propriétaire du magasin, lui montre ma fiche, où il fait marquer nom, prénom, âge, et tout le reste, comme le caractère et les qualités en temps d'hybride docile. Le passage des signatures sur ces bouts de papiers, ce qui disait que j'étais à cet humain nommé Jiro. Puis le moment de la sortie, où je suis quand même résistante, on n'a pas envie de sortir quand on vous menace d'un bâton de bois aussi gros qu'une batte de baseball. Je pousse un petit cri de surprise, ce qui est rare chez moi, quand Jiro, mon nouveau maître casse le fameux bâton en deux, à l'aide de son genou. Le bruit, me fait baisser légèrement les oreilles. Je n'aime pas ce bruit du tout., alors là, vraiment pas. Fixant mon maître avec des yeux ronds quand celui-ci s'abaisse et rentre complètement dans la cage me prenant par la même occasion dans ses bras. M'accrochant à son cou, dans la peur de chuter.

Une fois, au dehors de cette cage, il me remit au sol et je fis quelques petits pas pour me dégourdir les jambes et je pose mon regard ensuite sur mon maître puis sur le vendeur. Répondant au sourire que Jiro-sama m'offre, je trottine ensuite sans demander l'autorisation.,non mais je ne vais pas non plus demander si je peux respirer, vers le comptoir de cette animalerie passant derrière avec agilité, attrapant ma lame posée contre le sol en dessous de celui-ci. Je repasse comme si de rien n'était dans la partie magasin et je retourne le sourire aux lèvres près de mon maître. Accrochant quand je suis proche de lui mon katana à ma taille. Je fixe mon maître dans les yeux et ouvre enfin la bouche. Oubliant, l'endroit où on est et que le vendeur est là. De toute façon, je ne suis plus à l'animalerie, le seul qui peut me dire quelque chose, c'est Jiro.



J'ai une manière de parler bien à moi, me forçant pour le vouvoyer, déjà que je ne suis pas capable de l'appeler Maître alors voilà. Je fais un sourire, je rajuste mon kimono de couleur foncée et je passe une main dans mes cheveux, plus que gras. Je suis un peu plus heureuse de me trouver dans la position debout quand même. Je fais un instant moins impressionnante et plus chétive. Mais bon, je remets mes mains derrières le dos et penche la tête sur le côté en souriant. Je pense que Jiro-sama à bien compris que je n'étais le genre de personne à faire ce qu'on lui dit et a respecté le silence que l'on demande. Je ne suis pas comme ça, je suis un humain enfin à moitié. Mais j'ai mes sentiments à moi et je m'en fous un peu de prendre des coups. Je répliquerai avec la même intensité.

[T'inquiète pas pour les fautes, j'en fais aussi ]

J'avais pris mes repères depuis le temps que j'étais ici, trottinant vers le comptoir, récupérant la prunelle de mes yeux pour l'instant. Revenant ensuite avec vitesse et agilité, feulant quand je passe à côté de ce vendeur qui se croit si invincible. Accrochant ma lame à mes hanches, restant un instant silencieuse, réfléchissant à la manière de lui demander. Pour ne pas trop paraître familière, mais mon tempérament fit surface et la phrase sortit naturelle de mes lèvres. Je l'avais quand même vouvoyer, c'était déjà ça.

La réponse fut rapide et assez longue mais je souris doucement. Me disant que cet humain avait quand même de drôle de réponses. Je plisse légèrement les yeux quand le vendeur fait un pas vers moi. Approche toi et je te tue sans sourciller. Je t'ai dit de ne pas m'approcher. Le vendeur recule, comprenant mes pensées, ouvrant alors pour nous la porte s'inclinant vivement. Suivant mon maître, la tête haute, le regard droit et l'attitude hautaine. Zappant complètement le vendeur, fixant un instant également le gamin qui semble bouder dans le fond du magasin. Posant par ensuite les yeux sur l'humain qui venait d'agir tel un gosse de dix ans. Je soupire doucement, reprenant ma marche quand ce même homme reprend la sienne. Je ne sais pas quoi dire d'autre, je reste alors silencieuse. Une sourire apparaît quand je sens le poids de ma lame bien présent autour de mes hanches. Heureuse d'entendre le bruit que faisait le fourreau contre le tissu. Ce bruit et ce poids m'avait manquée.

On prit la direction de droite, direction la mer. Il devait avoir sa demeure proche de l'étendue d'eau. Je n'avais jamais vu cette même pièce d'eau de près, j'étais curieuse de savoir à quoi cela ressemblait en vrai. Je n'avais juste vu en photo. Arquant un sourcil mais restant silencieuse quand mon maître prit la parole.



Je le fixe avec un air surpris. Puis je souris doucement, mon sourire s'élargissant pour finir en un éclat de rire frais. Un fou rire venait de me gagner et je ne savais pas m'arrêter de rire. Je fus obligée de m'arrêter pour me tenir les côtés, tellement qu'elles étaient devenue douloureuse. Pas mal de monde posa son regard sur le drôle de couple que l'on formait. Je me calmais un petit peu. Je repose mon regard sur l'humain qui m'a sorti de cette animalerie.
Pouffant encore pendant quelques instant, je repris mon sérieux et je lui souris doucement.

«  Vous savez, je ne suis pas assez douée pour fuir. J'ai déjà essayée et si c'est pour terminé ma course derrière les barreaux, je dis non. Donc, vous avez surement compris que je vais rester à vos côtés, je vous dois bien ça. Même si je peux avoir un mauvais caractère, mais je pense que nous, cela pas trop dur de se supporter. »

Le laissant un peu perdu dans ce que je viens de dire, je me remets doucement en marche plaçant mes mains derrière mon dos, jouant l'innocente en avançant ainsi. Oui, j'avais décidé de vivre avec lui, je ne voulais pas retourner là bas. Et puis, la vie avec lui ne devrait ne pas être trop dur à vivre, j'ai connu pire, je crois. Je me retourne et le fixe, il semble songeur et je n'ose pas le tirer de ses songes, mais comme il reste planté là parmi la foule qui semblait nous dévisager. Je m'ose à poser ma main sur son bras et je le secoue doucement.

«  Hé, avancez sinon, on va croire que je vous ai fait quelque chose. »

Il semble revenir sur Terre quand je le secoue. J'arque un sourcil puis le lui sourit de nouveau. L'envie de bouger et de fuir ces regards si méchant ou autre. Il se mit en marche et je le suivis.

«Je suis un peu impatiente de voir cette étendue connue sous le mot : Mer; C'est comment hein? »

J'étais curieuse et je voulais en savoir plus sur cette étendue d'eau. Bien que je savais qu'il y avait du sable à son bord, c'était tout ce que j'avais pu voir sur les photos que l'on m'avait montrer pour mettre un mot sur une image. C'est non sans gêne que je passe mon bras autour du sien et je rigole doucement à me voir si familière. J'étais simplement contente de pouvoir parler quand j'en ai envie et de bouger parce que j'ai envie de bouger. Je ne sais pas si ce contact est de trop ou pas.

[Un peu beaucoup médiocre, désolé. J'espère que tu sera répondre ]