R'Neko's Time
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Bienvenue Invité,dans un monde régi par le mépris.
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à -50% (large sélection)
Voir le deal

 

 Chercher l'inspiration dans un monde d'enfants [Libre]

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Laïhanär Blackdream
I care you !
I care you !
Laïhanär Blackdream


Messages : 77
Date d'inscription : 07/04/2012
Age : 33
Localisation : In your...Nightmares

Chercher l'inspiration dans un monde d'enfants [Libre] Empty
MessageSujet: Chercher l'inspiration dans un monde d'enfants [Libre]   Chercher l'inspiration dans un monde d'enfants [Libre] Icon_minitimeLun 9 Avr - 14:50

    « Enfance...»

    Le jeune homme aux cheveux bleus portant le nom de Laïhanär observait la toile immaculée qui se trouvait devant lui. Assit sur un chaise à bascule grand format, il se balançait doucement et reflechissait. A quoi ? Et bien au mot qu'il avait prononcer un peu plus tôt. Ce mot ne lui inspirait pas grand chose, et sa mémoire refusait de lui livrer les indices dont il avait besoin pour peindre.
    Comment pouvait-on peindre ? C'était la question qui avait sorti le jeune artiste de son lit a sept heures du matin, montre en main. Et depuis trois heures qu'il réfléchissait profondement, rien ne lui venait, rien ne remplissait son esprit. Il laisse alors vagabonder son esprit dans l'espoir de croiser l'inspiration dont il avait besoin.
    Ainsi un papillon aux reflets irisés de bleu attira son attention, et doucement il se leva. Ses pieds glissant le sol de son salon entièrement peint en bleu, et sortie sur la terasse...qui lui donnait une vue unique, et vous noterez l'ironie mordante de cette pensée, sur le reste de la ville de Jitsu.
    Le papillon voleta doucement vers l'horizon et disparu du champ de vision de Laï qui poussa un long soupir. Qui était l'idée qui lui avait mit en tête de peindre l'enfance ? Il ne le savait même plus...sans doute l'une des personnes à qui il avait servit de modèle dans le courant de la semaine...ça ne pouvait être que ça...il n'aimait pas être seul, mais cotoyer trop de monde lui faisait grimper le trouillomètre.

    C'est dans cet état d'esprit obseder par un simple mot, « Enfance » qu'il décida d'aller au devant de probable ennuis avec le monde extérieur. Pour ce fair, il s'habilla, en prenant son temps. Enfilant un pantalon en toile legère de couleur bleu/vert comme ses cheveux et d'une longue chemise blanche. Une tunique, oui le mot tunique était plus approprié à la taille du vêtement. Nouant ses cheveux en queue de cheval lâche -il se retrouverait avec les cheveux dans la figure en moins de deux heures- il quitta sa maison, san smême prendre la peine de donner un coup de clé. Qui irait voler le peu de chose qui se trouvait à l'intérieur. Une fugace pensée traversa son esprit : il avait besoin de quelqu'un, pour occuper sa maison...et pour parler avec lui, même si ce n'était que quelque mots.

    Il se dirigea vers le centre-ville, où il avait envie d'aller. L'animalerie était sa destination...sauf qu'il croisa une pauvre fleur qui lui fit penser à l'extérieur, et de nouveau ce papillon blond qu'il suivit. Fantasme de son imaginaire ou réalité, peu lui importait, il suivait se papillon, ignorant avec superbe -et sans le vouloir- les gens qu'il lui arrivait de bousculer dans la rue. Lorsque le papillon disparu de nouveau, Laî était bien loin de l'endroit où il avait eu envie de se rendre au premier abord.
    Un coup d'oeil aux alentour lui permet de comprendre qu'il n'était plus en ville. Mais alors où est-ce qu'il c'était retrouvé ?

    « La fête foraine... »

    On pouvait bien se poser la question de savoir pourquoi il se retrouvait ici. Mais peut-être n'est-ce que l'action volontaire de son inconscient à certains mots en particulier qu'il avait penser depuis son réveil. L'association des mots « extérieur » et « enfance » avait guisé ses pas vers la fête foraine. Car on y trouve beaucoup d'anfant dans ce genre de lui, et que la fête foraine est situé à l'extérieur de la ville de Jitsu.
    Le coeur de jeune homme aux cheveux bleus accèlera, deja l'excitation de l'enfant qu'il n'était plus lui nouait la gorge. Mais il entra quand même dans le parc.

    « Bonjour jeune homme ! 14€ pour l'entrée ! » lui dit un homme d'une soixante d'année, tout petit derrière son guichet.

    « Hmm...oui...oui... »

    Heuresement, il avait pensé à prendre son porte feuille. Il posa un billet de vingt sur le comptoir, prit son billet et s'en alla. Il oublia sa monnaie mais cela ne sembla pas le déranger plus de de raison. Ce n'était pas l'argent qui lui faisait défaut, ses noires années lui avait assez rapportées pour qu'il puisse oublier la monnaie. Même s'il travaillait quasi normalement...pour un artiste.

    Il y avait des lumières clignotantes ici et là, des musiques entrainantes à droite et à gauche. Il n'avait jamais mit les pieds dans une fête foraine. Le Temps ne lui avait jamais laissé l'occasion de grandir comme un enfant normal, et sa nouvelle famille avait bien trop peur de ce que ce genre d'endroit aurait pu lui faire. Mais cette pensée ne fut que passagère, la seconde d'après, il était un jeune homme de vingt-quatre ans, qui s'emerveillait devant la course poursuite incessante des canard en plasquite, et regardait le panneau clignotant qui disait « attrapes-moi, 3 fois et tu gagnera ». Ignorant de ce qu'il fallait faire ou nom, il attrappa trois canard bleu. Le gérant du stand haussa la voix, lui demandant ce qu'il était en train de faire, puis voyant la bouille souriante et rêveuse de Laï il haussa les sourcils.

    « J'en ai attrapé trois ! J'ai gagné ! J'ai gagné ! »

    « Oui...mais le problème jeune homme, c'est qu'il ne faut pas les attraper comme cela ! Laissez moi vous montrer ! »

    Il lui fit une démonstration, à l'aide qu'une baguette en bois, où avait été accrochée une ficelle au bout de laquelle se balaçait un petit hameçon épais. Laï reposa ses canard dans le bassin et les repêcha de nouveau mais à l'aide de la drôle de canne à pêche. Le gérant du stand le felicita, et lui offrit lui demande ce qu'il voulait.

    « Le canard bleu... »

    « Vous ne pouvez pas emporter les canard du stand, je suis navré...nous avons des peluches, des jouets pour enfants, le sempiternel poisson rouge... »

    « Peluche. Je veux la peluche ! »

    Et Laï choisi la peluche en forme de canard. Quand il remarqua qu'il n'était plus seul au stand. Un jeune homme avec des oreilles animales sur le haut de son crane regardait, lui aussi la course poursuite des canards en plastique avec un petit sourire.
    L'homme du stand, ne semblait pas s'interesser à cet homme. Parce qu'il était un hybride ? C'était pas bien gentil.
    Lui, il le détailla de pieds en cap, laissant germer une idée dans sa tête. Tête qu'il secoua quelques secondes après quand il s'apperçut qu'il avait tourner la tête vers lui.

    « Jolies »

    Et il tendit la main pour toucher les oreilles, avant de se rendre compte de son geste qu'il stoppa en court de route, puis laissa retomber sa main.

    « Excusez moi. Je me suis laissé emporter. Heu...quel genre d'animal êtes vous ? »

    C'était tout à fait logique de lui demander ça, pour Laï. Mais sans doute pas pour les autres. Il posait les questions quand elles lui venaient en tête, que ce soit le moment ou non. Mais il ne pensait pas de la même manière que les autres. C'était bien pour ça, que ça ne le dérangeait pas d'avoir l'air ridicule avec sa grosse peluche de canard dans les bras, et son air completement perdu. Il venait en quelques secondes de retomber en enfance. Là, il allait peut-être trouver l'inspiration qu'il lui manquait pour faire son tableau. Peut-être l'avait-il déjà trouvée...
Revenir en haut Aller en bas
Narciss
Ronron time !
Ronron time !
Narciss


Messages : 9
Date d'inscription : 23/03/2012
Age : 29
Localisation : Sur le canapèch de Lai la tortue !

