La louve derrière les barreaux. [pv Edward Numbaki]

Et voilà une nouvelle journée qui commence. Le soleil est levé depuis quelques heures déjà. L'animalerie vient à peine d'ouvrir et déjà du monde se presse à l'intérieur. Il y reigne un brouhaha impossible entre les clients et les vendeurs, et la petite boutique est déjà pleine à craquer.

Ma colocataire de cage était déjà réveillée lorsque j'ouvris mes petits yeux ensommeillés. Comme chaque matin, je me frottais les yeux et secouait la tête, histoire de me donner du courage pour cette nouvelle journée, à attendre, dans l'espoir que quelqu'un m'adopte enfin. Je me redressais et examinais pour la énième fois la cage, avec un soupir habitué. Ichi, ma coloc' demi renarde, regardait d'un air envieux à travers les barreaux de notre cage en fer.
- Bonjour. Lui adressais-je.
Elle me répondit avec un sourire las et reporta son attention sur l'extérieur. Mais là bas, il n'y avait rien à voir, à part une foule de gens désagréables qui vous cassent les oreilles et vous parle pour certains comme un débile.
Si j'avais su, je serai resté à la ferme. J'ai toujours pensé que le fait d'avoir un maître devait être merveilleux, au plus grand désespoir de mon père. Seulement, je n'avais pas songé qu'avant de devenir une esclave, il fallait être acheté. Cela serait sûrement pour moi l'étape la plus pénible. Passées toutes ses journées enfermée, pour une amoureuse de la nature comme moi... J'en frissonne rien que d'y penser !
Mais bon, je n'avais pas à me plaindre. Ichi était là depuis bien plus longtemps que moi, et ça me faisais de la peine de la voir comme ça. Elle était là depuis presque deux mois, et moi depuis à peine une semaine. Et puis, je n'étais pas tombée sur une colocataire de cage trop bavarde, ni désagréable. Mais tout de même ! Qu'est-ce qu'on, s'ennuyait ici !
- Tu as bien dormis ? Demandais-je à Ichi, histoire de lui changer les idées.
Elle tourna doucement la tête vers moi et sourit en guise de réponse. Je devinais qu'elle était triste et mélancolique. En même temps... Pauvre Ichi !
Alors, ne sachant que faire, j'imitais ma colocataire dépressive et collait ma tête aux barreaux de la cage, suppliant chaque clients du regard, pour qu'ils nous adopte.

I *care* you ! Messages : 70 Date d'inscription : 20/05/2012

Je m'étais levé d'un bon pied ce matin, et après ma course de deux heures à l'heure ou blanchit la campagne, une bonne douche et une pars de gateau au yaourt de la boulangerie pas loin de ma rue , j'étais prêt à affronter le monde. En passant devant un magasin de vêtement, je me laissa tenter et entra.
Toutes les vendeuses me connaisaient , et elles se sont parfaitement occupées de moi : j'avais en main un sac avec un nouveau costume marine. Mon père allait être heureux, je commençais enfin à porter ce que j'avais pendant longtemps considéré comme un habit de pingouin. Bon, un tel animal bleu ça n'existe pas, je suis tranquille !

En marchant dans une rue piétonne, je vis un grande boutique : une animalerie. Je vis un peuple dedans, et me dis que j'allais aller voir un peu l'ambiance qui régnais dans ce genre de lieu. A mes risques et périls..?
J'allais pousser la porte quand un petit roux me hélla : Tom, mon cousin ! Je discuta un peu avec lui , des mondainitées habituelles, puis l'invita à entrer avec moi dans ce lieu insalubre et curieux : il accepta avec joie, et nous entrâmes à deux. Un brouhaha ambiant emplissait l'échope, couvrant les bruits des "animaux". Je marcha un peu entre les cages, et me stoppa devant un mi-renard mi-humaine. Plutot original.

-tu a vu celle-ci tom..?

Il l'observa. Puis me lanca que on dirais un paillason, que il me fallais mieux un truc avec de la classe.

