Avec ma nouvelle louve ~

Je la regardais hocher la tête, et je souris. Je m'approcha d'elle, embrassa doucement son front, du bout des lèvres. Je n'aurais pas fait ça à une domestique, mais là c'était différent. Je la força à se coucher correctement dans l'immense salle, plein de bruits sinistres, fait par les autres hybrides derrières de grands rideaux.

Je me leva, et lui fis un petit signe de la main. Une sorte de salut, mais aussi de signe gentil, d'une marque de reconnaissance ; elle me tirais une sacrée aiguille du pied, en remplaçant ma secrétaire. Et ce serais un plaisir de l'avoir à mes côtés..!

- Tu dors, ce n'est pas compliqué...

Je ris doucement, et m’appuya contre le cadre de la porte. Puis je sortis, non sans jeter un dernier regard au corps féminin sous le plaid.

Ses lèvres sur mon front projetèrent des décharges électriques dans tout mon corps. Je levais mes yeux bleu givré vers lui, sous le choc. Espérant que ce moment durerait toujours. La chaleur de ses lèvres était un rayon de soleil à l'état pure, et je ne tremblotais déjà plus. J'avais son cou juste devant moi, tendu et lisse, dont j'avais une folle envie de toucher et si je baissais les yeux, j'apercevais son torse musclé à souhait, dont mes lèvres réclamaient le contact. Puis encore plus bas, son caleçon simple, noir, cachant l'une des plus belle anatomie de l'homme.
Malheureusement, ce baiser ne dura que quelques secondes, même si mes pensées avaient filées à toutes allures. Je me retrouvais donc avec un front encore chaud, les bras ballants sous le plaid.

- Tu dors, ce n'est pas compliqué...

J'ouvris la bouche, aucun son n'en sortit. Je retentais ma chance après m'être raclée la gorge, et dit d'une voix à la fois choquée et heureuse :

- E...Et vous allez où vous ?!

Déjà il s'en allait, déjà j'avais envie qu'il reste. Après tout, si il n'arrivait pas à dormir...
Je soupirai, navrée de mes pensées plus désespérantes que celles d'un ivrogne affalé sur un trottoir. Je voulu retenir cet homme, celui qui s’apprêtait à partir, mais je ne pouvais pas, je n'étais qu'une hybride sans le moindre pouvoir, et qui ne devait avoir aucune envie.

- E...Et vous allez où vous ?!

Je ris doucement, et secoua la tête. On aurais dis une enfant perdue, qui ne savais pas quoi dire ou quoi faire. Sauf que ce que je voyais sous le plaid, les forme que j'apercevais n'étais pas du tout celle d'un corps chétif. Je souris, et haussa les épaules. Tant pis, j'ai envie de rester, à bas les idées et les coutumes, je vais ce que je veux ce soir. Et ce que je veux, c'est t'entendre, te parler, te toucher. Par pure curiosité hein.. Je m'approcha d'elle, et m'assis au bout du grand canapé, prenant soin de ne pas écraser ses pieds sous le plaid doux et chaud. Je voyais sa robe de domestique dépasser, et songea a une chose.

- En tant que ma secrétaire, tu aura de nouveaux vêtements..

Je souris, évitant soigneusement sa question? Par ce que je n'avais aucun endroit ou aller. Sûrement le bureau, comme chaque nuit après mon insomnie, quand j'allais repasser des dossiers inachevés..

Je le vis me regarder, sans un mot, et n'arrivais pas à lire dans son regard. Je croisais les doigt pour qu'il reste près de moi, me mordant la lèvre. Et mon voeux fut exaucé.
Il s'assit tout près de moi, et je respirais l'odeur de son souffle, ça sentait la menthe. Un sourire apparut sur ems petits lèvres et avec hésitations, me décalait vers lui.

- En tant que ma secrétaire, tu aura de nouveaux vêtements..

Mon regard s’illumina. J'étais très coquette, et aimais plaire. Oh oui, je voulais plaire...Lui plaire...

- Oh c'est vrai ?!

Je la regarda se décaler. Puis je me mordis la lèvre. Elle n'avait sûrement pas fait exprès, je voyais tout comme une geste pour moi, quel égoïste je fais.Je passa une main dans mes cheveux un peu ébouriffés, pour les replacer. Enfin, essayer.
Je souris en la voyant si enthousiaste.

- Oui, mais seulement des jupes droites et des chemises ou des pulls.. c'est la tenue habituelle, tu sais.

Je me disais qu'elle serais sublime ainsi, mais ce n'était pas une chose à dire à hybride.

- Oui, mais seulement des jupes droites et des chemises ou des pulls.. c'est la tenue habituelle, tu sais.

Je levais les bras, toute heureuse avec un cri sans bruit de victoire.