Chercher l'inspiration dans un monde d'enfants [Libre] Empty
MessageSujet: Re: Chercher l'inspiration dans un monde d'enfants [Libre]   Chercher l'inspiration dans un monde d'enfants [Libre] Icon_minitimeJeu 19 Avr - 10:45

Noir, il fait noir partout. Mais ça ne me dérange pas... De toute façon les monstres sont partout, que la lumière soit éteinte ou allumée. Quand soudain la porte coulisse lentement, comme dans les films d'horreur, et pendent un petit instant j'ai l'impression que c'est moi la proie. Ce n'est pas totalement ça !
Un manteau de fourrure me cache la vue tendis que le bras d'une chemise vient tendrement me tapoter l'épaule. Je sens mon cœur accélérer, je me prépare à bondir comme un fauve. Une raie de lumière m'éblouis et l'espace d'un cours instant je ne vois plus rien. Puis petit à petit je revois clair. Des gazouillis d'enfants se font entendre, tendis qu'on m'attrape le bras pour m'extirper. Je suis bien plus grand qu'eux, même si je suis assez petit et svelte pour mes 17 ans, que voulez vous... quand on passe sa vie enfermé on peut pas s'épanouir non plus. Des caresses douces, des câlins affectueux. Jamais encore je n'avais connus ça. Et suite à ce petit traitement, les ombres semblent perdre du terrain. Je ferme les yeux, ronronnant doucement.

"On t'as trouvé Narciss ! T'es vraiment le roi du cache cache."


j'avais face à moi les trois petites terreurs. La journée avait commencé comme toutes les autres. Je dormais sur un trottoir, les gouttes de pluies tombaient sans interruption, et j'étais déjà complétement trempé, donc pour tout vous dire, ces petites gouttes étaient le cadet de mes soucis. Quand soudain une voix m'interpella.

"Tiens Narciss, encore là à traîner ? T'as rien d'autre à faire ?"


Je reconnaissais cette voix pour l'entendre au moins trois fois par semaine. Une jeune fille me faisait face, elle devait avoir dans les quatorze ans. Des yeux vert en amande, des cheveux brun-roux. Il s'agissait d'une gamine du quartier, accompagné de ses deux petites sœurs, l'une venait d'apprendre à marcher, elle se précipita sur ma queue qui s'agitait mollement pour l’attraper et la serrer, la tirer... Bref lui faire subir le traitement habituel, je dus me retenir de pousser un petit grognement. On me prit le bras, me forçant à me relever, j'étais réveillé en sursaut, encore à moitié endormis. Comment diable vouliez vous que je réagisse ? Cette bande de princesse capricieuse m’entrainèrent une nouvelle fois chez elles. C'était toujours pareil. Il y faisait bon, et une odeur de cire et de bois de cheminé flottait dans l'air. Mais aussi une fournée de cookies tout juste sorties du four. Elles me cachèrent derrière un fauteuil en cuir et partir en direction de l'odeur de gâteau, revenant quelques instant plus tard avec un cookie.

"Tu joue à cache cache et on te donne le cookie ! D'accord ? T'es vraiment pas causant aujourd'hui !"

Je secouais la tête, montrant que j'avais compris.

"D'accord..."


Elles gloussèrent, l'une se posta derrière moi, une autre me prit le bras, la plus petite passa ses bras autour de mon cou, grimpant sur mon dos. Ainsi cerné je n'avais d'autre choix que de les suivre, et c'est ainsi que je m'étais retrouvé à jouer à cache cache... Mais rapidement une jeune femme entra dans la chambre ou je me trouvais avec les enfants, les mains sur les hanches, vêtue d'un tablier ou l'on pouvait lire "Le chef c'est moi" ce dont honnêtement je doutais... Elle lança un regard exaspéré aux gamines, qui la regardaient d'un air désolée.

"Vous me l'avez encore ramené ici ? Combien de fois je dois vous dire qu'on ne ramasse pas ce qui traîne dans la rue ! Si ça se trouve il est un vrai sac à maladie."


Je haussais les épaules, je la remerciais de s'inquiéter de mon état mais j'allais très bien... Si ce n'est mes problèmes mentaux dus aux tests qu'on m'avais fais subir. Elle m'indiqua la porte.

"Merci je commence à connaitre le chemin de la sortie..."


Nous revoilà à la case départ. Par chance j'étais sec (les filles avaient tenus à me rhabiller) et la pluie avait cessé. Je marchais donc un bon moment. On ne faisait pas attention a un hybride, j'étais même pas humain donc on s'en foutait de moi, C'était le premier truc que j'avais appris.
Devant, il y avait des ombres, des monstres, mes cauchemars, derrière aussi, et à droite je ne vous en parlait même pas. Je décidais donc de prendre la gauche. Puis m'orientais ainsi. Au bout d'un quart d'heure je me retrouvais devant un endroit que je ne connaissais guère. J'escaladais un grillage, me laissant tomber dans un endroit totalement inconnu. J'avais vécu toute ma vie dans une cellule, alors question connaissance du monde extérieur... j'en apprenais de jour en jour. Je voyais des enfants courir partout, des tas de trucs qui clignotaient, d'autres qui faisaient du bruit. J'hésitais entre deux choses dont m'avait parlé la fille qui me soignait... Celle là même que j'avais sans doute tué sans le vouloir. Une usine ? Ou une fête foraine ? Je fis un rapide tour avant de m'arrêter devant un stand. Il y avait un bassin, dans lequel les canards tournaient dans une folle danse qui semblait éternelle. Des canards en plastiques multicolore. Mes yeux pétillèrent tendis que je me m'approchais des canards. Un homme était en train de pêcher les petits volatiles. Je m'accroupis devant le bassin, observant les canards tous différents, puis la façon dont l'homme aux cheveux bleu, oui oui bleu, je ne savais pas si c'était encore une hallucination mais je les voyaient de cette couleur ! était en train d'attraper les canards avec une canne. Une fois qu'il en eut attrapé trois on lui offrit un cadeau de son choix. J'étais bien curieux, et j'observais avec émerveillement ces scènes si simple de la vie quotidienne à laquelle je n'avais jamais eu droit. Il choisit une grosse peluche en forme de canard. Assez amusante je trouve. En plus elle semblait douce.
Je me replongeais dans ce tourbillon de canard coloré qui bougeaient doucement, un tendre sourire sur les lèvres. Finalement en dehors du cachot y'avait aussi des trucs sympa... Je sentais un regard sur moi et tourna la tête, en profitant pour le relever. J'étais petit svelte et passe partout, l'une des raison pour lesquelles je n'étais pas habitué à sentir les regards glisser sur moi. Le jeune homme tenant sa peluche dans les bras me regardais, et je faisais de même en retour ! Il s'approchait de moi. Les gens prenaient un mâlin plaisir à tabasser les hybrides sans maître mais là je doute qu'on puisse avoir ce genre de comportement devant les enfants... Je ne bougeais donc pas d'un pousse, sentant mes oreilles se dresser sur mon crâner et ma queue prendre du volume. On m'avait expliqué que les chats gonflaient leur poils pour paraitre plus effrayant, c'était instinctif. Mais le simple mot qu'il prononça suffit à me calmer.

« Jolies »

Sa main s'approchait déjà de mon crâne, ou mes oreilles s'étaient instinctivement aplatit sur mon crâne, un petit sourire flottait sur mon visage... Non lui il semblait comme les gamines, il ne me ferait sans doute pas de mal... Enfin pour le moment.


« Excusez moi. Je me suis laissé emporter. Heu...quel genre d'animal êtes vous ? »


La question me prit au dépourvus, je réfléchis un instant tendis que ma queue se tortillait dans tous les sens, comme un vers, pensais-je. à chaque fois elle semblait prendre vie comme ça. Je fixais mes pieds, avant de replonger mon regard dans le sien.

"Je suis un Neko m'sieur... Mais ça doit être sans importance..."


Déjà je me sentais un peu plus mal à l'aise, je fermais les yeux, priant pour que tout s'efface. Oui j'étais un neko, j'étais aussi un peu fou. J'ouvris et fermais les yeux plusieurs fois, imaginant que tout disparaisse, toute cette fête foraine, mais ça ne marchait pas. Alors je replongeais les yeux dans le bac à canard, m'exclamant avec douceur.