Nous étions resté pendant plusieurs minutes à jeter des coups d'oeil affolants à chaque humain qui passait devant notre cage. Et puis, on avais soif. Le vendeur était passé plusieurs fois devant notre cage et nous l'avions appelé pour lui demandé de l'eau, mais il avait semblé ne pas entendre nos plaintes.
J'enrage. Quelle est donc cette polémique de l'être supérieur ? Nous étions humains nous aussi avant de devenir des hybrides ! Pourquoi n'avions nous pas le droit d'être égaux à nos anciens congénères ? Congénère ? Oh non ! Voilà que je parle comme un animal ! Dieu...
-tu a vu celle-ci tom..? Avait fait une voix grave qui m'avais sortie de mes pensées philosophiques.
Je levais la tête vers la voix et découvrait un homme aux cheveux colorés et aux superbes yeux, presque aussi bleus que les miens. Il était plutôt grand et les traits de son visages étaient doux et parfait. Mais il restait banal. Je remarquais un autre garçon à coté de lui, celui ci beaucoup plus laid selon mes goûts.
Je serrai les poings à la remarque du rouquain. Quoi ?! Mais pour qui il se prends lui ! On insulte pas ma Ichi !
Je tournais la tête vers elle et la vit repartir au fond de la cage. Ah non ! Voilà que sa dépression empire ! Je me mis à grogner et adressait la parole aux humains, bien qu'on me l'ai fortement déconseillé.
- Eh toi ! Qui tu traite de paillasson rouquain ?!
C'était sortit tout seul, et je me rendis compte de suite de mon erreur.

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J'étais en train de fixer la renarde quand une voix claire me fit tourner la tête. Une jeune hybride avait parler, dans le magasin, devant tous ! C'était très mal vu, elle risquait gros, et je n'aillais pas manquer de lui faire remarquer. Quoique, c'est son problème, elle n'a qu'a s'expliquer avec mon cousin après tout.
Je savais qu'il s'emportait vite, et le fait que cette chose soit à moitié animale n'allait en aucun cas l'aider. Ni une, ni deux, on cousin toisa la bête en cage.

- Pardon? Un loup qui parle? Il va fermer sa grande bouche le méchant loup, sinon il va souffrir..

Je connaisait sa détermination et je ne pus m'empecher de sourire. Il ne ferrais pas de mal à un gosse. Mais à une mouche, si. Bon, ce n'est pas le moment de artir dans mes délires de jeu de mots, je me devait de le calmer avant qu'l ne s'énerve, sinon j'allais être en retard et ma réputation serait salie. Je lui attrapa le bras gentillement, et lui lanca :

- Tom, doucement ce n'est qu'un esclave. un hybride.

Je regarda la chose en question, et fut frappé par ses yeux, un peu plus foncés que les miens. Son visage était pas trop laid, je diris même tout à fait correct. Enfin je le pensais, mais je ne pouvait le dire, on ne pouvait dire ça d'un hybride, ce n'était pas du tout dans l'air du temps ! J'essaya de m'imaginer en cage, et grimaca : ça devait être horrible !

J'avais continué à fixer avec un regard provocateur le rouquain. Un vendeur c'était retourné vers moi avec une expression de colère et me jetais un regard noir. Mais je m'en fichais. J'avais beau être une esclave, quelques fois, c'était plus fort que moi, il fallait que je dise ce que je pensais et là c'était sortit tout seul.
- Pardon? Un loup qui parle? Il va fermer sa grande bouche le méchant loup, sinon il va souffrir..
Alors là ! Jamais on ne m'avait parlé de la sorte, jamais !
En même temps, je n'avais guère eue le temps de découvrir d'autres personnes, à la ferme, je voyais très peu de gens. Mon père, le fermier, la voisine, le facteur étaient les seules personnes que je connaissait. Mais là ! Ah non ! Maintenant que j'ai commencé, je vais pas me laisser faire !
- Oui je parle. Par contre, je savais pas que les carottes géantes avaient du répondant !
Je ne quittais pas des yeux le rouquain et n'entendit même pas la phrase d'Edward.Un vendeur se précipita devant Tom.
- Mon Dieu ! Monsieur, pardonnez cette esclave, elle ne mérite même pas que vous urisez de votre salive ! je vais la punir.

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Tom lissa sa chemise et pris un air autain :

-Oui, ça serais mieux oui ! Il faudrais que vos toutous sachent se tenir monsieur !

