C'était toujours pareil chaque matin, entre le temps que prenait Faust pour se lever de son lit et sa course vers la salle de bain : car comme d'habitude, elle oubliait de préparer ses affaires la veille. En fait, c'est dans la matinée que Faust était plus irritable que jamais.
Après avoir enfiler son habit du jour. Définit par une robe blanche sans manche, d'un chemisier noir et d'une pair de ballerines à motifs damier. La jeune fille descendit précipitamment l'escalier de sa demeure.
Faust vivait dans une maison spacieuse dont elle était la seule et unique résidente. Evidemment des domestiques venaient constamment s'occuper du ménage. Mais finalement Faust ne leur parlait jamais. Sauf en cas de travail bâclé où la jeune fille se donnerait un malin plaisir à faire la leçon au responsable. Mais sinon,Faust ne prêtait aucune attention à leur présence.
Elle glissa soudainement sur la dernière marche de l'escaliers cirés et s'étala majestueusement sur le tapis. C'était un beau bleu qu'elle s'était fait là. En voyant son genoux, Faust n'en devenue que plus énervée. Elle leva la tête et chercha du regard l'imbécile qui avait bien pu cirer l'escaliers si tôt le matin .Jusqu'à ce qu'elle aperçut une bonne entrain de nettoyer l'un des vases de l'entrée.
Faustine se releva sans l'aide de son genoux droit et interpella la servante.
- VOUS! Oui vous. Allez me trouver la personne qui a ciré l'escaliers ce matin avant que je vous vire de chez moi. Je sors aujourd'hui, vous avez jusqu'à ce que je rentre ce midi pour me la trouver.
La servante bafouilla un petit "Oui..Maîtresse" et monta l'escaliers, anxieuse.
Pendant ce temps,la jeune maîtresse se traîna jusqu'à la salle à manger, où son breakfast était déjà prêt, posé sur la table. Bien que ses oeufs au bacon étaient divins. Faustine n'y fit pas attention et mangea, affamée. En s’efforçant de ne plus penser à cette fameuse marche.
Ayant fini son petit déjeuner, Faust se massa tristement son bleu avant de se lever pour préparer sa sortie. En effet,ces derniers temps, la jeune fille avait virer bon nombre de domestiques de ses parents et s'était décidée à acheter un Hybride,depuis son amie habitant encore à Londres.
La jeune fille se dirigea vers l'entrée,attrapa à la volée son ombrelle voilette accrochée au porte manteau et sortie de chez elle laissant derrière elle les mauvais moment de ce matin.
Faust avait réussit à ne pas boiter pendant toute sa traversée jusqu'à l'animalerie. Arrivée.Une femme venue vers elle à la seconde où elle fut entrée. La jeune fille plia son ombrelle et la mit dans le porte parapluie.
La vendeuse, avec un grand sourire, lui demanda quel genre d'hybride cherchait-elle.Car après tout, Faust était bien venue pour sa.
- Quand j'aurais trouver ce qu'il me plait je vous en ferais part. Merci.
La jeune femme recula d'un pas et laissa la demoiselle choisir en montrant d'un geste de bras, les cages d'hybrides. Faustine fixa les cages un instant et s'approcha de l'une d'elle. Dont le nom de l'hybride et la race de l'hybride était marqué au dessus de la cage.
Alice/19 ans/hybride usagi
Elle la fixa dans les yeux. Faustine se releva en regarda la vendeuse en pointant de l'index l'hybride de la cage. La vendeuse regarda la cliente étrangement et pris son trousseau de clé sur le comptoir pour ouvrir la cage en laissant sortir l'hybride nommé Alice.
Faust paya la vendeuse et discuta avec elle pendant quelques secondes.
- Vous êtes une cliente difficile, mais vous avez fait un très bon choix.
Dit elle avec un grand et beau sourire.
- Je n'en doute pas.
Dit -elle sans entrain.
- A bientôt~
La jeune fille marmonna un "Oui,oui c'est ça " et sortie de l'animalerie en compagnie de l'hybride.Mais lorsqu'elle traversa la route, Faustine fit un faux mouvement et son bleu cria douleur.Elle échappa un petit gémissement et haussa la voix.
- Porte moi toi.
Elles étaient encore en plein milieu de la route.