Avec ma nouvelle louve ~

- Oui, je ne peux déjà plus me passer de toi..

Je ris doucement avant de me sentir rougir, mes joues se colorèrent à cet effet, et je détournais les yeux pour ne pas montrer mes joues roses. J'allais ajouter quelque chose, mais il me tira doucement vers le bras me fit entrer dans sa chambre, et me fit aller à la terrasse. Le vent frais fit s'envoler mes boucles d'or au vent, et je souris, tellement bien. j'avançais encore, jusqu'au bord, aimant la liberté autant que ma folie, les deux se marrissaient tellement bien semble...
Je pris une inspiration et détaillais le ciel, rose pâle, couvert de petites tâches oranges ou blanche. J'admirai ensuite l'horizon, ainsi que le majestueux soleil.

- C...C'est sublime !

Je détachais mes cheveux pour sentir le vent passer encore, une fois cela fait, mes boucles au vent, je me sentis vraiment moi même et je fermais les yeux.

Je souris, et fis glisser mes doigts dans ses cheveux. Je m'adossa ensuite à la rambarde. Je cligna les yeux devant le ciel magnifique, et ferma les yeux, appréciant le vent sur mon visage. Un souffle me refroidis, et je reculais un peu, frileux. Je rentra, et m'assis à mon bureau, observant Kim de dos. Sa nuque cachée, ses hanches, ses jambes.. Et sa queue, qui dépassais de sa robe. Toute blanches, toute lisses.. sûrement douce.

Je bailla, et alluma mon ordinateur.

Je sentis ses doigts dans mes cheveux mais n'ouvris pas les yeux, ne voulant pas faire de geste brusque. Je me retournais lentement, pour le voir, mais déjà il rentrait à l'intérieur. J'avais à peine aperçu son visage aux yeux clos, n'avait guère pus admirer la beauté de mon maître. Je soupirai, avant d'enlever mes escarpins et de les poser sur la terrasse.
Je rentrais à l'intérieur, pieds nus, décidée, je vint près de lui.

- Puis-je vous demander quelque chose ?

J'agitais ma queue.

Je ne quitta pas des yeux l'ordinateur, et réfléchis quelques secondes.

- Oui, vas-y..

Je souris, et observa ses pieds nus. Ils étaient un peu pâles, elle avait peu-être froid.. Je ferma mon petit ordinateur portable, et croisa les bras, étendant les jambes, une mèche de cheveux dans les yeux;

- Oui, vas-y..

Je m'approchais doucement de lui, posant mes doigts fins sur son visage, et dégagent la mèches qui m'empêchais devoir ses yeux. Je laissais plusieurs secondes ma main sur son front, comme aimantée, puis la retirait, joignant mes mains.

- Laissez moi vous regarder... Demandais-je seulement.

C'était vrai, je n'avais jamais pris le temps de le détailler totalement, et de me faire un opinion de lui. J'avais toujours jeté des coups d'oeil à Edward, mais jamais ne l'avais apprécié, jamais je n'avais pris le temps de déguster sa beauté d'homme complet.

Je suis un peu surpris, mais me laisse faire, frissonnant en sentant sa main sur mon front. Je lève mes yeux vers elle, puis finalement les ferme, posant ma main sur la sienne, pour la laisser profiter de mon visage non sans sentir sa peau douce.
J'étais bien, j'avais peur de parler, de rompre ce moment.

Il ne dit rien, je pris ça comme un autorisation, je souris et passa ma main dans ses cheveux, caressant le bous de ses mèches bleues.

- Vous êtes frileux ?

C'était également l'occasion de le connaitre.

Je reculais un peu, gêné par cette proximité, de peur de ce que je ressentais. Du désir..

- Heu.. oui.. enfin, non. Je suis frileux.

Je devait sûrement répondre de travers, mais temps pis, je ne la quittais pas des yeux, c'était le plus importnat.

- Heu.. oui.. enfin, non. Je suis frileux.

Je le vis se reculer un peu et rit doucement, abandonnant ses cheveux pour m'asseoir sur son lit, doucement. Je me demandais pourquoi il avait si bizarrement changé de comportement, mais concevrais le miens.

- Moi j'ai vécue toute ma jeunesse dans une ferme, celle de mon père, alors le froid je connais. Je me souviens, je dormais près du vieux poil pour ne plus avoir froid et mon chien, Théodore, se nichais tout à coté de moi, on se réchauffait mutuellement...

Ses souvenirs me firent sourire.

Je fronçais les sourcils. Tout ça avait dût être dur, après tout, personne n'était fait pour ça.. J'eus un léger pincement au coeur, et la pris dans mes bras musclés après m'etre lever pour m’approcher d'elle.

- ça a dût être très dur.. je.. je suis désolée, je suis pas doué par consoler tu sais..

Je baissa les yeux vers elle, et caressa sa joue.

- ça a dût être très dur.. je.. je suis désolée, je suis pas doué par consoler tu sais..

Ses bras autour de moi me firent du bien, et une vague de chaleur m'emporta, nous étions très très prêt pour u maitre et son hybride, mais je m'en fichais. Sa main sur ma joue me fit sursauter, et rougir.

- Non, ne vous inquiétez pas. J'étais très heureuse. C'est en fait dans la misère qu'on est le plus heureux quelques fois.

Je ris doucement.

