Avec ma nouvelle louve ~

Lieu d'habitation d'edward ...

Je me mis donc à marcher dans l'immense allée bordée de petits arbre taillés, sur une terre ocre lisse, ou mes pieds faisait des petits cratère. Le jardinier allait s'empresser de nettoyer après mon passage, et l'allée serais de nouveau propre comme un sous neuf...

Je jetta un coup d'oeil à la louve à mes côtés.

- Tu sera donc au potager en premier lieu, on vera après ce que je vais faire de toi. Te revendre à un bon prix peut-être..?

Nous entrâmes dans la batise aux murs blancs et sable, puis je me dirigea tout droit vers la cuisine. la cuisinière me salua, et m'annonca le menu du soir même , et m'annonça qu'elle allai me préparer un déjeuner en vitesse. Hum.. Cette femme était un vrai cordon bleu ! Je le remercia, et passa dans une pièce adjointe à celle-ci. Il ya avait de grande cage, double.
Je désigna la dernière du menton.

-voilà la tienne kim.

J'ouvris grands les yeux en découvrant la superbe allée, bordée de magnifiques arbres taillés, d'une terre parfaite pour cultiver. Cependant celle ci était un peu sèche, je le remarquais de suite.
- Tu sera donc au potager en premier lieu, on vera après ce que je vais faire de toi. Te revendre à un bon prix peut-être..?
Le jardinier passa derrière moi et nettoya à quelques centimètres de mes talons.
J'avais un peu mal aux pieds, à cause de ce séjour affreux à l'animalerie qui avait courbé mes pieds/pattes.
Je n'ajoutais rien après les paroles d'Edward, puisque je n'avais rien à dire. C'était le maître qui choisissais, pas moi. Néanmoins, j'hochais la tête et continuais de le suivre comme un bon petit toutou.
Je sens que cette nouvelle vie va être épuisante...
-voilà la tienne Kim.
nous étions passés devant une cuisinière, que j'avais saluée en inclinant dignement la tête d'un geste amical et serein, puis nous étions arrivés devant...
Ma cage.
Elle était composée d'épais barreaux en fers, et ornée de légers symboles colorés et de dorures.
C'était plutôt une belle cage, mais ça en restait une tout de même... je serais donc enfermée la dedans ?
Je comme,ce à croire que j'ai eue tords de refuser de voler le café du vendeur de l'animalerie...
- Elle... Elle est très bien... Fis-je en palissant un peu.

Je sourit en la voyant mal à l'aise devant sa cage. Pourtant, elle était spacieuse et large, propre, ce qui vallais la peine d'être souligné.
De nombreux maitre laissait leur animaux ou hybrides dans la crasse, ce qui me répugnait. L'odeur emplissait les narines dès que l'un d'eux s'approchaient, et c'est en plus pas hygénique. Bonjour le nombre de microbes là dedans !

Je tira une lourde porte en bois, donnant sur un jardin caché à l'arrière, et on viyait que les cages continuaient dehors. Je sourit à Kim.

-Voilà le reste de la cage.

Il y avait deux chaises, un petit abris, l'endroit pour dormir étant dedans.

J'écarquillais les yeux en voyant le petit jardin et mon sourire réapparut sur mon visage.
- Un petit jardin !
je joignit mes mains, contente, et tellement impulsive que je suis...
Je pris mon maître dans mes bras et l'enlaça.
Cela ne dura que quelques secondes, car je me retirais de suie après, je devint rouge de honte et baissais la tête vers le sol, confuse.
Ah ! J'étais horriblement impulsive. Et cela m'avait valut de nombreux problèmes. je me souvint avoir enlacé le facteur une fois, celui-ci l'avais bien pris et avait rit. Mais par exemple, quand j'avais enlacé le livreur, celui ci l'avait très mal prit, et avait faillit porter plainte...
A quelle gourde... Je soupirai et bégueillais.
- J...Je suis désolée Monsieur...

Je souris en la voyant observer le jardin. elle avait l'air pleine de vie, de sourire..! Une fille assez ... Sympathique.
Je secoua la tête : pas une fille, une hyrbide.
Puis, elle se jetta sur moi, et me serra dans ses bras. Je me tendis, et écarquilla les yeux et étouffa un cri. Elle me serrais dans ses bras.
Cette hybride... me touchai, me tennait contre elle !
Puis elle me lâcha enfin, et parut très gênée. Attendrit, je rit soudain :

-Ce n'est rien !