"J'aime beaucoup cet endroit, il a l'air plus innocent que les autres..."
Revenir en haut Aller en bas
Laïhanär Blackdream
I care you !
I care you !
Laïhanär Blackdream


Messages : 77
Date d'inscription : 07/04/2012
Age : 33
Localisation : In your...Nightmares

Chercher l'inspiration dans un monde d'enfants [Libre] Empty
MessageSujet: Re: Chercher l'inspiration dans un monde d'enfants [Libre]   Chercher l'inspiration dans un monde d'enfants [Libre] Icon_minitimeVen 18 Mai - 12:27

    Armé de sa grosse peluche qui lui donnait l'air vraiment ridicule, Laï était heureux. Il flottait sur un petit nuage de bonheur à la pomme et à la vanille aussi. Des gouts aussi étrange que lui. Aussi étrange que de jouer à la pêche aux canards à 24 ans. Il était un grand enfant, il le disait, mais personne ne le croyait, il le clamait haut et fort mais personne ne voulait faire l'effort d'entendre.
    Alors il cessait de le dire, et agissait comme il en avait envie, se moquant bien de paraître fou et completement idiot. De toute façon les gens savait qu'il était fou, les autres le pensait gravement atteint d'idiotie irréversible. C''était bien comme ça. Si tout le monde se mettait subitement à l'aimer, il risquait de ne pas savoir comment r »agir, et il prendrait sans doute peur. Car l'Amour, dans ce monde tordu n'existe pas...s'il avait existé un jour, il n'aurait jamais eu une vie comme celle qu'il avait eu, il n'aurait jamais eu besoin d'aller combler son manque ailleurs et devenir ce qu'il était aujourd'hui...

    Il serra plus fort la peluche contre lui. Il ne devait pas penser aux choses qui fâchent. Pas maintenant. Ce n'était pas vraiment le moment de craquer et de devenir fou. Heureusement pour lui, quelque chose le tira de ses sombres pensées. Des oreilles, une queue qui se balance. Et un sourire, tout petit qu'il dissimula en collant son nez au duvet jaune de l'immense canard. Et sa main qui se leva, avant même qu'il puisse la retenir. Mais il retint son geste au dernier moment, reprenant le contrôle total de son corps. Et s’excusant. S’excusant d'avoir laissé les actes dépasser sa pensée. Il n'avait pas voulu le toucher, ni même lui faire peur. Il vit qu'il se détendit un peu, mais la queue qui fouettait l'air dans le dos du jeune garçon, lui indiquait qu'il n'était pas encore l'être plus rassuré qui existe.

    "Je suis un Neko m'sieur... Mais ça doit être sans importance..."

    Laï secoua doucement la tête, frottant cette dernière sur le plumage doux de son canard fraichement obtenu. Celui-là, il ne le mangeait pas, mais il pourrait se blottir contre lui la nuit, lorsqu'il aurait peur. Peut-être qu'il pourrait le protéger, ce gros canard, le protéger de « Lui » et de ses incessantes attaques.

    -Si je te demande, c'est que c'est pas sans importance ! répliqua Laï

    Non pour lui ce n'était pas sans importance. C'était une réponse qui l'intéressait qu'il attendait du neko. Sinon il ne lui aurait jamais posé la question. Laï ne parlait pas inutilement, il n'aimait pas ça. Quoique...il aimait parler aux hybrides, parce que eux, au moins ils ne jugeaient pas, ils ne cherchaient pas à savoir quel degré d'intelligence il pouvait encore y avoir sous sa tête. Mais ils étaient si mal traités, que cela donnait envie de vomir à Laï. Il n'avait pas assez d'argent pour recueillir tout les hybrides qu'il voyait errer dans la rue, mais...il pouvait les aider. Et des qu'il en avait l'occasion, il le faisait. Il se sentait tellement bien parmi eux. Il aurait voulu en être un...

    -Moi je suis une tortue ! Et je m'appelle Laï.

    Balivernes. C'était visible que ce n'était pas un hybride ! Quoique...avec ses cheveux bleus/verts et ses yeux lilas, on pouvait se poser des questions. Rien n'était naturel, mais ça, tout le monde n'était pas obligé de le savoir après tout. Chacun avait ses petits secrets...

    "J'aime beaucoup cet endroit, il a l'air plus innocent que les autres..."

    Laï posa son regard sur le Neko qui s'était accroupi près de la marre au canard. Il fit signe au vendeur, paya une partie, et tendis la canne à pêche -qui n'était rien de plus qu'un bout de bois sur laquelle on avait attaché une ficelle et un hameçon très épais au bout- au Neko.

    -Tiens tu veux faire une partie ?

    Le tout dit avec un grand sourire radieux, celui d'un enfant qui vient de trouver un compagnons pour jouer à la dinette dans l'immense jardin de sa superbe maison. Il n'avait pas le droit d'inviter des gens, mais c'était pas grave. Pour combler sa solitude, il était près à n'importe quoi. Laï était un peu comme ça. Il fuyait les autres tout en recherchant leur compagnie, il avait peur de blesser tout en restant franc et trop direct avec les autres. Une sorte de dualité bipolaire...une véritable schizophrénie comme les docteur les aime.

    -Ici...c'est le monde des enfants...petits et grands...c'est pour cela, qu'il semble si doux et si innocent comparé au reste de la ville. Moi aussi...j'aime cet endroit...

    Pourquoi ? Parce que « celui qui vit en lui » ici, ne vient jamais. Parce que c'est un endroit qu'il évite comme la peste. Laï savait que tant qu'il resterait ici, il était en sécurité. Et c'est en pensant à ça, que son coeur se fit plus léger. Et qu'il adressa un sourire ravi au Neko, avant de lui demander :

    -Tu as un nom ?

    Il ne lui demanda pas si il avait un maître, seulement si il avait un nom. Il ne voulait pas non plus l’effrayer en parlant des sujets qui fachent. Il n'avait l'air très heureux, ce petit Neko. Laï espérait que ça irait mieux pour lui. Car, il se retrouvait en regardant le brun, il se retrouvait tel qu'il avait été à partir de ses années de pré-adolescent.
Revenir en haut Aller en bas
Narciss
Ronron time !
Ronron time !
Narciss


Messages : 9
Date d'inscription : 23/03/2012
Age : 29
Localisation : Sur le canapèch de Lai la tortue !

Chercher l'inspiration dans un monde d'enfants [Libre] Empty
MessageSujet: Re: Chercher l'inspiration dans un monde d'enfants [Libre]   Chercher l'inspiration dans un monde d'enfants [Libre] Icon_minitimeVen 29 Juin - 18:17

L’homme tenait un énorme canard dans ses bras, la peluche semblait douce, même si elle n’était pas de la meilleure qualité qui soit. Le monde tanguait tout autour de moi, aussi focalisais-je mon attention sur l’homme qui se tenait face à moi. Pour une fois que je ne voyais pas des trucs dingues.. Oui que j’étais pas sous emprise d’un quelconque produit… Enfin ma dernière dose d’ecstasy remontait déjà à un jour… Je devrais sans doute me trouver quelque chose à me mettre sous les crocs d’ici quelques jours. Je devais avoir une sale allure, les yeux cernés, le jean déchiré, c’est sans doute pour ça que j’avais vus pas mal de parents tenir fermement le bras de leur gosses quand j’étais arrivé. Mais l’homme lui semblait s’en foutre comme de sa première peluche, c’était cool de sa part. Je lui dit que j’étais un neko, mais comme dans cette ville une bonne partie de la population se foutait de la vermine qui farfouillaient leur poubelles… Bah je répondais machinalement, pensent qu’il s’agissait que de pur politesse.

-Si je te demande, c'est que c'est pas sans importance !


Un sourire illumina un court instant mes traits, tendis que mes yeux se posèrent sur le sol, Elle aussi elle ne s’en fichait pas, et l’une des rares personnes qui s’intéressaient à moi avait été tué suite à une crise violente par mes soins. Un junkie c’était dangereux…

« Vous êtes bien le premier depuis longtemps à s’intéresser à un chat errant m’sieur. »


Je me recroquevillais sur moi-même sans cesser de le regarder, c’était une habitude que j’avais pris dans ma petite cellule à l’époque ou j’étais cobaye, se serrer tout contre moi-même m’aidais à me sentir en sécurité, c’était comme si je devenais un cocon complétement hermétique. Et les quelques heures passés ainsi me permettait d’ignorer les délires qui secouaient mon être, à mon réveil… Il y avait toujours la belle jeune femme prés de moi, en train de poser une bande de tissus humide sur mon front. C’était à cause d’elle que j’avais renoncé à aimer les femmes… Les hommes eux semblaient plus solide… C’était sans doute le comble pour un hybride de sembler macho, et je ne me considérais même pas comme tel, de toute façon à quoi ça servait ? J’étais un danger publique pour tout le monde.