Je souris en coin à sa réaction, et ne fis aucun commentaire, l'invitant à aller au bureau, lui soufflant que j'allais m'en charger moi-même, même si je n'en avais nullement l'intention. Je regarda le vendeur, le questionnait sur la renarde, puis sur la louve. Je l'observa, et m'approcha un peu, la surveillant comme un gibier. Hum, elle parraisait rebelle, pas le genre de bonne affaire pour moi. C'est mauvais. Je reporta donc mon attention sur la renarde, et lui demanda.

-Tu as un nom?

Je fis signe au vendeur de ne pas punir la louve, si elle étais bête elle allait recevoir déja bien assez de punition, pas la peine d'insister. Je me rapellais comme une punition était douleureuse, en ayant reçu un bon nombre petit. Que de mauvais souvenirs..

Le vendeur fit une courbette ridicule et gênée. Je levais un sourcil et soupira, quelle vie de chien ! c'était le cas de le dire. J'en avait plus qu'assez de ces bourges sans aucun intérêt. Si seulement je pouvais rentrer chez moi...
- Tu as un nom?
Je sursautais à cette question et vit qu'elle était adressée à Ichi. Je fis un grand sourire. Géniale ! Ichi allait peut être trouver enfin trouver un maître ! Ah ! j'étais si heureuse pour elle que j'en mettais des points d'exclamation à toutes mes phrases ! Je la regardais avec un sourire encourageant. Et la vit s'approcher doucement d'Edward, timide.
- Je... Je suis Itchi... Fit-elle d'une voix anxieuse.
Cependant, je ne pus m'empêcher d'être un peu mélancolique. Ma Itchi allait peut être s'en aller... Et moi, je resterai seule ? Bon, elle ne parlait pas beaucoup même quand elle était présente, mais ça allait faire un vide de ne pas grogner par manque de place... Je soupirai.
Le vendeur me jeta un regard noir et murmura entre ses lèvres.
- Fais attention toi, c'est la première et la dernière fois que tu fais ça.
Je baissais mes petites oreilles de louve blanche et me recroquevillais en boule dans mon coin, observant Ichi.

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Je souris à la jeune renarde. Ichi. Bon, elle avait vachement timide, c'était un peu trop obéissant pour moi ça. Je fixa sa collocataire, la louve blanche, en boule dans son coin. je souris gentillement, pris un gateau dans des bacs devant les cages et lui tendis.

- et toi, ton nom?

Je la voyais bien avec un nom composé, je ne sais pas pourquoi. C'était la deuxième louve hybride que je voyais de près, et elle était bien plus jolie que l'autre dans ma mémoire. J'esseya de l'imaginer servante, et j'eus du mal.

- Tu sais faire quoi?

J'avais déjà une femme de ménage humaine, un cuisinière humaine, un gardien humain, et une masseuse/ chanteuse hybride. C'était donc plus par curiosité que par besoin que j'avais poussé cette porte, mais si une me plaisait, je l'achèterais sans hésitation. Mon père cédait toujours à mes caprices gamin, donc j'avais eu l'habitude d'avoir ce qui me faisait plaisir dans le moment. Au pir,e si je m'en lassait, on jettait ou revendais, donc pas de soucis !

Je vis Ichi sourire et s'asseoir gentiment. Je décrochais un sourire et baillais, être tout le temps enfermé donnait sommeil... Je jetais un coup d'oeil au rouquain qui ne disait plus rien et ne pus m'empêcher de me sentir victorieuse. Je passais ma main sur mes petites oreilles aussi blanches que la neige et à ma plus grande surprise vit l'humain se tourner vers moi.
- et toi, ton nom?
Il me tendais un gâteau et souriait gentiment. Ça alors ! je n'aurai jamais cru qu'il me parlerai.
Beaucoup moins timide que Ichi, je me levais doucement et me rapprocha de l'humain à la teinture bleue.
Je pris son gâteau entre mes mains et en goûta une miette. Infecte. Seulement, j'avais tellement faim que j'aurai pus manger n'importe quoi. L'animalerie nous nourrissait très mal.
- Moi c'est Kim.
Non, pas de prénom composé Monsieur Edward.
Je croquais doucement dans le biscuit, profitant de chaque bouchée qui remplissait mon estomac qui criait famine. Quel bonheur ! Je passais ma langue sur mes lèvres, comme le ferai un chien ou tout simplement un loup.
- Tu sais faire quoi?
Je me stoppais à cette autre question et relevais la tête vers lui. Oh là... Ça voulait dire qu'il s’intéressait à moi ? je jetais un coup d'oeil à Hichi qui à ma plus grande surprise, m'encourageait comme je l'avais fais pour elle.
En vérité, il était rare que des gens s'arrêtent devant notre cage, alors nous saisissions chaque opportunité. Mais de là à ce que quelqu'un adopte l'une de nous...
- Oh... Ben un peu de tout. Je fais ce qu'on me demande de faire.