Je l'entendis rire, et relevais la tête vers lui, surprise, les yeux ronds.
-Ce n'est rien !
Quoi ?! il ne m'en voulait pas ?! Lui, mon maitre, celui dont je devais être bien en dessous...
Oh mon dieu ! Quelle chance j'avais ! Quel maître gentil !
Ca me redonnais envie de lui faire un câlin, mais evidemment, je n'en fis rien.
- Ah ? Vous ne m'en voulez pas ? Merci beaucoup !

Je ris de nouveau, et un laquais vins, pour présenter à ma louve sa nouvelle tenue. Une robe bleu et blanche toute simple, mais assez classe, pour que personne ne puisse faire de commentaire. Je la pris des mains du laquais, et lui tendis.
- Vous devez mettre ça, Kim.. Sauf bien sûr pour aller dans le jardin, que vous avez l'air d'apprécier.
Je lui fis un petit clin d'oeil, et sortis pour la laisser se changer, attendant devant la porte pour lui donner ses instructions, une fois qu'elle sera changée.

- Vous devez mettre ça, Kim.. Sauf bien sûr pour aller dans le jardin, que vous avez l'air d'apprécier.

J'observais la robe. Sans un mot, mes yeux balayait sa surface lisse et agréable. Un sourire apparut sur mes lèvres. J'aimais les robes, toutes ces choses féminines, j'en avais été privée. A la ferme, mieux vaut revêtir des bottes en caoutchouc et un vieux pantalon, plutôt qu'une jolie robe printanière, sous peine de se retrouver couvert de bous. Mais, mon père était un homme très croyant, tout les dimanches, nous partions à la messe de midi. Dans notre petit village, rare étaient les chrétiens, ce qui jouais en mon honneur. Je n'aimais pas tellement être vue. Je savais que j'étais une fille anormale, le genre de personne qui devrait se regarder le matin dans la glace et pleurer face à une apparence comme la mienne. Ma queue, mes pattes, mes oreilles...Tout chez moi est difforme et animal. J'ai parfois l'impression de devoirs me rabaisser à me comporter complètement comme un loup. Cet animal fait partit de moi, mais je ne m'en sens pas si proche. Après tout,n je pense et agit comme une humaine.
Je ne ratais aucun dimanche. C'était le seul jour o je pouvais abandonné mes bottes pour des escarpins et m'habillé comme une fille. Le seul jour où je regardais l'autel fièrement sans baisser les yeux, parce que si Dieu existait, je savais que lui ne me traiterait pas comme une esclave.

Je pris donc la robe qu'il me tendais et la ramenais contre moi, le regardant partir. Une marque de respect ? Peut m'importais, au point où j'en étais. Je rejetais mes cheveux blonds en arrière, les attachant en une natte fière et parfaite puis les roulant en un chignon. Une pince entre les dents, je ne cessais de jouer des coudes pour tenir d'une main le chignon non stabilisé et de l'autre la robe que je ne pouvais me résoudre à poser par terre. Ce petit manège continua quelques minutes avant que je puisse m'en sortir et finir de me coiffer.
Là seulement, je me décidais à enlever mes vêtements sales que je portais depuis plusieurs jours et à enfiler ma toilette bleue. Après cela, je relevais le menton, lisais les plants de ma tenue, tournait sur moi même et souris.

Voyant qu'elle mettais du temps, je pria un domestique de l'attendre devant la porte, et ensuite de la monter à mon bureau.
Je m'assis sur mon siège du cuir, sortant de nombreux papiers, jetant de temps un coup d'oeil à ma montre. Déjà un quart d'heure.. Soit elle s'est fait mal, soit elle s'est faites belle. Étrangement, je préfèrerais la seconde solution. Vu que je viens de l'acheter, ça m'embêterais qu'elle soit déjà blessée.. Mais je ne la jetterais pas. Je ne vends jamais mes domestiques obéissant, et vu qu'ils bien traités, ils le sont plutôt beaucoup. Donc il meurent tranquillement de vieillesse ici..
Je tira un coup distraitement sur mon T-shirt, absorbé par une histoire d'assurance non payée.