-Moi je suis une tortue ! Et je m'appelle Laï.


Un petit rire s’échappa de ma bouche l’espace d’un instant, avant que je ne referme subitement la bouche, il pouvait considérer ça comme une moquerie et décider de faire de ma vie un enfer, c’était ça être maître. Et je trouvais ça ignoble de pouvoir influencer ainsi la vie d’autrui… Mais ça c’était la façon de penser d’un minet toxico, qu’est-ce qu’on en avait à foutre ? Mais lui ne semblait pas si méchant que ça, ainsi je lui répondis doucement.

« Ho enchanté m’sieur Laï, moi qui pensais que les tortues avaient toujours leur maison sur le dos… Comme les escargots, vous n’auriez pas oublier quelque chose en vous levant ce matin ? »


Mon regard se perdais dans cette folle ronde des canards multicolore qui barbotaient gaiment en file indienne. C’était mignon, j’passerais bien ma journée ici à admirer le magnifique sourire des gosses ayant gagné un joli cadeau.

-Tiens tu veux faire une partie ?


Il me tendis sa canne, puis paya le monsieur qui tenait le stand, j’écarquillais les yeux avant de m’exclamer précipitamment.

« Vous ruinez pas pour moi monsieur ! Je me serais bien contenté de regarder les autres jouer… Je sais même pas comment on pêche avec ce truc là… »


Mais son sourire était si innocent, si heureux. Comme un gosse devant un maxi sapin de noël. Moi j’avais pas eu d’enfance, c’était sans doute pour ça que même à mon âge… Je continuais à aimer les choses que les enfants adoraient normalement. Les choses colorés, joyeuses, même si je trimballais ma tristesse collé comme un chewing-gum à mes basques.

« Bon… C’est juste parce que c’est vous alors ! »


Je pris la canne, tout en m’approchant du bassin avec un air intrigué. Je l’avais vus lui-même pêcher des canards, et ça semblait pas bien compliquer non ? En fait j’avais peur de n’arriver à en attraper aucun, c’était bête non ?

-Ici...c'est le monde des enfants...petits et grands...c'est pour cela, qu'il semble si doux et si innocent comparé au reste de la ville. Moi aussi...j'aime cet endroit...

Je hochais la tête, souriant de toutes mes dents. D’ailleurs je pensais, un peu tard que voir mes grandes quenottes n’était pas la chose la plus plaisante à voir, puisqu’elles étaient incroyablement pointues.

« J’y resterais bien toute la journée… C’est moins dur que dehors… Mais bon j’ai pas trop le choix… Je devrais retourner à ma petite vie après… »


Je me retournais vers la marre aux canards, jouant avec la canne dans le bassin, finalement c’était pas si dur ! Le premier que j’attrapais était un canard vert. J’étais tellement fière que je me retournais vers Laï avec un grand sourire. J’étais… Heureux je crois…
Avant de retourner à ma pêche. Le suivant était rose. Encore un ! Celui-là était jaune ! Mais… J’avais vus des canards sauvages, ils ressemblaient pas vraiment à ça… En fait c’était des bestioles au plumage brun, et le reste de leur tête était… Vert, mais je préférais les canards là, ils étaient plus mignons. L’homme qui tenait le stand me demanda de choisir une récompense. Je réfléchis un instant, admirant tous ces choses qui m’étaient inconnus, puis mon regard se posa sur quelque chose qui me fit sourire. Je pointais le doigt vers la peluche qui avait attiré mon attention. Une peluche représentant un petit chat noir avec une tâche en forme de cœur blanche sur la poitrine. Une fois mon lot en main je m’approchais de Laï, lui tendant la peluche durement gagnée.

« C’est pour vous remercier de m’avoir payé un tour, comme ça le canard sera pas tout seul ! Et vous pourrez penser à moi quand vous regarderez les deux peluches monsieur tortue ! »


Il me posa une question qui ne fit qu’accentuer mon sourire, ça faisait longtemps que on s’était pas intéressé à moi sous mon nom ! D’habitude c’était ‘saleté’ voir même ‘espèce de con de chat’ Je lui répondis donc.

« Appelez-moi Narciss, on m’a dis que ça m’allait bien… Et je me suis habitué à ce nom. »


Je me rapprochais de lui, les oreilles plaqué sur la tête, le regardant sous toutes les coutures.

« Si c’est pas trop indiscret… Je me demandais ce que vous faisiez là ! Enfin c’est pas mes affaires, mais si vous êtes là pour passer du bon temps je ferais peut être mieux de filer et de vous laisser tranquille. C’était déjà très gentil ce que vous avez fait pour moi. »

Il était gentil… Mais je savais d’expérience que les nekos étaient mal vus, que traîner avec eux pouvait s’avérer être… Un travail plus pesant qu’un loisir.
Revenir en haut Aller en bas
Laïhanär Blackdream
I care you !
I care you !
Laïhanär Blackdream


Messages : 77
Date d'inscription : 07/04/2012
Age : 33
Localisation : In your...Nightmares

Chercher l'inspiration dans un monde d'enfants [Libre] Empty
MessageSujet: Re: Chercher l'inspiration dans un monde d'enfants [Libre]   Chercher l'inspiration dans un monde d'enfants [Libre] Icon_minitimeLun 23 Juil - 15:41

    « Vous êtes bien le premier depuis longtemps à s’intéresser à un chat errant m’sieur. »

    Il faut bien une première fois à tout ! Ce petit bout d'homme en face de lui semblait aussi perdu et hésitant que lui. Les gens autour semblait faire de grand détour, tirant la main de leurs enfants qui hurlaient, parce qu'il voulaient faire une partie de peche aux canards. Comme ils étaient méchants les deux grands adultes peu fréquentables, d'ainsi priver sans même en avoir conscience, les enfats d'un petit moment de plaisir facile.
    La remarque du chat arracha un sourire concilliant à Laï. Autrefois aussi, quand il trainait dans la rue, avec un drapa pour seul vetements, les gens lui demandais pas comment il s'appelait. Il lui demandait juste s'il le faisait bien. Pour le reste, Laï congédia ces images au fond de sa tête, pour ne pas faire de conneries alors qu'il était maître de lui-même pour le moment. Mais il ne pouvait s'empecher de penser que le neko en face de lui, race mise à part, lui ressemblait beaucoup...a ce qu'il était dans sa période noire.

    -Les gens ne savent pas voir sous la surface. Je suis certains que tu as plus de valeur que ce qu'il n'y paraît ! Dit-il avec un sourire.

    C'est qu'en plus qil était certain que c'était vrai. Et même qu'il semblait contente de l'avoir dit. Voilà qu'il frottait de nouveau sa belle frimousse à la peluche tout douce qu'il avait gagné. Il n'en avait jamais eu quand il était enfant...enfant il ne se souvenait pas de son enfance...a chaque fois qu'il essayait, « LUI » revenait à la charge et il sombrait dans une crise de folie particulièrement violente. Alors il avait laissé tombé. Le noir ça fait peur, mais tant qu'il ne mord pas, on a pas vraiment a craindre de se faire manger.

    Il lui dit qu'il était une tortue. C'était magnifique, de voir que même a 24 ans il y a des idées qui ont la vie dure. Il le disait à qui voulait bien l'entendre, qu'il était un hybride et pas un être humain. Cela montrait aussi l'attirance qu'il avait pour les non humain, et l'importance qu'ils avaient à ses yeux. Il se mit a rire quand il lui dit ça, et Laï lui adressa un grand sourire, de petite garçon tout fier de sa bêtise. Mais il se stoppa net, se recroquevillant sur lui même, comme s'il avait peur d'être frapper avant de dire, d'une voix presque hésitante :

    « Ho enchanté m’sieur Laï, moi qui pensais que les tortues avaient toujours leur maison sur le dos… Comme les escargots, vous n’auriez pas oublier quelque chose en vous levant ce matin ? »

    Laï prit une moue pensive, avant de lui dire avec un grand sourire.