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Je grogna. Pas de prénom composé, zut de zut, instint rendors toi là !
Je sourit, les gens ne devaient pas s'retter devant cette cage, il n'y avait aucune marque au sol et tout les biscuits étaient là. Je tendis un gateau à la renarde aussi, pour ne pas la laisser en reste, pui reporta mon attention sur la demi-louve demi-humaine. Pas trop timide, c'est mieux.

Je la vit regarder sa voisine : elle devait être ensemble dans la même galère, ce qui avait du tisser un lien entre elle, mais pour sortir d'ici c'est chacun pour sois, on veux du caractère nous humains ! J'observa la cage : petite et moche. Quelle horreur ! Mes hybrides à moi avait une plus grande , bien plus grande , propre et assez moderne, dans une pièce réservée.

- et bien, Kim, aimerais-tu sortir d'ici?

Cette réponse allait soit la planter, sois lui faire gagner des points. Si trop d'envie de liberté : mauvais , mais à l'inverse si pas envie, mauvais également. Je demanda au vendeur la fiche de la louve, jettant un coup d'oeil : banale et chère, mais il fallait que je vérifie la qualité si je la voulais.

Je vis Edward tendre un biscuit à Ichi, tandis que d'autres clients entraient dans le magasin. Je remuais ma longue queue blanche et me rallongeais. En réalité, j'avais horriblement mal au dos a force de resté croupie dans cette cage d'a peine quelques mètres carrés. Mes jambes tremblait légèrement. Pourtant, ce n'était pas mon genre de me laisser abattre, mais là... Et puis, ça faisait une semaine que je n'étais pas sortie, que je n'avais pas sentit les rayons du soleil sur ma peau, que le vent n'avait pas caresser mon visage, que je n'avait pas sentit mes cheveux mouillés par la pluie. C'était ce genre de chose que j'aimais.
- et bien, Kim, aimerais-tu sortir d'ici?
Je me retournais vers lui à cette question qui méritait méditation. Ichi me regardait avec de grands yeux, et je devinais qu'elle ne comprenait pas pourquoi je ne répondais pas "oui" tout de suite.
La vérité, c'est que je sentais que cette question n'était pas aussi simple que ça, et je résonnais exactement comme Edward. Je fis un sourire et réfléchit quelques secondes avant de répondre avec ma jolie voix féminine.
- Bien sûr que je veux sortir, comme chacun des hybrides ici. Bien sûr que j'aimerai ne plus resté tapis dans une cage couverte de crasse. Je préférerais de loin la vie d'esclave à celle de jouet en vitrine. Cependant, si c'est pour me retrouver avec un maître prétentieux et désagréable, alors je préfère resté ici. La liberté c'est bien, en avoir trop peu c'est pas géniale, et en avoir trop c'est pire que tout et pour moi seul un bon maître sait la doser avec précaution.
Je me rassit, plutôt satisfaite de ma réponse, je décrochais un sourire.

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Je souris malgré moi : j'étais sûr que cette louve avais compris ma question, et aussi son importance : elle était donc loin d'être bête, ce qui me plus je dois bien l'admettre. Elle était plutôt futée, et ça allait en sa faveur. Mais je ne voyais toujours pas quoi faire d'elle si je l'achetais. Une danseuse peut-être? j'avais lu dans un magasine féminin que c'était très en vogue en ce moment..
Je secoua la tête. Non, ça n'allait pas. Avait-elle un talent quelconque?