Après m'être longuement admirer -je ne suis pas orgueilleuse mais j'aile être mignonne-, je fini par hocher la tête et laisser le domestique entrer. Celui ci balada ses yeux de mes pieds à mon visage, et je lui jetais un regard interrogateur. Il haussa les épaules, comme si ce n'était pas important et me pris le bras pour m’emmener devant Edward.
Le trajet fut si longs que je crus être tombé dans une dimension parallèle et ne jamais pouvoir sortir de ce labyrinthe, je me demandais d'ailleurs comment faisaient les personnes pour se retrouver ici. En même temps, j'étais du genre à toujours me perdre, alors, cela n'étonnais personne. Je baissais les yeux vers mes jambes, lisses et épilées, les seules choses que je m'autorisais à mettre en valeur. Ma queue blanche et soyeuse passais sous ma robe et remuait de gauche à droite, au même rythme que le martèlement des chaussures parfaitement cirée du domestique. J'avais bien envie de lui faire la conversation, mais il ne semblait pas très commode. Son visage était fermé et totalement impénétrable. Il regardais devant lui, sans un seul coup d'oeil vers moi. Je soupirai, m'attendant à quelque chose de plus gai et essaya de trouver du réconfort dans cette riche maison.
Justement, j'en trouvais. Même le couloir était splendide. Long et large était des adjectifs qui n'allaient pas tellement ensemble, pourtant, cette pièce les mariait parfaitement. Ce long rectangle ressemblait un peu à un carré.Les meubles, d'un goût ancien mais agréable semblaient valoir de l'or, tellement que je cru devoirs payé rien qu'en les regardant.
Nous finîmes par arriver devant un porte et après un raclement de gorge exagéré, le domestique toqua trois coups secs, puis entra.

J'observais la pièce avec de grands yeux, émerveillée par sa beauté. Tout cela changeait tellement de l'animalerie ! La pièce était peinte en noir et blanc, moderne à souhait. Le bureau au centre de la pièce était parfaitement propre et noir, cependant couvert de papier en tout genre. Edward était assis sur un siège en cuire, feuilletant une facture, songeur.

Quand on toqua à la porte, je levait les yeux de mon bureau après avoir fini ma ligne. Je souris en voyant la jeune louve. Elle était vraiment belle, avec un beau visage. certes, un peu animal, mais joli. Je l'observa de haut en bas, et me levais, croisant les bras, m’appuyant au bureau, un sourire en coin.
- Kim, vous avez oubliez les chaussures..
Je fis signe au laquais d'en amener une paire, et je vis qu'il les tenait à la main. Il le tendis à ma louve, le visage froid. Je le remercia, et il sortis, refermant la porte derrière lui. Je fis signe à Kim de me suivre, et ouvirs la porte d'un petit bureau.
- je n'ai plus de secrétaire.. savez-vous écrire, lire?

- Kim, vous avez oubliez les chaussures..

Je me rendis enfin compte, en baissant mes yeux bleus vers mes orteils que j'étais pieds nus. Mais cela ne me dérangea pas le moins du monde, et je pouffais. Mais en croisant le regard froid du domestique, mon rire ressembla plus un à un cris étouffé. Je me raclais la gorge et prit les chaussures sans un mot de plus, les enfilant sur mes pieds fins. Puis je donnais quelque coups sur le sol pour être sûr que je marcherais bien. C'était des talons, je n'en avais pas tellement l'habitude. Je fis donc quelques pas hésitants et mal calculés qui faillirent me faire tomber. Mais je me redressais à temps et émis un soupir de soulagement.

- je n'ai plus de secrétaire.. savez-vous écrire, lire?

Je plissais les yeux en sa direction et grognais. Bien entendu que je savais lire et écrire ! Je n'étais pas aussi bête que cela. Il me considérais vraiment comme un chien... Je soupirai et relevais le menton.

- Bien évidement Monsieur.

Je souris en coin, mais ne ris pas. Pas devant un domestique, quand même. Sa réaction me fis soupirer, j'avais du la vexer. Mais si elle savait le nombre d'hybrides illettrés que j'avais récolté ! Je ne dis rien, et m'assis sur le bureau, lui désignant la chaise.
- Bien évidement Monsieur.

Je lui souris, et passa une main dans mes cheveux.
- Tu aura juste à répondre aux appels, et organiser mon emploi du temps. De temps en temps organiser des réunions, et taper des lettres, mais pas souvent.
Je sortis une clé de ma poche.
- c'est la clé du bureau, mais pas de la pièce ou sont mes papier,s là c'est une spéciale, que je suis le seul à avoir. Tu te sens capable d'assurer ce poste,?
Je lui souris, espérant que la réponse soit positive. J'aimerais l'avoir près de moi. Pour la surveiller bien sûr..

- Tu aura juste à répondre aux appels, et organiser mon emploi du temps. De temps en temps organiser des réunions, et taper des lettres, mais pas souvent.