    -C'est pas parce que j'ai pas de maison assez petite pour être transporté partout...

    Puis il regarda son kimono, glissa une ain dans sa manche et en tira ses pinceaux, qu'il brandit devant lui, comme si c'était le plus précieux des trésors.

    -J'ai tout ce qu'il me faut sur moi. Le reste, c'est pas utile. Les choses qu'il y a dans une maison, ce n'est que du supperficiel...mais ça...il faut n'avoir rien eu au moins une fois dans sa vie pour e comprendre. Pas vrai ? Demanda-t-il de nouveau tout sourire, comme s'il lui demandait si le ciel avait un nombre quantifiable d'etoile, et qu'il lui exposait sa théorie.

    Puis vint le moment de lui offrir sa partie. Il leva vers Laï un regard presque choqué, lui disant que c'était pas necesaire de se ruiner pour lui, qu'il pouvait se contenter de peu, et puis de toute façon il savait pas comment faire. Puis comme Laïhanär lui adressa un grand sourire, heureux et confiant il fini par accepté, avec quelque reserve tout de même.

    -Je ne me ruine pas, et puis ça me fait plaisir...disons de partager un petit moment sympathique et coloré avec toi.

    Il en faut pour être heureux, et la chanson elle avait pas tort. Une fois qu'on a quelqu'un avec qui passer de bons moment, c'est plus la peine de chercher le pourquoi du comment. On reflechit après coup aux conséquences de nos actes...sur le moment, on profite et puis le reste on s'en fout.
    Il s'approcha du bassin, intrigué. Puis il lui offrit un grand sourire, toute dents dehors. Le bonhomme du stand, avala de travers, et masqua sa toux dans un raclement de gorge assez impressionnant. Que Laï ignora superbement. Il s'approcha un peu plus du neko et lui expliqua comment il devait faire pour chopper les canards. C'était pas compliqué, mais c'était pas facile non plus parce qu'ils bougeaient les méchants. Mais quand on avait compris le truc, et comme y'avait pas de limite de temps, il pouvait prendre son temps pour les attrapper.

    « J’y resterais bien toute la journée… C’est moins dur que dehors… Mais bon j’ai pas trop le choix… Je devrais retourner à ma petite vie après… »

    Laï posa sur lui un regard plus sérieux que jamais, avant de le repporter sur les canard. Dehors...ce chaton vivait dehors. C'est donc pour ça...que...
    Il se mordit la lèvre. Est-ce qu'il avait le droit de le faire ? Il leva la tête vers le ciel. Les étoiles brillaient de milles feux, et pas un nuage à l'horizon. Donc pas de crise d'hystérie dangereuse à craindre. Il pouvait le faire si il en avait envie.
    Il le regarda attraper les canards et les lui montrer avec un grand sourire qui illuminait son visage. Laï fut convaincu d'avoir fait une bonne chose en lui offrant cette partie. Ce serait peut-être un de ses rares bons souvenirs, mais au moins il garderait une bonne image de ce parc. Une expérience colorée et réelle, et pas seulement observé de loin.
    Il choisi son lot, tandis qu'il essuyait son kimono de la possible poussière qui pouvait s'être posée dessus. Quand il le vit revenir vers lui, il lui fit un grand sourire.

    -Alors tu t'es bien amusé ? Demanda-t-il tout sourire.

    Puis le neko, lui tandis sa peluche, en disant :

    « C’est pour vous remercier de m’avoir payé un tour, comme ça le canard sera pas tout seul ! Et vous pourrez penser à moi quand vous regarderez les deux peluches monsieur tortue ! »

    Laï secoua la tête en serrant son canard dans ses bras.

    -Garde le. Comme ça tu sera pas tout seul, et puis tu pourras serrer quelque chose dans tes bras le soir. Moi, je t'oublierais pas. Et puis tu sais, si tu te sens seul le soir, tu peux venir chez moi...j'ai de la place, c'est pas ça qui manque...j'en ai même trop...et puis tu serra le bienvenue. Je t'aime bien tu sais, tu es gentil...et...puis...j'ai l'impression de me voir à trevers toi...je me compare pas hein...mais j'ai pas envie de te savoir dans la rue...et comme je t'aime bien j'ai envie de t'aider et...

    Il s'arreta en plein milieu de sa phrase, en lui lançant un regard percutant. Genre ça allait forcer le neko a lui dire oui. Quoique non, il voulait pas lui faire peur. Il voulait l'inviter, pas lui forcer a faire quoique ce soit.
    Puis je lui demandais comment il s'appellait. Mettre un nom sur le visage d'une personne, pour Laï c'était important. Aujourd'hui c'était vraiment important. Les clients qui étaient passé dans son lit, il ne prenait la peine de demander le nom, c'était pas important...mais aujourd'hui, il avait besoin des noms pour voir que tout ce qu'il vivait c'était réel.

    « Appelez-moi Narciss, on m’a dis que ça m’allait bien… Et je me suis habitué à ce nom. »

    -Et bien soit alors. Va pour Narciss. Moi c'est Laïhanär...mais appelle moi Laï, c'est plus court et je prefère. Enfin je te l'ai déjà dit...je radote comme un vieux...

    Puis il se rapprocha de lui, le regarde de haut en bas, de bas en haut, par derrière, par devant, en diagonal et tout ce qu'il fallait pour qu'aucun milimètre de son anatomie. Laï, se sentit un peu rougir, mais ne broncha pas, et subit l'examen avec brio. Enfin il l'esperait, il n'allait pas tarder a le savoir, n'est-ce pas ?

    « Si c’est pas trop indiscret… Je me demandais ce que vous faisiez là ! Enfin c’est pas mes affaires, mais si vous êtes là pour passer du bon temps je ferais peut être mieux de filer et de vous laisser tranquille. C’était déjà très gentil ce que vous avez fait pour moi. »

    Laï secoua doucement la tête, en lui adressant un doux sourire. Il ressera sa prise sur le canard, et repondit à Narciss, sans perdre son sourire.

    -Je suis peintre. Et je dois peindre quelque chose avec pour thème l'enfance...je n'avais pas d'inspiration alors je suis venue ici, en pensan que ça pourrait m'aider. Mais tu me derange pas...bien au contraire. Y'a qu'ici que je peux m'amuser tranquille, sans qu'IL m'embête...et puis je te l'ai dit...je t'aime bien...d'ailleurs...

    Il attrapa Narciss par la main, et l'entraina un peu avant dans le parc, jusque devant une marchance de barbe-a-papa. Il acheta deux, et en donna une Narciss.

    -Tiens ! Goute ça, c'est super bon...enfin si tu aime le sucre je sais pas...

    Puis il regarde autour de lui, le prit par le bras, et l'entraina, plus doucement cette fois, vers la grand roue.

    -La dedans. Tu viens ? J'ai...peur d'y aller tout seul...

    Et il avait un ton tellement enfantin quand il disait que ça en était risible. Laï venait de perdre presque 14 ans de sa vie, et retombait en enfance pour profiter de tout ce que la vie lui avait enlever. Il tourna la tête vers Narciss, avec un sourire en tranches de courge. Bref, la le petit artiste peintre, il était tout heureux, tout content. Finalement cette virée au parc d'attaction c'était peut-être pas une si mauvaise idée.
Revenir en haut Aller en bas
Narciss
Ronron time !
Ronron time !
Narciss


Messages : 9
Date d'inscription : 23/03/2012
Age : 29
Localisation : Sur le canapèch de Lai la tortue !

Chercher l'inspiration dans un monde d'enfants [Libre] Empty
MessageSujet: Re: Chercher l'inspiration dans un monde d'enfants [Libre]   Chercher l'inspiration dans un monde d'enfants [Libre] Icon_minitimeJeu 2 Aoû - 1:02


-Les gens ne savent pas voir sous la surface. Je suis certains que tu as plus de valeur que ce qu'il n'y paraît !

Un petit rire m’échappa, un rire remplit d’amertume, pas pour lui, non ! Comment aurais-je pus ? J’avais été enfermé dans un labo toute ma vie, j’avais été drogué, pour tester de nouveaux medocs… Ma vie ? C’était un grand néant, mais je le vivais très bien… J’avais tué la seule fille que j’aimais, alors de la valeur… Je n’en étais même pas sûr que ce mot puisse être utilisé pour moi. Je le regardais, souriant doucement, secouant la tête.