- Tu a raison, je suis rarement heureux, bien que très riche..

Je ferma les yeux, sentant son corps presque contre le miens, son odeur féminie et animale emplissant mes narines.

- Tu a raison, je suis rarement heureux, bien que très riche..

Mes yeux s’allongèrent et une idée me vint. Je me levais d'un bond, prit ses mains, les yeux brillants.

- Je vais vous apprendre à être heureux !

Je ris faussement.

- Pardon?!

Ma voix s'étrangla, et je la fixais. Je soupirais, et haussa les épaules.

- t'y arrivera pas..

Je grognais, n'aimant pas qu'on me contredise. J'étais une fille affreusement entêtée. Je plissais les yeux. Défiante et attirée, je me mordis la lèvre.

- Comment ça je n'y arriverai pas ?!

Mon ton était défiant, je savais très bien que je pouvais y arriver. Chaque personne a en elle une part de bonheur, et dieu donne à chaque être vivant un sac de malheur. Un jour, le sac est forcément épuisé. Il ne reste plus que le bonheur, mais certains ne savent ps comment l'apprécier. La richesse fait cela, elle donne tellement de bonheur, qu'on s'en lasse et que ce bonheur se transforme en malheur, rien ne nous suffis plus.

Je le poussais, le fis s'allonger, vraiment sûre de moi, me mis sur lui, assise sur son ventre, doucement, légère comme une plume, et je dis fièrement :

- Je vous prouverai le contraire !

Je rougis atrocement, quand elle se mis sur moi, et détourna les yeux. J'allais lui avouer que là j'étais très heureux, mais elle pourrais mal le prendre.. Après tout, ça fait un peu pervers. Je me racla la gorge.

- je te crois.. hm.. tu .. tu peux te lever?

Je n'osais pas la toucher, de peur de m’emballer, et de faire des choses peu convenante. Qui sont très mal vues, alors mieux vaut oublier tout ça maintenant.

- je te crois.. hm.. tu .. tu peux te lever?

Je me rendis enfin compte dans la position dans laquelle je m'étais mise, mais quand j'étais lancée. Liberté, folie... Ça vous rappelle quelques chose ?
Je pris un sourire espiègle et descendais mon visage près du sien.

- Ca vous gène ? Dis-je en riant.

Je grognais, et tourna la tête.

- Arrête ! Lève-toi..

Je posa mes mains sur ses cuisses pourtant, sans le vouloir. Je n'avais aucune envie qu'elle se lève, mais pour l'image je me devais de lui demander. Je ne peux pas jouer ainsi, tu ne peux pas jouer avec moi, j'suis fragile. Je ferma les yeux, pour ne plus voir ses visage, ses lèvres si près de moi.

- Arrête ! Lève-toi..

Je me tendis, mes poils se hérissèrent et je soupirais. Je me redressais, me levais et quittais son ventre, pour m'asseoir sagement près du lit. Tans pis, il ne voulait pas jouer. On aurait dit un petit chiot tout triste qu'on ne lui lance pas la balle qu'il avait amené au pied de son maître. Je baissais les oreilles.

- D'accord, c'est bon...

MOn coeur se serra en la voyant baisser les oreilles. Hm.. c'est trop chou >;< ! Je me redressa, et me jeta sur elle, en riant, pour prendre sa place, sur son ventre, comme elle. C'était venu comme ça, un coup de folie, une idée, une envie, et voilà. Sans réfléchir.

- ça te gène?

Je fis un grand sourire, prenant garde de ne pas l'écraser.

Mes oreilles se redressèrent en entendant son rire grave, je me retournais, mais sans que je puisse dire quoi que ce soit ou poser des questions, il se jetait sur moi, et pris place sur mon ventre, juste sur moi, ses cuisses des deux coté de mon ventre. Je rougis violemment, préférant être la dominante que la dominée.

- ça te gène?

Je remarquais son sourire taquin et rit doucement avant de sourire.

- Absolument pas, il faut bien plus que ça pour me gêner petit joueur !

Je fronçais les sourcils. ho oui, ça la gênais pas..? Alors va falloir mettre la barre au dessus. Je fis un petit sourire innocent, et embrassa sa joue.

- Hum.. comme quoi

Je ris doucement, et me redressa, m'asseyant sur ses cuisses.

Je souris doucement en sentant ses lèvres sur sa joue et rougis légèrement.
Tant que ce n'était que cela. Cependant, ça poserai problème si il tentais d'embrasser mes lèvres. Ce serait mon premier baiser, et j'ai toujours voulu le garder pour le bon. Je ne le perdrai pas pour un jeu, c'est important pour moi.

- Petit joueur ! Répétais-je.

Je grognais, et l'observa. Je fis passer une main douce sur sa joue.

- ha oui..? tu vas voir..

Je m'approcha de ses lèvres, soufflant dessus, les effleurant des miennes.

Ses lèvres étaient si proches... Je risquais de le perdre... J'avais une telle envie de lui sauter dessus, mon coeur battait à 300 battements par minutes... Mes yeux se fermèrent à demi, comme si mon corps se préparait à être embrassé...

- Non !

Je me retournais violemment, tête contre le matelas, soupirante. Mes mains tremblaient, mes dents claquaient.

- Je... je suis désolée... mais je ne mets pas en jeu mon premier baiser...