Je hochais la tête, l'écoutant patiemment. J'en profitais pour le relooker de la tête au pied et me rendre -enfin- compte qu'il n'était vraiment pas trop mal. Il avait tout du garçon dont les filles rêvent. Où celui qui fait tomber les anges dans la pub Axe. Le genre d'hommes un peu trop inaccessible. Le genre d'hommes dont je n'avais d'ailleurs jamais rêver à cause des souris et rats qui venait hanter mes nuits. Mais bon, je n'avais jamais été une petite fille rêveuse, qui admirait les pires bads boys de la terre et accrochais des posters dans leurs chambres.

- c'est la clé du bureau, mais pas de la pièce ou sont mes papier,s là c'est une spéciale, que je suis le seul à avoir. Tu te sens capable d'assurer ce poste,?

Je saisis la clé, presque en le défiant et lui jetais un regard sûr de moi.

- Bien sûr !

Je souris, et lui fis un clin d'oeil de courage, et de gentillesse.
- courage, tu a jusque ce soir pour t'habituer !
Je repartis dans mon bureau, planchant sur beaucoup de papier. Je reçu un coup de fil important, me tenant occupé de longues heures. Vers 20 heure, je me rapella ma secrétaire. Je ne l'avais pas renvoyée souper, mince ! Je téléphona au cuisine, faisant monter un plateau de nouilles chinoises, dans mon bureau. Je souris en voyant l'énorme quantité de nourriture, remercia le cuisiner, et entra dans la pièce d’accueil.
- Kim..? tu as faim?
Je posa le plateau sur son bureau, sur les papiers.
- j'ai pas vu l'heure, je suis désolé..

Il entra alors que j'avais le nez dans les papiers, des lunettes fines sur le bous de mon nez qui amplifiais mon regard azur. Je parcourais les lettres des yeux, ça faisait de longues heures que je travaillais sans relâche. A par à seize heure où j'avais eue à peine le temps de boire un café. Le téléphone sonna et je décrochais, utilisant les méthodes téléphoniques habituelles.Edward entra et posa un plateau sur le bureau, je ne le quittais pas des yeux et hocha la tête.

- D'accord... Puis-je prendre un message ?

Je sortis un bloc note, le combiné sur le creux de l'épaule, je notais sans relâche d'une écriture fine et parfaitement lisse ce que me disais mon interlocuteur. Puis je souris, le remerciais et raccrochais.
Là seulement, j'écoutais ce que me disais mon patron et enleva mes lunettes, passant ma main sur mes yeux.

- Pas de problème Monsieur...

Je l'observa, un sourire aux lèvres. Elle faisait très sérieuse, studieuse et concentrée. Elle était véritablement intelligente, et ses lunettes lui donnait un air d'intellectuelle refoulé, tout à fait.. craquant.
Je m'assis doucement, sans bruit, la laissant finir. Elle raccrocha, et je ris :

- Tu es très douée, Kim ! Mais pitié, pas monsieur, pas quand nous sommes tout les deux..

Je lui tendis un bol, les yeux amusés, et pris le miens, savourant les pâtes, l'observant sans gêne.
Je désigna les pâtes, à différents assaisonnement.

- hum, elle sont trooop bonnes !

- Tu es très douée, Kim ! Mais pitié, pas monsieur, pas quand nous sommes tout les deux..

Je fus surpris qu'il me parle aussi gentiment et si... Hum, je ne dirai pas familièrement, mais plutôt amicalement. Comme si nous étions amis. Surprise, je clignais des yeux et acquiesçais d'un mouvement de tête, observant le bol de pattes, que je pris entre mes mains.

- hum, elle sont trooop bonnes !

Je ne pus retenir un sourire, on aurait dit un petit garçon qui savourait les plats de sa maman. Je penchais la tête sur le coté et goutais les miennes, elle étaient délicieuse. En tant que grande cuisinière, je savais reconnaitre la bonne nouriture, et ceci était un véritable délice. Je les savourait. Mon palais qui ne mangeait que des choses infectes depuis des jours hurla de plaisir et je souris, rayonnante.

- Oui ! C'est un délice M...Edward !

je baille, une main devant la douche, très fatigué après avoir fait la fête toute la nuit. Bah oui, qui dis jeune, dis soirée interminable.. Et la fille ramenée à la maison m'avais occupée une bonne partie de la fin de ma nuit.. Je passa une main dans mes cheveux, et fini mes pâtes avec plaisir. C'était si bon..
PUis mon téléphone sonna. Je décrocha, un peu contrarié.