« Vous êtes bien le seul à être persuadé de ma valeur… Car même moi je n’arrive pas à y croire m’sieur Laï. »

Calme, relaxé, je lui lançait un regard doux, mais sans trop être expressif, les humains ils aimaient pas que leur neko soit anormal, donc jamais personne ne voudrait de moi, j’étais maigrelet, j’avais de grosse cernes sous les yeux, un teint blafard, qui voudrait de ce genre de créature ? Quand on voulait un hybride, on voulait qu’il en mette plein la vue, et dans le bon sens du terme. Moi je rentrais pas dans cette définition et je le savais, j’ignorais tous ces regards méprisants qui coulaient sur moi parce que j’en avais l’habitude, je savais à quoi m’attendre ! Mais ça ne m’empêchais pas de me sentir blessé, de me sentir mal ! Y’avait que cet humain qui s’était montré gentil avec moi, alors autant être nature avec lui, ne pas montrer les dents, ne pas tomber dans un… Nouveau trip de mauvais gout !

-C'est pas parce que j'ai pas de maison assez petite pour être transporté partout... J'ai tout ce qu'il me faut sur moi. Le reste, c'est pas utile. Les choses qu'il y a dans une maison, ce n'est que du superficiel...mais ça...il faut n'avoir rien eu au moins une fois dans sa vie pour e comprendre. Pas vrai ?


Je regardais les pinceaux qu’il exhibait, je savais que c’était des pinceaux, parce que un homme avait traîner avec moi un moment, un petit moment, c’était un artiste de rue, et il m’avait montré de quoi il était capable, je lançais un regard brillant de curiosité vers lui et ses pinceaux.

« Ho ! Vous êtes peintre ? En voilà un bon métier ! J’adorerais voir ce que vous faites comme tableau… Vous savez, j’ai jamais vraiment sus ce qui poussait les gens à être superficiel… ça m’est inconnu, j’ai jamais rien eu a part mes fringues sur la peau… »


Sa réplique d’après m’arracha un large sourire, il voulait passer un moment ‘coloré’, intéressant… Intrigant ? Plaisant ! Je pris une grande inspiration.

« Ce lieu il est tout coloré… Mais moi je suis tout noir, est-ce que j’ai ma place ici ? »

Je hochais silencieusement la tête, persuadé que j’y avais au final ma place, avec lui, parce que lui, à défaut des autres voulait bien et tolérais ma présence… Ce qui était si rare… Elle aussi elle tolérait ma présence, mais elle, elle était morte à cause de ça. Mais je n’étais plus complétement pété et donc, heureusement, il serai t en pseudo sécurité, je ne risquais pas de lui faire de mal.

-Alors tu t'es bien amusé ?

J’enfouit un instant le nez contre la peluche, c’était doux… ça sentait bon… ça rassurais, on avait l’impression que cette peluche toute simple pouvait éloigner dans le noir le mal… Oui parce que il y avait plein de méchants dans la rue à la nuit tombée… Mais j’avais décidé que ce serait un cadeau pour Laï !
Je hochais vigoureusement la tête avant de rire. Un rire franc et doux qui ne venait pas souvent.

« Ho oui ! C’était génial ! Génial ! »


Je poussais un petit soupir quand il refusa mon cadeau, je me sentais mal parce que moi j’avais rien à lui offrir, a part ma présence, et je savais d’expérience que ma présence n’était pas un véritable cadeau en soit, mais jusqu’à ce qu’il exige que je le laisse seul.

-Garde le. Comme ça tu sera pas tout seul, et puis tu pourras serrer quelque chose dans tes bras le soir. Moi, je t'oublierais pas. Et puis tu sais, si tu te sens seul le soir, tu peux venir chez moi...j'ai de la place, c'est pas ça qui manque...j'en ai même trop...et puis tu serra le bienvenue. Je t'aime bien tu sais, tu es gentil...et...puis...j'ai l'impression de me voir à travers toi...je me compare pas hein...mais j'ai pas envie de te savoir dans la rue...et comme je t'aime bien j'ai envie de t'aider et...


Ce fut donc à mon tour de me blottir contre la peluche, fuyant son regard, hésitant. Une maison ? Après tout ce que j’avais fais j’en méritais une ? ça c’était une bonne question, excellente… Je lui adressais un sourire timide avant de cligner doucement des yeux. Cherchant quoi lui dire pour ne pas paraître trop sans gêne, puis abandonnait, c’était trop dur de se faire passer pour ce qu’on était pas !

« Dans la rue… Il va finir par s’abimer, comme vos souvenirs monsieur ! Parce que vous aurez autre chose à faire qu’à penser à ‘Ce sac à puce ambulant’ mais si cela vous fais plaisir alors je viendrais ni vu ni connu chez vous ! Pour votre plus grand plaisir ! Pister un hybride tortue sera facile, je ne pense pas qu’il y en aura beaucoup, si vous laissez une porte ou une fenêtre ouverte… Je pourrais aisément m’y glisser, faites-moi confiance ! »


Ho il s’était arrêté en pleins milieux de sa phrase, mais mon petit doigt s’était dressé jusqu’à mon oreille pour me murmurer l’idée qui trottait dans sa caboche, et elle m’avait apparus comme une merveilleuse proposition, quelque chose qui disait ‘ha, comme ça on pourra se revoir’ Et cela me rassurais, me fis sourire avec émerveillement.

-Et bien soit alors. Va pour Narciss. Moi c'est Laïhanär...mais appelle moi Laï, c'est plus court et je prefère. Enfin je te l'ai déjà dit...je radote comme un vieux...


Une petite moue incertaine prit place sur mon visage, comme si j’avais peur ou que je craignais quelque chose, et en effet j’avais peur de faire une grosse gaffe… Je rougis un peu lui lançant un regard curieux.

« Ce qui veut dire… Que je dois te tutoyer ? Et que ça te dérange pas ? »


Là il venait de me scotcher, ma bouche s’ouvrait et se fermait sans que je parvienne à ajouter quoi que ce soit ! Je me balançais sur mes pieds, ma queue se balançant en un rythme que moi seul, et mon cerveau détraqué pouvait entendre ! Oui j’étais un être à part, évoluant dans son propre monde ! Me dire que quelqu’un voulait entrer dans cette petite sphère personnelle me coupais la chique et me surprenais vraiment… En fait… C’était jamais arrivé !

-Je suis peintre. Et je dois peindre quelque chose avec pour thème l'enfance...je n'avais pas d'inspiration alors je suis venue ici, en pensan que ça pourrait m'aider. Mais tu me derange pas...bien au contraire. Y'a qu'ici que je peux m'amuser tranquille, sans qu'IL m'embête...et puis je te l'ai dit...je t'aime bien...d'ailleurs...
Tiens ! Goute ça, c'est super bon...enfin si tu aime le sucre je sais pas...

Il me prit par la main sans que je puisse réagir et m’entraina à sa suite chez un vendeur qui nous fournit… Quelque chose d’étrange ! En fait on aurait dis un gros mouton de poussière ! Rose ! Ou plutôt un nuage… Un nuage qu’on aurait pus toucher, et cette chose me faisait ouvrir gros les yeux, je glissais un regard timide vers lui, ignorant quoi en faire puis singeait ses gestes, on le prenant dans la main… Et ça collait ! Puis on le portait à sa bouche, et.. On attendait que ça fonde dans la bouche ! Une mine enfantine et émerveillé, tout sourire lui apprit sans doute que appréciais ça ! Je m'exclamais :

« J’ai l’impression qu’on a prit toute la joie du parc et qu’on en a fait un nuage… »

J’ajoutais d’une petite voix , esquissant un sourire.

« et maintenant c’est clair ? Tu sais quoi peindre ? Je n’ai pas eu d’enfance, alors aujourd’hui toi, tu m’en as offert une… Avec une barbe à papa et une pêche au canard, amusant hein ? Voilà maintenant à quoi sera lié le mot enfance pour moi. »

Il me prit par le bras et m’entraîna à sa suite, je le suivais, docile, sans me rendre compte qu’un petit bruit de moteur s’échappait de ma gorge, un ronronnement… Pur et simple, ça c’était parce que aujourd’hui c’était un jour heureux ! Autant en profiter un maximum et m’en mettre plein les mirettes ! Il me montra un grand manège, tout clignotant, tournant sur lui-même à une cadence plutôt lente.