- Tu est pas bête toi. Tu réponds ce que je veux...

Et oui, c'est exactement la réponse que je voulais. Je fis signe au vendeur de la sortir de sa cage , pour voir si elle était en pleine forme et en bonne santé, ce qu'il fit. Je fut répugné à l'idée de vivre dans une cage, et je fut pris de compassion pour cet être aux yeux proches de la teinte de miens. J'eu un regret en sachant que la renarde allait sûrement rester ici plus longtemps, mais je crois bien que je voulais absolument cette louve.

Je jetais un oeil à Itchi qui souriait, mais je lu dans son regard de l'envie, je soupirai et lui fit un sourire désolée, elle augmenta le siens, et cela me rassura.
Moi non plus, je ne m'imaginais pas en danseuse. D'ailleurs, je n'avais jamais fais de danse de ma vie. Aa vrai dire, à la ferme, on avait guère le temps d'enfiler un tutu rose à paillette. La journée commençait à 5h30 du matin, juste au levé du soleil, où l'on devait sortir les moutons de la bergerie, pour qu'il puisse profiter du pré prévu à leur effets. Ensuite, il y a avait un petit déjeuner et il fallait aller traire les vaches, et ensuite, nourrir les poules, compter les moutons, nourrir les vaches... bref, j'en passe. Tout cela pour dire que la vie à la ferme était loin d'être reposante, mais cela avait forgée en moi un moral d'acier.
- Tu est pas bête toi. Tu réponds ce que je veux...
Je souris, contente que ma réponse lui plaise.
Puis le vendeur le fit sortir de la cage et quand mes pieds eurent touchés le sol, j'ouvris grands les yeux. Ah ! Ça faisais longtemps que je n'avais pas marché, et je fis quelques pas engourdis et pesants avant de me remettre à marcher normalement, de mon pas décidé.

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J'observai la jeune louve. Pas à l'aise sur ses pieds ou quoi..?! Ha, c'est mieux là. Elle devait être fourbue à cause de la cage. Je me mis à coté d'elle, lui ouvrit la bouche, dévoilant des dents blanches et solides : parfait. Je tâta ses bras, asse puissant, et ses cheveux était longs et épais. Une parfaite petite hybride. Je regarda le vendeur.

-Je prend. Vous avez le formulaire?

C'était venu comme ça, je la voulais dans ma maison, j'étais sûre qu'elle avait du potentiel. En quoi, ça je ne le savait pas encore, mais ça allait venir je le sentait. Le vendeur m'apporta de la paperasse et mis à la louve un bracelet en fer, pour indiquer qu'elle était prise, et achetée par Edward Numbaki. Il connaissait mon nom...

Il me tâta les dents... Ou plutôt mes crocs aussi blanc que ma fourrure, me tâta les bras... A ce moment là, je repensais à mes cours de latin, que mon père m'avais un jour donné, car il adorait les langues mortes. Ça me rappelait la vente d'esclave au temps des romains, il les examinaient exactement de la même façon... Ça me fis frissonner rien que d'y penser...
-Je prend. Vous avez le formulaire?
J'ouvris grand les yeux. Oui, oui, oui, oui ! Enfin, je vais enfin sortir d'ici ! Ouiii ! Youpiie !
J'avais envie de courir partout et de sauter dans tout les sens, bien sûr, je n'en fis rien, sinon je serai retournée illico presto dans ma cage. Ah non ! je vais me tenir à carreaux.
Je jetais un coup d'oeil au rouquain qui examinait la scène depuis tout à l'heure et soupirait d'un air hautain... Je lui aurait bien tiré la langue à celui là !
Puis le vendeur me mis le bracelet. Ce qui signifiait que j'étais enfin à quelqu'un, je fis un grand sourire à Edward, qui sonnait un peu comme un remerciement.

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Quand je vit le prix d'une louve, mes yeux sortirent de mes orbites. Tout ça pour cette vulgaire peau de vache? bon, tant pis, au pire j'espère qu'elle en vaut la peine. Mon cousin commençais à rager de l'autre coté de la vitrine, et je me dépêcha donc de remplir le formulaire. Je lev les yeux vers l'hybride.

-Bon, Kim, on va aller chez moi pour te montrer ta cage.

Je sortis dans la rue, et je parle un peu avec mon cousin, qui décida de prendre la renarde. Je savais ce qui l'attendais et grimaça pour elle, mais ce n'était pas mes affaires après tout. J'avais ma louve. Je vérifia que son bracelet était bien fixé, et je fis faire la soudure de manière à ce qu'il ne puisse pas être enlever du bras sa ma clé.

Je vis ses yeux sortirent de ses orbites,on se serait cru dans les cartonnes, ça me fais sourire et je jouait avec mon nouveau bracelet, qui je savais très bien, ne pouvait pas être enlevé. Je regardais tout autour de moi.
-Bon, Kim, on va aller chez moi pour te montrer ta cage.
J'hochais la tête en signe d'accord, même si je savais très bien que même si je n'étais pas d'accord, ça aurait été la même chose.
Je vis Ichi être sortie de la cage, je fis un grand sourire et murmurais plus bas.
- Oui, Ichi !
Je rejoignis mon maître après avoir jeté un regard méfiant au roux. Il n'avait pas intérêt à mal s'en occuper ! Ma Ichi, c'est sacrée !
Dans la rue, il y avait un légé soleil, qui illumina mes yeux et les fit paraître aussi claire que la mer méditerranéenne. Je continuais de sourire, sentant enfin l'air caresser mon visage. heureuse, je marchais calmement à coté de mon nouveau maître.
- Et comment dois-je vous appelez ? Maître ? Monsieur ? Osais-je demandé.
je vis Ichi posée la même question à son maître.

I *care* you ! Messages : 70 Date d'inscription : 20/05/2012

Mon cousin s'emporta à la question de sa renarde, et sortit un petit martinet, lui lacérant le bras, et répondant surement maître. Je grimaca, n'aimant pas la manière dont il traitait ses esclves, tout hybrides sauf son secrétaire. J'observa ma louve. Oui, je l'ai acheter, donc c'est bien la mienne. DLle s'amusait avec son bracelet, comme un louveteau, et cette pensée me fit sourire. Je répondit, d'une voix grave et claire :

- Monsieur. Juste monsieur. Toi, tu sera pas Kim, c'est trop personnel. Tu sera.. Bah, mademoiselle, comme toutes les autres de la maison. Ta cage sera partagée entre toi et la danseuse.

Je marcha d'un pas rapide, me dirigeant vers chez moi : le travail attenderait, tant pis, j'avais un nouveau jouet !

Je vis le roux sortir un martinet et le regardais les yeux ronds. Quel monstre ! Comment pouvais-t-on acheter un hybride et pour une simple question, se mettre à le frapper ? C'est réellement affreux...
- Monsieur. Juste monsieur. Toi, tu sera pas Kim, c'est trop personnel. Tu sera.. Bah, mademoiselle, comme toutes les autres de la maison. Ta cage sera partagée entre toi et la danseuse.
Je fis un grand sourire. Le miens, par contre de maître, semblait beaucoup plus respectueux de ses esclaves. Et ça, ça me plaisait beaucoup.
Je me considérais un peu comme le chien d'Edward désormais, et pour moi, même un chien ne doit pas être maltraité n'est-ce pas ? On doit tout de même bien s'en occuper ?
Je regardais autour de moi, le regard porté sur les petites maisons dans la rues. L'une d'entre elle avait la fenêtre ouverte et je pus y apercevoir un jeune hybride à plumes, surement à moitié oiseau.
Il était plutôt mignon, avec ses cheveux comparables aux plumes d'une colombe. Mais je n'eus le temps de l’apercevoir qu'une seconde et déjà son visage disparaissait.
Mais c'est vrai que je ressemblais énormément à un chiot, je reportais de suite mon attention sur mon maître, et j'avais presque l'impression que ma queue se remuait. Ouaf ?

I *care* you ! Messages : 70 Date d'inscription : 20/05/2012

Je marchais assez rapidement, et je bifurqua dans le plus beau quartier de la ville. Mon père ne voulait pas que je vive ailleurs que dans e quartier, alors bon, je n'allais pas le contredire. Mon cousin vivait à deux rues de chez moi, on se voyait régulièrement d'ailleurs. Il tourna avant nous, avec Ichi.
Je croisa une amie à moi, avec son hybride chien. Elle ne parlais que très peu, et ne gaspillait pas ses mots pour rien, mais était d'une gentillesse sans limite. Je bavadrai avec elle quelques instant, puis lui souris et la salua, me remettant à marcher.
-viens Petite louve, on avance à ce rythme on s'endors ! Et 'sais, t'es pas un chien >.>

Je regardais avec un regard intéressé les quartiers riches, dont je ne connaissait rien. Toutes les personnes qui y passaient étaient accompagnées de leur hybrides et pour certain leur parlait, pour d'autre non.
Et tandis que Monsieur parlait à une de ses amie sans doute, j'entamais une conversation du regard avec l'hybride de celle ci. Celui ci était lui aussi pas mal, avec des mèches blondes et des yeux noisettes, je lui sourit, comme je le faisait toujours.
D'ailleurs, il était très rare que je ne sourit pas. Si un jour, vous me croisez et que même en vous apercevant je ne sourit pas, c'est soit que je vous hais, sois que ça va vraiment mal pour moi.
-viens Petite louve, on avance à ce rythme on s'endors ! Et 'sais, t'es pas un chien >.>
Je fronçais les sourcils et le regardait.
- Pourquoi dites vous cela Monsieur ?

I *care* you ! Messages : 70 Date d'inscription : 20/05/2012

Je souris.

-Je dit ça car tu a l'air de te considérer comme tel.

J’arrivai devant un immense portail blanc, assortis au long murs d'au moins deux mètres de haut. Je fouilla ma poche, et sortir un petit clé en argent. Je souris à la louve.

-c'est ton futur chez toi.

Mon téléphone sonna, et je demanda au domestique d’accueil qui m’appelait à propos d'un truc habituel de préparer la nouvelle cage. Et d'appeler ensuite la vétérinaire, pour la vacciner : hors de question d'avoir des parasites chez moi !

J'ouvris grands les yeux en voyant l'immense maison. Elle était vraiment superbe, avec de grandes tour blanches. Je clignais des yeux, j'étais habituée à une petite ferme modeste légèrement délabrée mais là...
-c'est ton futur chez toi
Mon dieu ! Mais c'était trop, c'était... oh lala ! J'aimais je ne m'habituerai à ce genre de trucs. Beaucoup trop grand pour moi, qui étais capable de vivre dans un trou de souris.
Mon dieu, Mon dieu... C'était vraiment superbe. Un légé sourire apparut sur mes lèvres et je tournais la tête vers Monsieur en entendant son téléphone sonné.

I *care* you ! Messages : 70 Date d'inscription : 20/05/2012

Le portail s'ouvrit enfin, et un hybride chien nous parla un instant devant le portail.
Ce chien était un trésor, toujours prêt à rendre service. Je l'avais acheter à mon cousin, qui le jugeai trop flexible, sans interet.
En tournant la têt,e je vis un sourire sur les lèvres de Kim, ce qui me fit rire. Je lui demanda :

- Tu a déjà servit dans une maison? tu sais t'occuper d'un potager?

Je venais de me rappeler du bon de terre cultivable à l'abandon, au fond du jardin du côté cuisine. Avant, chez mon père, le potager était toujours nikel, plein et odorant. Les tomates délicieuses que je piquais sur les pieds, les salades vertes à foison..

Je regardais l'hybride chien, lui adressant un sourire et je remuais la queue joyeusement. j'effectuais un tour du propriétaire, seulement avec mon regard et sourit.
- Tu a déjà servit dans une maison? tu sais t'occuper d'un potager?
Je tournais ensuite mon regard vers mon maitre et écoutais sa question.
Si je savais m'occuper d'un potager ? Quelle question ! Il parlait à la meilleure cultiveuse de légume de la terre entière ! Avais-t-on été présenté ? je suis Kim Maxwell mon bonhomme !
- Bien sûr ! J'ai toujours vécue à la ferme. La terre, ça me connais .

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