- Oui.. salut papa.. [..] Oui, oui, viens demain si tu veux. Bonne nuit.

Je soupirais, et me leva, posant mon bol sur le plateau. Je leva mes yeux vers kim. MOn père voulais venir voir ma nouvelle secrétaire de ses propres yeux, et ils était capable de la briser en deux d'un coup de poings. Je souris , un peu forcé.

- Je vais aller me coucher... laisse le plateau ici, une femme de ménage s'en occupera. Bonne nuit, kim..

Je monta dans ma chambre, me douchant, et me glissa dans mes draps de satin, vide ce soir-là..

- Je vais aller me coucher... laisse le plateau ici, une femme de ménage s'en occupera. Bonne nuit, kim..

Je lui souris et hocha la tête. Ne pensant pas à lui demander comment me retrouver dans sa demeure immense. Puis, une fois qu'il fut partit, je reposais mon bol, et me remis au papier, voulant finir ce que j'avais commencé. Cela m'occupa pendant une bonne heure, puis, après cela, n'ayant toujours pas fini, mais étant crevée, je soupirai et passais une main sur mon front, enlevant mes lunettes.
Je me levais, grognais, titubais, avant d'ouvrir la porte du couloir et de restée plantée là, juste perdue.

Je sortis doucement de ma chambre, les yeux gonflés d'un sommeil qui ne venait pas. Je marcha sur la palier, et vis une forme familière. Je m'approcha d'elle, et posa ma mains sur l'épaule de la jeune louve.

- Kim..? ça va?

J'étais surpris qu'elle ne dorme pas encore, et à vrai dire un peu inquiet. Je m'étira, faisait jouer les muscles de mon torse nu, en boxer. Puis, mué d'un instinct animal, si je peux dire, je la pris dans mes bras doucement, me doutant qu'elle était perdue. Je descendis les quelques étages, et la posa doucement sur le canapé de la salle des Hybrides, par flemme d'ouvrir la porte de la cage. Et aussi par ce que je n'aime pas l'idée de mettre quelqu'un en cage, c'est tellement injuste..
Je pris un plaid noir, et le posa sur elle doucement.

- Faut pas se tuer au travail, tu sais..

[ *µ* ]

- Kim..? ça va?

Je sursautais violemment, dans le noir. Je plissais mes yeux bleus, cherchant un mouvement. Mais j'avais de suite reconnu la voix masculine d'Edward. Je posais ma main sur mon coeur, ayant eue peur.

- Vous m'avez fait p...!

Mais sans que je puisse rajouter quoi que ce soit, il me prit dans ses bras et me serra contre son torse nu. J'écarquillais les yeux, et mon coeur s'accéléra encore. Ma main se mit à trembloter.

- Qu'est-ce que...?

Il me souleva ensuite du sol, doux comme un agneau et me mis sur le canapé du bas, me recouvrant d'un plaid noir. Je l'écoutais et déglutis.

- Edward, je ne voulais ni vous réveiller, ni vous déranger vous savez !

Le souvenir de sa peau contre la mienne était un véritable délice.

Je souris, et tira un tabouret à côté d'elle.

- Pardon de t'avoir fait peur. Tu ne m'as pas réveillé, je dors peu..

Machinalement je remonta le plaid sur elle, comme on le ferais avec un enfant fragile. Puis, sans pouvoir me retenir, je passais une main dans ses cheveux, juste vers les pointes, curieux de cette sensation. Ils étaient doux et fins, agréables au toucher, soyeux.. Je souris de plus belle, et me leva, fermant les volets. Puis je me mis face à elle, à la lumière d'une petite lampe.

- Dors ici, c'est plus agréable. Et pour la dernière fois, dis moi tu..

- Pardon de t'avoir fait peur. Tu ne m'as pas réveillé, je dors peu..

Je secouais les mains.

- Oh non, non ! Ne vous inquiétez pas !

Je fit un très joli sourire et mes yeux suivirent ses mains sur les pointes de mes cheveux. Sans un mot, presque bouche-bée. Je le regardais. Une étrange émotion prit place en moi, et j'adorais cette sensation. Je le remerciais pour le lit, puis entendit sa phrase :

- Dors ici, c'est plus agréable. Et pour la dernière fois, dis moi tu..

Je penchais la tête sur le coté, comme une petite louve. Et continuais de sourire, comme je le faisais toujours.

- ..je ?