-La dedans. Tu viens ? J'ai...peur d'y aller tout seul...


Je hochais la tête, lui prenant la main dans un geste innocent, presque naturel, et répliquais d’une voix douce et apaisante.

« Alors suis moi, et vient avec moi ! On va essayer ! »


On nous mis dans une des nacelles, le vertige je n’en avais jamais souffert, en fait je m’étais toujours demandé si je retomberais sur mes pattes… Mais ce n’était pas le jour pour y répondre ! Le manège démarra, et nous nous envolions doucement mais surement dans les aires, comme des ballons… On tournait. Je lui lançais un regard avant de lui montrer un attroupement de maison, pas loin de l’entré du parc.

« regarde ! C’est là que je dors en ce moment ! Et puis là bas… C’est mon ancien quartier, il était moins riche, donc on me bottais pas le train dés qu’on me tombais dessus ! »


Puis je plongeais mon regard insouciant dans le siens avant de lui demander doucement.

« Dis moi Lai ! T’en sais plus que moi là-dessus… Il s’appelle comment ce manège ? »


Revenir en haut Aller en bas
Laïhanär Blackdream
I care you !
I care you !
Laïhanär Blackdream


Messages : 77
Date d'inscription : 07/04/2012
Age : 33
Localisation : In your...Nightmares

Chercher l'inspiration dans un monde d'enfants [Libre] Empty
MessageSujet: Re: Chercher l'inspiration dans un monde d'enfants [Libre]   Chercher l'inspiration dans un monde d'enfants [Libre] Icon_minitimeJeu 9 Aoû - 13:16

« Vous êtes bien le seul à être persuadé de ma valeur… Car même moi je n’arrive pas à y croire m’sieur Laï. »

Laï le fixa d'un air peu amène, avant de secouer la tête en levant les bras en l'air. Cette façon de penser l'agaçait, parce que c'était la même que LA sienne. Et il savait combien cela faisait mal de se rabaisser chaque jour, sans jamais avoir quelqu'un pour dire le contraire. Notre vie n'avait ensuite plus aucun sens ni aucune valeur. Et on se senait si petit dans un monde trop grand qui ne voulait pas de nous.
Laï poussa un soupir, qui ressemblait plus à un grondement qu'autre chose au final.

-Et bien je serais le seul a croire que tu as de la valeur, cela m'est égal. Je sais ttrop bien, ce que ça fait d'être plus bas que terre...mais si je dois être le seul a te tendre la main et a te dire que tu peux te relever aussi, et bien je m'en fou...je le ferais...même si tu y crois pas, et que tu dis que ça sert à rien...

La vague de colère qu'il venait de ressentir s'était éteinte aussi vite qu'elle était venue. Et cela le laissait un instant chacelant, vie à l'intérieur. Il lui adressa un regard doux, auquel Laï repondit par un grand sourire.
Il savait trop bien ce que c'était de dormir dans a rue lorsqu'on a trop bu, d'être tellement drogué qu'on ne savait même plus comment parler, ou d'être tellement accro a une chose que d'imaginer vivre sang vous faisait faire des crise d'hystérie enorme, au point que cela vous ruine la santé à petite feu.
Il avait été au bord du gouffre, il avait plonger dedans avec un entrain qu'un athléte aurait eu du mal à fournir...et la remontée avait été aussi lente et douloureuse que si on lui avait demander de se couper les doigts un par un avec un couteau rouillé.
Il s'en était sortit, mais dans quel état...qu'est-ce que la vie avait de lui...un fou, un schysophrène maniaco-depressif, capable d'hystérie impressionnante quand vient la pluie, avec une peur bleue des Inu, qui rêve d'une enfance qu'il n'a jamais eu...et nymphomane en sommeil, qui peut basculer avec un grain de poussière en trop sur une balance emotionnelle trop instable pour être fiable. Alors...même s'il avait conscience de tout cela, il ne pouvait rien y faire. Rien.

Et savoir que Narciss était un peu comme ça, l'aidait à se sentir moins seul et un peu utile. C'était peut-être hypocrite dit comme ça, et méchant...mais Laï ne pensait pas à mal. Au contraire, il n'avait qu'une envie c'était l'aider.

Puis la conversation tourna sur un autre sujet. Ses pinceaux, ses eventuelles toiles...et sa maison. Laï eu un sourire.

-Je veux bien tout te montrer, si tu accepte de venir chez moi !

Laï glissa une nouvellemain dans sa manche de son kimono et en sortit un roueau de feuille qu'il deplia. Il prit un crayon, regarda Narcisse de haut en bas, le stand de canard, et quelques minutes après, il tracçait des traits sur sa feuille, qui s'obstinait a vouloir se rouler de nouveau. Il pesta un instant, puis au bout d'une dizaine de minutes, il avait obtenu le resultat qu'il voulait. Il passa son doigts sur certains traits, pour les rendre moins visible, et donné un effet d'ombre, et le tendis a Narciss.

-Tiens c'est pour toi...et ce cadeau là ne coute rien...tu n'as pas le droit de refuser.

Il haussa les épaules ensuite, avant de dire.

-Moi je sais pourquoi on le devient, mais j'ai jamais compris ce que ça rapportait de l'être, sinon d'être seul. J'ai une maison, de l'argent...je ne manque de rien...mais pourtant, je n'en suis pas plus heureux...Ma vie sociale est un vrai trou noire...et pourtant...elle était si pleine autrefois...

Laï lui offrit un grand sourire et hocha la tête. Oui il avait sa place ici. Il le prit par la main et l'entraina dans le parc pour lui montrer qu'il avait sa place ici.

-Un parc d'attraction c'est bien plus beau la nuit...en journée il semble si pâle...et la nuit il fait noir. Alors tu as tout autant ta place ici, qu'ailleurs. Et là aussi, c'est interdit de dire le contraire. Tu vas t'amuser, et tu penseras aux choses qui fachent ensuite.

Il se mit a rire, et Laï eut un grand sourire triomphant presque. Oui Narciss c'était amusé, et cela lui suffisait amplement. Il avait été heureux, quelques minutes dans vie, dans un endroit où il pensait ne pas avoir de place. Et Laï allait lui montrer que ce n'était pas le cas. Pour quelques heures encore, parce qu'il comptait bien profiter de chaque attraction avec le neko, sans tenir compte du regard des autres.
Et Laï lui dit qu'il lui offrait un toit, une maison. Un endroit où rentrer avec une personne qui pourrait s'inquieter pour lui. Un endroit où dormir sans avoir froid. Il lui offrait tout ça parce qu'il l'aimait bien. Et puis de toute manière il ne fermait jamais la porte de chez lui alors...il pourrait y aller quand il voulait squatter la chambre de Laï ou même le canapé. Ou encore n'importe qu'elle chambre, sauf celle Maelys. Parce qu'il avait promis à la jeune paonne qu'elle aurait son petit coin a elle, ou personne ne viendrait jamais y mettre son nez. Et c'était une promesse qu'il comptait bien tenir même s'il ne pourrait pas tenir toutes celles qu'il lui avait faites.

« Dans la rue… Il va finir par s’abimer, comme vos souvenirs monsieur ! Parce que vous aurez autre chose à faire qu’à penser à ‘Ce sac à puce ambulant’ mais si cela vous fais plaisir alors je viendrais ni vu ni connu chez vous ! Pour votre plus grand plaisir ! Pister un hybride tortue sera facile, je ne pense pas qu’il y en aura beaucoup, si vous laissez une porte ou une fenêtre ouverte… Je pourrais aisément m’y glisser, faites-moi confiance ! »

Laï secoua la tête, puis d'approcha du neko. Il lui releva la tête et lui adressa un sourire éclatant. Le jeune artiste était heureux, et il le lui montrait. Narciss pourrait se targuer plus d'être l'un des tout premier véritable ami de Laï, si jamais il le supportait assez longtemps pour ça.

-Tu sais...j'ai une bonne memoire...je n'oublie que les mauvaises choses...et tu n'es pas l'une d'elle. Et au fond...je crois bien que je suis plus atteint que toi. Parce que ce qui ne se voit pas pas peut faire encore plus mal. A toi, je ne te promettrais pas d'être le meilleur maître qui soit...parce que tu peux comprendre...mais je peux essayer d'être un mai, malgré mes nombreux defaut, et mes problèmes...