- Ouii ! Je vais être belle !

C'est sûr que ça allait changer de toutes ses tenues oranges, tels des prisonniers que nous donnait l'animalerie. Ma gaïeté devant ses vêtements immondes dépérissait de jour en jour.

Je ris doucement, et posa une main sur son épaule pour qu'elle se calme.

- hé, doucement kim ! ce ne sont que des vêtements..

Je me leva, et m'appuya au mur, sans la quitter des yeux, glissant distraitement un doigts sur mon torse musclé, m'arrêtant au nombril. Puis je soupira. Je ne savais vraiment pas quoi dire. Alors je pris la solution favorite des lâches : fuir.

- Bon, je vais aller dormir, bonne nuit kim.

Je me redressa, lui fis un petit clin d’œil par jeu, et sortis, pour remonter dans ma chambre. Sauf que, à la place de dormir, je m’assis sur mon lit sans bouger.

Sa sortie résonna dans ma tête avec une pointe de mélancolie et d'amertume. Mais je ne le retint pas, sûre de rien, et mes paupières commençaient à devenir si lourdes... Mon souffle se faisait court, et le sommeil prit petit à petit possession de mon corps. Je me tus, me nichais bien sous le plaid, et m'endormis.

Je m'étirais, et me levais, passa quelques minute ssous la douche et partis travailler dans mon grand bureau. Père allait arriver d'une minute à l'autre, et je voulais finir certaines choses avant son arrivée.

Il poussa la porte des hybrides, les sourcils froncés, peu content de n'avoir été accueilli que par une personne. Humain, de plus est. Puis il avança, alluma la lumière, réveillant tout le monde. Il vis Kim sur le canapé, et il tira le plaid.
- Ho ! Fainéante ! Debout, tout de suite !

- Ho ! Fainéante ! Debout, tout de suite !

Je sursautais violemment, tressaillis avant d'ouvrir violemment les yeux.

- Qu..Qu'est ... ?!

L'homme qui se dressais devant moi avait une mine sévère et grave. Effrayée, je me levais, les cheveux ébouriffés, la robe totalement froissée seul mes yeux bleus étaient toujours aussi brillants. Je les clignais successivement.

- Q...Qui êtes vous ?

MON père fronça le ssourcils.

- Ce n'est pas une tenue propre, mademoiselle. Veuillez à votre apparence, ça vous rendrais moins laide.

Il tourna les talons, pour me rejoindre, laissant Kim seule dans la pièce. Il entra, me slaua et s'assit.

- Mon fils, tes hybrides sont indisciplinés. C'ets honteux !

- Ce n'est pas une tenue propre, mademoiselle. Veuillez à votre apparence, ça vous rendrais moins laide.

Mes pupilles s'écarquillèrent et mes dents se serrèrent. Moins laide ?! Je savais que je n'étais pas parfaite, loin de là, mais de là à dire que je suis laide... Je résistais à l'envie de lui mettre un poing, mais je devinais que c'était un homme haut placé, surement le maitre de maison, père d'Edward.
J'entortillais mes doigt, soupirai, remis mes chaussures, sortit de la pièce, allant m'habiller, furieuse.

MOn père lu quelques papier,s puis grogna.

- Tu m'a parler d'un secrétaire. Hors je ne vois personne. Elle est en retard?!

Je me mordis la lèvre. Il était huit heure 2 minute,s statistiquement Kim était censée être là. Et si elle s'était enfuie? Elle le pouvait, de nuit, pas enfermée.. Je fis mine de ne pas entendr,e continuant à parler, inquiet.

Le garde d'hier vint à ma rencontre, étrangement moins froid, mais furieux.

- Kim ! Tu n'est pas à ton poste !

Je baissais les yeux, mal à l'aise. Soupirai et désignais ce que je portais et mes cheveux emmêlés.

- J'ai eue quelques soucis...

Il leva les yeux au ciel, exaspérés, me tira par le bras dans les couloirs. Il avait une force impressionnante, j’aperçus une queue de requin, je souris, il était comme moi.
Il me mit dans une pièce un peu sombre, me tendis une superbe robe de la même couleur que mes yeux, à frous frous, sans pour autant être exhubérante.

- Enfiles ça et cours en bas !

Il me laça ensuite des talons ciel, haut de neuf centimètres. Je les pris, m'habilla et me tournais vers un mirroir. Je fis de grands yeux, étonnée. J'étais superbe dans cette robe.
Je nouais ensuite mes cheveux en un chignon souple, laissant quelques mêches frisées s'étendre le long de mes tempes. Puis je sortis de la chambre en courant et attendit avant de toquet, devant la porte du salon, écoutant.

Je sursautais en entendant toquer à la porte, puis je souris. La voilà, ma secrétaire..! Je me racla la groge, et dis d'une voix mâle :

- Entrez.

Mon père me regarda, et lu un trait de satisfaction sur mon visage. Je sourais, ravi de lui montrer que ma secrétaire était parfaite, et qu'il n'avais aucun soucis à se faire. Mais il ajouta :

- Au fait, y'a une louve mal vêtue en bas, tu ferais mieux de la virer.

J'allais protester, mais la porte s'ouvris, et mon coeur se serra.

On me permis d'entrer, je m’exécutais. Je pénétrais dans la salle d'un pas sûr, fin et fière. Mais aussi furieux en apercevant le vieil homme. Quel... ***** !
Je ne supportais pas les gens qui me parlais mal, je savais que j'étais inférieure aux autres, mais selon moi, ce n'était pas une raison pour me faire insulter. Seul les gens mal élevés le faisais, et je les détestais.

- Au fait, y'a une louve mal vêtue en bas, tu ferais mieux de la virer.

Je plissais les yeux, mes talons résonnèrent sur le sol. Ma robe bleue voltaient dans l'air, et mes yeux étaient toujours aussi brillant, autant que mes cheveux à ce moment là, brillant au soleil.
Je vins près d'Edward et regardais l'homme.

- La louve mal vêtue vous remercie. Dis-je sèchement.

Je regardais Kim, bouche bée. Waouh, ses jambes, ses cuisses, ses bras.. tout était mis en valeur dans cette robe. Elle marcha vers moi, d'un pas ample et sûr, et se stoppa à quelques centimètres de ma main. J'eu envie de glisser ma main sur sa hanche, mais me retins. Elle n'apprécierais pas, et mon père encore moins.

- La louve mal vêtue vous remercie.

Je souris en coin, et observa mon père.

- mOi je trouve que cette robe lui va divinement bien..

Il fronça les sourcils, et grogna.
- c'ets une louve, Ed' ! une louve ! pas une secrétaire !

- Moi je trouve que cette robe lui va divinement bien..

Je remarquais son sourire en coin et un sourire rayonnant apparut sur mes lèvres. Comme toutes le filles de la terre, j'aimais bien qu'on me flatte, malgrès tout... Et puis, c'était tellement agréable de se sentir... Belle.
Toute ma vie j'ai porté des guenilles, alors, pensez vous, porter une superbe robe comme celle ci me faisait rayonnée. Et puis, comparée à celle ci, ma robe du Dimanche n'était qu'un vulgaire torchon.

- c'ets une louve, Ed' ! une louve ! pas une secrétaire !

Je lâchais un long soupir à la fois bruyant et discret, avant de m'incliner respectueusement devant l'homme. N'ayant même pas remarquée à quel point mon récolte était plongeant.

- Monsieur, je pense qu'il serait un peu plus correct pour vous que vous connaissiez mon prénom, car vous semblez perdre vos mots et vos moyens en m'appelant "louve". Je m'appelle Kim Maxell, Monsieur. Mais si vous le désirez, appelez moi comme un vulgaire animal.

Je passais une main dans mes cheveux, lasse. Puis je repris.

- Je conçois que vous soyez bien plus haut placé que moi, mais je pense qu'il serait réglementaire que vous vous présentiez à moi. Je suis peut être à moitié animal, mais tout de même femme.

Ma voix était sûre et mélodieuse. A la fois pleine de reproche et respectueuse.

- Monsieur, je pense qu'il serait un peu plus correct pour vous que vous connaissiez mon prénom, car vous semblez perdre vos mots et vos moyens en m'appelant "louve". Je m'appelle Kim Maxell, Monsieur. Mais si vous le désirez, appelez moi comme un vulgaire animal.


Je me racla la gorge, en voyant que mon père voyant tout. Non pas que je soit jaloux, non, non, m'enfin juste ça ne se fait pas. Au pire, elle le fais devant moi... non pas que je le souhaite, mais je suis plus jeune disons. Je ne dis rien, la critique ne s'adressant bien sûr pas à moi.

- Je conçois que vous soyez bien plus haut placé que moi, mais je pense qu'il serait réglementaire que vous vous présentiez à moi. Je suis peut être à moitié animal, mais tout de même femme.

Je me mordis la lèvre, voyant mon père bouche bée. Il lissa son costume, se leva, et sortis. EN lançant par dessus son épaules :

- Mademoiselle, restez à votre place de domestique, si vous tenez à votre vie. Ed, dompte-la, sinon je le ferrais moi-même.

Il ferma la porte, et je levais les yeux vers Kim, fronçais les sourcils. Sans rien dir,e voulant qu'elle juge elle-même son comportement.

- Mademoiselle, restez à votre place de domestique, si vous tenez à votre vie. Ed, dompte-la, sinon je le ferrais moi-même.

N'importe quelle autre domestique serait fort triste d'entendre cela et paniquerai. Mais moi je souris doucement, me poussant pour le laisser partir. J'avais réussi à faire ce que je voulais, lui faire dire le mot : mademoiselle.
Gaie, je revins vers Edward.

- Il est drôle votre Père !

Je secoua la tête, je croisa les bras.

- Kim, ce n'est pas marrant..!

Je me leva, et partis dans mon bureau, fermant ma porte. La voir jouer ainsi m'énervais, elle risquais sa place ici, et elle pouvait partir, tomber chez des gens horribles, qui la bâterait ! Je grogna doucement, et écrivis avec peu d'attention, la tête ailleurs.

- Kim, ce n'est pas marrant..!

Je levais les yeux au ciel. C'était lui qui n'était pas marrant !
J'étais jeune, folle, un peu niaise, et je voulais profiter de cette insouciance que je perdrai bientôt. Alors certes, je risquais ma place, certes je pouvais être renvoyé et aller dans une famille qui s'occuperait mal de moi, mais je voulais vivre ma jeunesse à fond. Je ne voulais pas finir comme ma mère, dans un cercueil à 26 ans et qui n'avais avais encore 4 bonnes années de folie. Elle est morte d'un accident de voiture, avec mon père. Il en ont percuté une autre, ma mère était enceinte de moi, c'était le bébé ou la femme, et ma mère, avait fait juré à mon père qu'il ne la choisirais pas. Bien sûr, celui ci aurait sans doute préféré garder celle qu'il aimait, mais elle n'était pas d'accord, et n'aurais jamais pus redonner la vie, donc elle aurait été terne jusqu'a la fin de ses jours.
C'est ainsi que mes bouclettes blondes ont vue le jour, alors que celles de ma mère perdait de leur teinte soleil.

Il partit, sans que je ne puisse le retenir. Me retrouvant seule, j'examinais la pièce en silence, il me manquait déjà. Après dix minutes de reflexions, je courrait dans les escaliers, toujours aussi perdue et arrivais devant la porte de on bureau. Soupirante, je toquais, je savais qu'il ne m'ouvrais pas, alors je lui parlais ;

- Edward, je suis désolée... Je... Je n'aurais pas dut agir ainsi, ni en rire. J'ai été un peu bête... Veuillez accepter je vous pris toutes mes excuses... Mais je suis comme ça, je fais tout sans réfléchir, et j'aime ça. Je ne suis pas raisonnable... Et si vous décidez de me garder, il vous faudra vous y habituer. Je ne veux pas être sage, pas à 17 ans... Pas encore...

- Edward, je suis désolée... Je... Je n'aurais pas dut agir ainsi, ni en rire. J'ai été un peu bête... Veuillez accepter je vous pris toutes mes excuses... Mais je suis comme ça, je fais tout sans réfléchir, et j'aime ça. Je ne suis pas raisonnable... Et si vous décidez de me garder, il vous faudra vous y habituer. Je ne veux pas être sage, pas à 17 ans... Pas encore...

Je me mordis la lèvre, derrière la porte. Je n'avais qu'une envie : ouvrir la porte, et la prendre dans mes bras, la serrer contre mon torse, passer ma main dans ses cheveux.. Je me levais, et posa ma main sur la porte. Elle avais raison, il fallait s'amuser. C'est moi qui suis trop rigide..
Je tira doucement la porte, et pris son menton doucement dans mes mains, pour qu'elle me regarde dans les yeux.

- Allons, ce n'est rien.. C'est moi qui ai tors , tu l'a remis à sa place..

Sans que je n'eusse à dire quoi que se soit d'autre -j'en aurais été incapable- la porte s'ouvrit, et je découvrais le visage radoucis de mon maître. Il prit mon menton entre ses mains chaudes et me parla d'une voix très calme ;

- Allons, ce n'est rien.. C'est moi qui ai tors , tu l'a remis à sa place..

Un sourire me vint, je le laissais s'épanouir sur mon visage et je le pris dans mes bras, comme la dernière fois, mon impulsivité n'avait en aucun cas disparut.

- Oh merci ! Alors je restes parmi vous ?!

Je ris doucement, et caressa son dos. Elle me faisais du bien, sa vitalité contrastais avec mon sérieux, et j'aimais cela. Je passa discrètement une main dans ses cheveux, puis la lâcha.

- Oui, je ne peux déjà plus me passer de toi..

Je souris un peu, et je passa une main dans mes cheveux. Puis je pris son bras, et la tira vers le balcon, en voyant l'heure. En effet, de la fenêtre de mon bureau, on voyais un magnifique lever de soleil chaque matin. Et ce matin là, il était déjà presque haut, et le ciel n'étais presque plus rose..