Puis il lui prit la main et l'entraina vers d'autres attracation, tout en lui disant :

-Je ne ferme jamais ma porte à clé. Jamais. Et la seule pièce où tu ne devras pas aller, est la chambre de Maelys. Tout le reste de la maison est en libre accès...a toi comme a tout ceux qui veulent y aller.

Et voilà. Il l'avait dit. Il avait reussi a dire a quelqu'un qu'il avait de nombreux problèmes. Même s'il n'avait pas envie pu dire lesquel. Mais au moins deux personnes sur cette terre savait qu'il n'était pas normal. Il y avait bien trop de zones peinte en noire dans sa vie pour qu'on puisse lui dire qu'il avait un parcours exceptionnel et qu'il était un être exceptionnel...
Et puis vraiment, il appreciait ce neko avec qui il avait passé tout juste une heure. Il l'appreciait vraiment. Alors il n'allait pas le renvoyer d'un geste de la main. Et il savait, comme il était que le nez était au milieu de la figure, que si un jour il craquait, il pourrait toujours se tourner vers lui, parce que lui il pourrait comprendre. Laï avait vraiment le sentiment de se revoir, des années en arrière en regardant Narciss. Il n'avait tué personne, mais en même temps il n'avait jamais aimé personne...il avait été abrutis par tellement de drogues, et tellement de sexe qu'aujourd'hui il marchait une corde raide qui ne demandait qu'à craquer.

Le neko lui posa ue question qui le tira brutallement de ses pensées.

« Ce qui veut dire… Que je dois te tutoyer ? Et que ça te dérange pas ? »

-Tu dois, tu peux, et ça ne me derange pas le moins du monde. Je te les dis, je t'aime bien...et je n'aime pas qu'on me servent du Monsieur...ça fait trop vieux et trop coincé !

Mais il ne lui laissa pas le temps d'enregistrer l'information et d'être sideré par elle. Il lui tendais un nuage de sucre tout rose. Lui en arrachait des moceau qu'il fourrait dans sa bouche avant de se manger les goigts pour recuperer ce qui s'y collait. Son expression suffisait à Laï. Le neko semblait vraiment heureux, et il comptait bien lui faire profiter à fond de sa soirée, tant qu'il le pouvait encore. Ici, il pouvait le faire. Ici il pouvait autant profiter que Narciss, et il n'allait pas s'en priver. Il avait de l'argent, qu'il ne savait même pas comment depenser, à part pour remplir son frigo ou bien pour acheter son matériel à dessin. Alors une nuit au parc, il allait depenser compter, pour une fois qu'il se faisait plaisir tout en rendant une personne heureuse...dit comme ça, c'était étrange...mais c'était la vérité.

« J’ai l’impression qu’on a prit toute la joie du parc et qu’on en a fait un nuage… »

Puis il ajouta, tout doucement, avec un sourire au lèvre qui noua la gorge de l'humain qui l'écoutait. Pour peu, il aurait pleurer, en le serrant dans ses bras. Il se contenta d'un sourire, tramblottant aux entournures.

« Et maintenant c’est clair ? Tu sais quoi peindre ? Je n’ai pas eu d’enfance, alors aujourd’hui toi, tu m’en as offert une… Avec une barbe à papa et une pêche au canard, amusant hein ? Voilà maintenant à quoi sera lié le mot enfance pour moi. »

Laï hocha doucement, la tête, et du attendre un peu pour lui repondre, car il avait la gorge trop nouée pour dire quoi que ce soit.

-Oui je sais quoi faire maintenant. Grâce a toi...

Il lui offrit un petit sourire.

-Si j'ai pu réellement t'offrir ce que tu dis, alors je suis la plus heureuse des tortues ce soir. Je ne me souvient pas de mon enfance...et j'ai pas une vie toute rose, alors, je revis la mienne ce soir, en même temps que toi. J'avais presque oublier ce que ça faisait de s'amuser avec un ami...

Il se mit a ronronner tandis qu'il l'entrainais vers la grande roue. Laï se mit à rire, en essuyant d'un revers de manches, les larmes traitresses qui commençaient a couler sur ses joues. Il inspira un grand coup, pui se sentit mieux. Le bonheur, c'était tout simple. Et il fallait en profiter un maximum.
I montra a Narcisse le manège dans lequel il voulait monter, mais, il ignorait pourquoi, il avait peur de grimper la dedans tout seul. Même si on lui garantissait la plus belle vue de la ville, de nuit, une fois en haut, il avait peur d'y entrer et a chaque fois qu'il était venu, de jour comme de nuit, il n'avait pas pu entrer dans la nacelle.

Il me prit par le bras et m’entraîna à sa suite, je le suivais, docile, sans me rendre compte qu’un petit bruit de moteur s’échappait de ma gorge, un ronronnement… Pur et simple, ça c’était parce que aujourd’hui c’était un jour heureux ! Autant en profiter un maximum et m’en mettre plein les mirettes ! Il me montra un grand manège, tout clignotant, tournant sur lui-même à une cadence plutôt lente.

« Alors suis moi, et vient avec moi ! On va essayer ! »

Il lui prit la main, sans lui laisser le temps de dire ouf. Et une minute plus tard la nacelle grimpait vers le ciel. Les etoiles semblaient si proches, et si lointaines en même temps. Et Laï sentit la panique grimper en flèche, quand il osa jetter un coup d'oeil vers le bas. C'était donc ça. Il avait la trouille de tomber. Mais s'il mettait de coter cette peur de gouffre noir en dessous de lui, il trouva agréable ce moment calme. Il avait simplment peur de tomber dans le noir, comme il avait peur de faire une rechute. C'était tout con...mais c'était comme ça. La panique s'appaisa, quand Narcisse, lui parla. Il n'était pas tout seul, et la peur avait le lui faire oublier. Il n'était pas tout seul !

« Regarde ! C’est là que je dors en ce moment ! Et puis là bas… C’est mon ancien quartier, il était moins riche, donc on me bottais pas le train dés qu’on me tombais dessus ! »

Laï plissa les yeux pour voir les endroit que Narciss lui indiquait, puis lui indiqua à son tour un endroit.

« Moi j'habite la bas. Ma maison tu peux pas la rater, elle semble toute simple de dehors, mais dedans il y a plein de couleurs partout. Et puis, personne te donnera de coup si tu traine la bas...»

Puis il plongea son regard dans celui de la tortue qui n'en était pas une.

« Dis moi Lai ! T’en sais plus que moi là-dessus… Il s’appelle comment ce manège ? »

-C'est une Grande-roue. C'est tout simple comme nom...

Ils arrivèrent en haut, et Laï poussa un cri de gamin, un exclamation, qui fit rire les personne en dessous. La vue une fois tout en haut était sublime. On avait l'impression de voir le ciel en haut et son reflet en dessous. Les lumières de la ville scintillaient, mais la nuit mangeait les maisons, et ne laissait qu'une immense coin de lumières scintillantes comme des lucioles. Laï savait quoi peindre quand il allait rentrer. Il avait trouver son inspiration, un ami, et il était heureux.

Le tour prit fin presque trop tôt. Mais cela ne rongea pas le bonheur de la tortue, qui au contraire, sauta au coup de Narciss en lui disant « merci », en riant de plus belle. Puis il l'entraina vers une autre attraction, moins romantique, moins calme...puisque c'était les montagnes russes.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Chercher l'inspiration dans un monde d'enfants [Libre] Empty
MessageSujet: Re: Chercher l'inspiration dans un monde d'enfants [Libre]   Chercher l'inspiration dans un monde d'enfants [Libre] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Chercher l'inspiration dans un monde d'enfants [Libre]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Et si le ciel était rose à rayures ? Bienvenue dans le monde d'une hybride.
» Le magnifique temps..pour embêter son monde. (PV. Alexander Jones.)
» Nageons dans le bordel. [Liem Ahn.]
» Une petite neko dans le noir...
» La Beauté, enfermée dans une cage dorée [PV Maelys]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
R'Neko's Time :: ° En dehors de la ville de Jitsu - Le continent Heiwa ° :: Fête foraine-
Sauter vers: