R'Neko's Time
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 La Beauté, enfermée dans une cage dorée [PV Maelys]

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Laïhanär Blackdream
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MessageSujet: La Beauté, enfermée dans une cage dorée [PV Maelys]   La Beauté, enfermée dans une cage dorée [PV Maelys] Icon_minitimeLun 9 Avr - 23:45

    Le jeune homme se retourna dans son lit, et se glissa tout entier sous sa couette, en poussant un profond soupir de bien être. Le soleil filtrait à travers son rideau, il faisait jour...à présent il ne craignait plus rien. Et sans vraiment y prendre garde, il se laissa enfin glisser dans les bras de Morphée.
    Le pauvre garçon, il n'avait pas fermé l'oeil de la nuit, persuadé que s'il le faisait, il e retrouverait loin de chez lui, dans les bras d'un inconnu...encore un...
    L'insomnie chez lui, avait la vie dure. Et comme il preferait se battre plutôt que de se laisser battre, les nuit lui semblait longue. Surtout qu'il était tout seul dans sa chambre aux couleurs chatoyantes.

    Lorsqu'il ouvrit de nouveau les yeux, la pendule en face de lui indiquait qu'il était quatre heures de l'après-midi. Il repousse sa lourde couette, et glissa posa ses pieds nus sur le sol. Il n'y avait pas que ses pieds qui étaient nus d'ailleurs, tout son corps l'était. Pourquoi s'embrasser de morceaux de tissus completement inutiles pour dormir.
    Il traina ses pieds jusqu'à sa salle de bain où il prit une douche glacée pour se reveiller completement et enfila un leger pantalon blanc décoré de rouge, puis enfila une chemise tout aussi blanche.

    Avec une patience infini il brossa ses longs cheveux bleus, tout en faisant une cure de soleil sur le balcon de sa petite maison. Aujourd'hui, il n'avait ni peinture à faire, ni scéance de modèle a faire. Il était en quelques sortes en congés.
    Mais il aurait bien aimé avoir quelque chose à faire. Ou avoir quelqu'un avec lui. Il se sentait bien seul, même si sa maison n'était pas immense. La terreur et le poids de la solide lui faisait croire que les pièce étaient immense, que chaque coins d'ombres recelaient mille et un dangers...et chaque fois qu'il pensait ainsi, il sentait une vague de frisson remonter dans son dos, de manière vraiment très désagréable.
    Son regard alla se noyer dans sa tasse de chocolat, quand une idée lui traversa l'esprit. Il avait de nouveau le droit d'adopter des hybrides, alors peut-être que si il en adoptait un, il se sentirait moins seul !

    Son regard plongea dans les rues de la ville qu'il voyait de son balcon, et un sourire étira ses lèvres. Oui il était temps pour lui d'essayer de nouveau. Il était juste trop instable avant, on lui avait interdit l'adoption, pour eux mais aussi pour lui. Mais il ne voulait repenser a ce moment sombre de son existence a Jitsu. Maintenant il allait mieux. Il ne serait jamais completement guéri, mais il faisait de gros effort sur lui même. Preuve ! Il travaillait vraiment maintenant !

    Il attrapa son sac à dos et quitta sa petite maison sans fermé. Il n'y avait aucun objet de valeur dans sa maison...vraiment rien qui puisse interesser les voleurs. Puis en souriant il se dirigea vers l'animalerie.
    Cette fois aucun papillon bleu ne le détourna de son chemin, et lorsqu'il se retrouva devant la porte de la boutique il du prendre son courage à deux pour y entrer.


    C'était bien le genre d'endroit qui le metait mal à l'aise. Tout d'abord ce n'était pas bien grand, ensuite il y avait tellement cage, qu'elles soient pleines ou vide. D'accord les hybrides n'était pas de vrai être humains, mais quand même...etait-ce vraiment necessaire de les enfermer ainsi ? Laï était convaincu, que c'était une chose qui pouvait être changé. Mais il était peut-être le seul à le penser.
    La seconde d'après il avait déjà oublié cette idée, et déambulait de manière presque assurée entre les cages. Le vendeur s'approcha, et lorsqu'il le reconnu, prefèra le laisser tranquille. Ici, il était malheuresement connu, et pas en bien...mais la rumeur courrait qu'il avait un peu changé. Et puis de toute façon, il était aussi réputé pour detester qu'on vienne le déranger, ou qu'on le conseil. Donc il allait se debrouiller seul comme un grand, et ensuite il demanderait lorsqu'il en aurait besoin.

    Par ici, une Neko. Tiens dans ce coin là il y avait des Inu...que Laï évita avec une precaution toute particulière. En rasant les autres cages. Heuresement, il n'y en avait pas dans le fond de l'animalerie. C'est vers là qu'il se dirigea. Il s'accroupit devant la cage d'une lapine, allant même jusqu'à lui caresser les oreilles en souriant, quand une autre cage capta toute son attention. Sa main detombe mollement, et son regard se fit plus insistant. Au fond du magasin, une cage un peu plus grande que les autres, portant un ecriteau bien plus soigné que les autres.
    Il se releva, laissant la lapine dans sa cage. L'hybride qui se trouvait dans la cage qui avait attiré son attention était tout simplement magnifique. L'image d'une illustration magnifique toute pleine de couleur s'imposa à son esprit. Elle avait le regard triste, mais elle n'en était pas moins splendide.
    Il s'approcha doucement de la cage, sans faire de gestes trop brusque, pour ne pas lui faire peur.

    -Bonjour, toi... dit-il d'une voix douce.

    Il observa la jeune femme. De longs cheveux blonds, des yeux jaunes quasiment dorés. Ce n'est pas son avantageux physique humain qui a attiré son attention, mais les magnifiques plumes dans son dos.
    Il daigne enfin lire la pancarte qui est accrochée à la cage.

    -Une hybride rare hein...rien qu'à te voir je n'en doute pas. Tu es magnifique...

    La suite de la lecture lui permet de comprendre que c'est un Paon, un oiseau déjà sublime et majestueux en lui même. Elle était, apparement « pure » puisqu'elle est née d'autres hybrides et non pas crée de la main de l'homme. Pas etonnant que son prix soit aussi elevé. Mais Laï serait prêt à mettre le double s'il le fallait, simplement pour la sortir de cette cage.
    C'était la première fois depuis longtemps qu'il entrait dans l'animalerie, il ne s'attendait pas à être ainsi captivé des sa première visite.

    Il adressa un sourire à la jeune femme, de l'autre coté des barreaux. Il n'osait pas tendre la main vers elle, pour ne pas l'effrayer. Rester calme et maître de lui même pour le moment.
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MessageSujet: Re: La Beauté, enfermée dans une cage dorée [PV Maelys]   La Beauté, enfermée dans une cage dorée [PV Maelys] Icon_minitimeMar 10 Avr - 1:16

Il y a quelques jours encore, on pouvait aller voir "Maelys, l'incroyable hybride paonne", dans une exposition célèbre de cette ville. Tout ce qu'avait à faire la jeune femme était de tenir debout sur un piédestal et de déployer de temps à autre les plumes dans son dos dans le but de former un éventail et ainsi faire la roue comme le faisait les animaux dont elle était originaire. Le maître qu'elle avait à ce moment était encore une fois un collectionneur, il achetait les hybrides les plus rares et les exposaient ensuite au grand public en organisant des expositions à travers tout le pays. Mais la pièce maitresse de son expo était évidemment la jeune paonne, qui d'après les chercheurs était la dernière représentante de son espèce.
Pour éviter toutes rebellions de la part de ses "objets de collections", il les battaient régulièrement histoire de leur inspirer la peur de ce qu'ils leur arriveraient s'ils tentaient de s'échapper ou d'attaquer le publique. Une méthode dont avait été plusieurs fois victime Maelys, depuis sa tendre enfance elle changea souvent de maître soit par mort de celui-ci soit pour le vendre à un prix exorbitant et devenir encore plus riche. Mais, quelques que soit le maître à qui elle eût appartenu, elle fut toujours battue de la main de celui-ci. La jeune fille faisait tout ce que lui demandait son maître actuel de peur de s'attirer des ennuis, tout sauf sourire, qu'elle avait perdu il y a longtemps tout quand elle perdit foie en l'être humain.
Il y eut peu son collectionneur actuel mourut. Ses hybrides furent mit aux enchères, beaucoup trouvèrent un nouveau maître mais les plus rares, ceux qui étaient donc plus chers restèrent invendus. Ils furent donc envoyés aux quatre coins du pays dans des animaleries de luxe histoire de faire de la publicité et d'attirer plus de clients. Évidemment l'argent ne reviendrait pas à la personne qui tenait la boutique mais à l'État qui avait prit spécialement soin de s'occuper des enchères.
C'est comme ça que Maelys se retrouva dans une cage, bien plus brillante et scintillante que les autres mais une cage quand même. Cela faisait quelques jours qu'elle y était mais elle avait pu remarquer que certains hybrides enfermés eux aussi dans la boutique la dévisageait à cause de son traitement de faveur. Mais ne se gênaient pas pour rire d'elle quand la boutique était fermée et qu'il n'y avait plus d'humain, beaucoup lui disait qu'elle ne serait jamais vendue à cause de son prix. Il est vrai que depuis son arrivée beaucoup c'était arrêtait devant elle mais était vite reparti face au prix.
La paonne ne s'en préoccupé pas plus que ça, même si elle n'aimait pas être en cage, elle n'était pas pressée de retrouver un maître.
Une nuit elle entendit une discussion entre lapines, celles-ci disaient qu'elles avaient hâte de trouver un maître ou une maîtresse à choyer, d'autres encore pleuraient le leur, décédé. La jeune Maelys ne pouvait pas les comprendre. Elle comprenait mieux les rebelles qui avaient étés capturés et qui passé leur temps à faire la morale à ceux qui adoraient les humains. Elle aussi avait rêvé de faire partie des rebelles et ne plus devoir obéir à un maître, malheureusement elle était parfaitement consciente que seule dans la rue elle ne survivrai pas, et puis elle serait traquer comme une bête dangereuse qu'il ne faut pas laisser s'enfuir. Plus encore, son corps encore recouvert d’hématomes à cause de son ancien maître ne survivrait pas à d'autres coups encore plus violents. D'ailleurs, ses anciens maître et le boutiquier toujours prit soin de l'habiller en ne dévoilant pas les parties du corps où la jeune fille avait été frappée. L'élément à ne surtout pas touché était son visage, pourtant une fois elle se prit un mauvais coup dans la mâchoire et cela se voyait à l’œil nu, furieux son ancien propriétaire l'avait frapper encore plus car il ne pouvait plus l'exposer pendant un certain temps et cela lui ferait perdre de la clientèle. Suite à ça la paonne eut pour réflexe de protéger sa tête directement au moindre mouvement brusque d'un humain, sans faire exprès elle avait aussi développé le tic de reculer et de faire la roue avec ses belles plumes lorsqu'elle était effrayée.
Aujourd'hui la boutique était plus calme que d'habitudes peu de monde y était venu. En fin d'après midi il y eut plus de gens mais aucun n’achetèrent d'hybride, c'était une mauvaise journée pour le gérant qui ne savait pas pourquoi il avait peu de clients aujourd'hui. Comme il faisait beau peut-être que les gens voulaient en profiter plutôt que d'aller dans une animalerie. Pourtant à un moment, sans qu'elle ne l'ai aperçue rentrer dans la boutique, trop occuper pour ça, un humain restait devant sa cage, elle le remarqua seulement quand il lui adressa la parole en le saluant. Maelys pourtant polie ne répondit rien, elle l'observa derrière ses barreaux, comme la plupart des autres humains il lui avait dit qu'elle était magnifique, mais la jeune femme ne trouvait pas son physique ou même ses plumes magnifiques ou plutôt elle détestait son apparence car c'est à cause de celle-ci qu'elle était malheureuse, être une paonne lui avait apporté des ennuis toute sa vie et elle ne voyait pas pourquoi ça changerait. Même si elle ne lui avait pas répondue le jeune homme lui adressa un sourire.
Elle ne voulait pas de nouveau maître elle était à la limite bien là où elle était, elle se mit de dos et déploya ses plumes pour se cacher.
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MessageSujet: Re: La Beauté, enfermée dans une cage dorée [PV Maelys]   La Beauté, enfermée dans une cage dorée [PV Maelys] Icon_minitimeMar 10 Avr - 22:54

    La première chose que le jeune artiste pensan en regarda la jeune femme en cage c'était qu'elle était vraiment magnifique. Mais c'était une chose qu'elle devait savoir, il ne devait pas être le seul à le lui dire, ni même à le penser. Mais il le dit tout de même tout haut. Laïhanär était venu ici, pour trouver de la compagnie, pour se sentir moins seul lorsqu'il serait chez lui. Il était certes quqlu'un d'assez spécial, mais comme tout le monde il y avait des choses qui comptaient beaucoup pour lui : et chasser la solitude était l'une de ses choses.
    Mais en la regardant avec un peu plus d'attention on pouvait remarquer qu'elle semblait triste et que surtout elle ne faisait pas vraiment attention à ce qui se passait autour d'elle. En la regardant ainsi, il avait l'impression de se voir, lorsqu'il laissait vagabonder ses pensées, mais qu'il n'arrivait pas à revenir. Il pouvait ainsi rester des heures entières, a remuer le fond de son cerveau, en pensant à de bonnes choses comme à des mauvaises.

    Il s'adressa à elle, elle se contenta de le regarder, se rencognant même au fond de sa cage sans même lui répondre. Laï ne put s'empecher de sourire. Elle ne voulait pas qu'il s'intéresse à elle ? N'avait-elle pas envie de sortir de là ? La question n'était sans pas celle qu'il fallait poser. La bonne était peut-être de savoir combien de maîtres elle avait eu et combien l'avaient deçue.
    Laï ne pouvait pas détacher son regard d'elle. Sa beauté était captivante, il ne pouvait pas le nier, mais il lui faudrait sans doute un autre argument que ça pour la deloger de son fond de cage.

    -Tu es bien silencieuse...je t'embête ? Demanda Laï sans cesser de sourire.

    Mais elle se cacha derrière sa queue, deployant ses plumes magnifiques pour se soustraire à la vue de cet homme sui semblait avoir des vues sur elle. Laï fit une moue boudeuse, avant de se mettre à rire.

    -Tu fais ça souvent ? Ou juste quand en marre de quelque chose ?

    Il insitait le bougre. Mais c'était une de ses qualités, trop peu nombreuses hélas. Quand il avait une idée en tête, il fallait qu'il aille jusqu'au bout. Juste par principe, pour ne pas se decevoir lui même.
    Il se demanda un instant, si elle ne se sentait pas seule dans sa cage et se mordit la lèvre. Peut-être...peut-être qu'elle ne voulait vraiment pas en sortir.

    -Dis...tu ne t'ennuies pas toute seule ici ?

    Sa voix avait un petit air de deception, un peu feint. Elle ne l'avait pas encore deçu, elle n'avait pas ouvert la bouche la pauvre. Mais, il avait envie de lui parler. Et il était fermener decider a rester planter devant cette cage jusqu'à ce qu'elle lui dise clairement qu'il lui cassait les pieds. Il pouvait venir à bout des personnes les plus patiente s'il le voulait. Et c'était peut-être cette idée là qu'il avait en tête le jeune homme.
    Il ne pouvait pas se mettre à sa place, il était humain, et il l'avait toujours été. Mais ça faisait quoi d'être un hybride et de passer de mains en mains ? Est-ce qu'un jour on arrêtait d'esperer ? On lui avait dit que les hybrides, pour la plupart avait une façon de pensées identiques à celle des humains, ils n'avaient d'animaux que les attributs qu'ils possédaient. A l'epoque, il n'avait pas tout compris, son esprit était encore bien trop embrumé par son ancienne vie de débauche. A y repenser, un lueur triste traversa son regard. Est-ce qu'elle le prendrait mal s'il lui disait qu'il cherchait une personne qui veuille bien lui tenir compagnie dans son chez lui, qu'il trouvait froid et vide. Qu'il avait besoin de voir une personne vivante partager sa maison, même plusieurs personnes...parce que tout seul il avait peur, et qu'il ne se sentait pas bien ?
    Il n'en savait rien. Mais pour qu'il soit fixer il fallait qu'elle réponde.

    -Je ne voulais pas te vexer...tu n'aimes pas qu'on te dise que tu es belle ? C'est ça ?

    Un éclair de génie ? Ou simplement l'enchainement logique d'une suite de pensées confuses ? Allez savoir, l'esprit de Laï est bourré de court-circuits et passages secrets que l'on ne peut connaître qui si on est lui. Il avait une façon de penser bien à part.
    Il jeta un coup d'oeil au vendeur qui l'observait depuis son comptoir, et lui adressa un petit sourire, que ce dernier lui rendit. Il semblait méfiant. Presque autant que tout ceux qui connaissait sa réputation étrange.
    Mais il reporta son attention sur la jeune femme, et tenta de croiser de regard. Mais elle était trop bien planquée derrière ses belles plumes. Alors il tendit la main, et les effleura du bout des doigts. Les reflets irisés de ces plumes magnifiques ui arrachèrent un sourire.

    -Ce serait une couleur magnifique pour une peinture... murmura-t-il pour lui même.

    Il ne pouvait s'en empêcher. La peinture est tout ce qui lui restait pour ne pas devenir completement fou.
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MessageSujet: Re: La Beauté, enfermée dans une cage dorée [PV Maelys]   La Beauté, enfermée dans une cage dorée [PV Maelys] Icon_minitimeMer 11 Avr - 0:50

Maelys était restée de dos , la queue en éventail, mais cela ne dérangeait pas l'humain, au contraire cela semblait l'amuser. Pourquoi ce jeune homme ne partait pas? La paonne en avait une petite idée, peut-être qu'il voulait décorer sa maison lui aussi? Ou alors la montrer à touts ses amis? Parmi tout les propriétaire qu'elle avait eut la jeune hybride en avait eut des comme lui, des jeunes riches cherchant seulement à avoir une belle ou un beau hybride histoire de faire beau dans la maison, comme on accroche un tableau au milieu du salon. Que tout le monde peut admirer mais évidemment à qui personne ne parle ou ne considère pas comme une personne à part entière. C'est vrai, qui s'adresserait à une œuvre d'art de le but de la connaître? Il faudrait être complétement fou pour parler à une chose qu'on trouve jolie mais qui pour nous n'a pas de vie. La jeune paonne ne détestait pas être belle mais si elle avait pu choisir elle aurait voulu être banal. La vie aurait été beaucoup plus simple pour la demoiselle. L'humain qui semblait absolument vouloir rester planter là lui demanda à un moment s'il l'embêtait. De dos elle ne pouvait pas le voir, seulement l'entendre, de toute façon qu'est-ce que ça pouvait bien lui faire? Un humain ne se fichait-il pas de sa créature? Pourquoi aurait-il soudain l'envie de savoir les états d'âmes de la paonne qui ne voulait pas ouvrir la bouche? Pourquoi elle se confierait de toutes façons, elle ne lui devait rien. Pas plus qu'à un autre humain. Et puis quand elle avait fait la roue pour se cacher le jeune garçon avait rit, de toutes les réactions qu'elle avait provoquait en déployant ses ailes dans son dos, c'était bien la première fois qu'on se moquait d'elle.
Si elle faisait ça souvent? Non, d'ailleurs on lui avait demandé tellement de fois de faire la roue pour que le publique admire que ce n'était pas une chose qu'elle aimait faire, contrairement à ce qu'on pourrait appelait ses ancêtres les paons, elle ne le faisait plus pour montrer à quel point elle était jolie, mais seulement parce qu'on la forçait à le faire, et elle ouvrait ses plumes seulement quand elle était fâchée et ça lui arrivait aussi quand elle avait peur, mais jamais pour elle même ou par plaisir. Elle regrettait tellement d'être une paonne que ça lui ai souvent arrivé de penser à arracher ses belles et longues plumes. Sans nul doute qu'un jour, dans un moment de détresse, elle le ferait.
Elle pu constater dans son malheur que l'humain intéressé était aussi très curieux. Il n'arrêtait pas de lui poser des questions, notamment une qui l'intrigua car elle ne se l'était jamais posé elle même en fait. Au fond, se sentir seule, qu'est-ce que ça voulait dire vraiment? Le fait de ne plus posséder ses parents, la rendait malheureuse mais était-ce vraiment de la solitude? Le fait d'être le seul paon encore en vit peut-être?. Avec ses anciens maîtres elle avait côtoyé d'autres hybrides rares comme elle et malheureux aussi, mais elle n'avait pas vraiment sympathisé avec eux, les occasions étaient presque inexistantes de toutes manières et puis une œuvre ne parle pas n'est-ce pas? Même avec les humains envers qui elle avait nourrit de la crainte et de la haine, elle ne leur avait jamais vraiment parlé, se contentant de ne jamais prendre la parole quand on ne l'y autorisé pas, et répondant à quelques questions qu'on lui posait. En fait, Maelys ne s'était jamais posée cette question car ce n'était pas la bonne, celle qu'on aurait dû poser était de demander si la jeune femme était seule, l'hybride le savait, elle ne sentait pas seule, elle savait qu'elle était seule, et ça quelque soit le nombre de personne qui soient autour d'elle. Aussi loin que remontent ses souvenirs, elle ne s'est jamais sentie aidée ou même aimée, jamais elle n'a pu se confier à quelqu'un ou même pouvoir compter sur une personne. Pour ça, elle aurait aimé avoir des souvenirs de ses parents, mais même leur visage s'était effacé de sa mémoire.
Une autre phrase qui interloqua la jeune fille fut celle, quand il lui dit, qu'il ne voulait pas la vexer mais la suite de la phrase était d'autant plus intéressante car il avait vu juste. Maelys eut du mal de l'admettre mais l'humain avait bien pensé, comment avait-il pu deviner un détails qui paraîtrait insignifiant voir même incompréhensible par les autres? S'était-il réellement intéressé à ce qui avait bien pu la blesser ou bien avait-il balancer ça au hasard d'une autre phrase? Mais la jeune femme ne s'attachait plus à ce genre de faux espoir et fit semblant de ne pas entendre.
Elle fut surprise quand le jeune humain lui effleura les plumes, si bien qu'elle les replia automatiquement, elle avait senti son cœur se serrer dans sa poitrine et elle s'était retourné vers l'humain se demandant quoi. Elle détesté le contact avec les humains surtout quand elle ne s'y attendait pas. Reprenant son calme elle lui dit à voix basse.

- Vous voulez m'acheter?
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MessageSujet: Re: La Beauté, enfermée dans une cage dorée [PV Maelys]   La Beauté, enfermée dans une cage dorée [PV Maelys] Icon_minitimeSam 14 Avr - 1:43

    On ne pouvait pas dire que la jeune femme était très loquace en tout cas. Mais peut-être était parce qu'elle ne voulait pas parler inutilement à une personne qui s'en irait en la laissant là, dans cette cage plus belle que les autres, mais toute aussi inconfortable.
    Mais comment lui faire comprendre à travers comme à travers ses paroles qu'il voulait l'entendre parler. Il décida, dans un premier temps de faire la conversation tout seul, tant pis s'il lui semblait idiot, lui, tout ce qu'il voulait, c'était qu'elle comprennent qu'il ne voulait pas lui faire peur, et qu'il ne voulait pas non plus juste un putching ball de bal...ou même un nouveau chef d'oeuvre dans sa maison. Les chef d'oeuvre c'était son métier de les créer, pas de les acheter pour les regarder...donc elle n'avait pas a avoir peur d'être utiliser comme decoration.

    Laï avait envie de la sortir de cette horrible cage et da la serrer dans ses bras. Il cherchait toujours un moyen de lui montrer qu'il ne voulait pas être odieux avec elle. Une lueur sombre traversa son regard, un rictus mauvais sa dessina sur ses lèvres, mais cela ne dura qu'une demaine seconde...et heureusement, elle ne put pas le voir. « IL » avait réagit à ses propres pensées.
    Lui qui c'était toujours demandé ce que ça aurait fait, d'inverser les rôles, ne serait-ce qu'un peu...mais il n'avait jamais eu l'occassion de laisser les hybrides qu'il avait eu sous sa tutelle le « commencer » durant quelques jours...parce qu'il était encore trop instable à l'époque, et beaucoup fuyait pour ne pas y laisser leur peau.
    Il tendit la main, effleurant d'un geste leger, du bout de ses doigts d'artistes les plumes de la paonne. Qui d'ailleurs, sous le coup de la surprise ou de la colère ou même de la crainte, les replia avec une certaines grâce. Doucement, presque au ralenti, elle se tourna vers lui. Il lui adressa de nouveau un sourire, et aggrippa de ses doigts les barreaux de cette cage, pour montrer qu'il n'essaierait plus de la toucher.

    -Desolé, je ne voulais pas te faire peur non plus...

    Il posa sur elle un regard un peu triste, mais ce n'était pas de la pitié, ni même de la compassion pour la jeune femme. C'était une tristesse bien personnelle qui jaillaissait de temps à autres dans ses yeux, et qui disparaissait ensuite, comme elle était venu, laissant d nouveau place à l'intrêt non dissimulé et le sourire. Il fit mine de ne pas voir la crispation dans ses membr,e ni la veine qui palpitait sur son cou. Il ne devait pas nourrir sa peur. Et puis pour la première fois, depuis qu'il c'était arrêter devant cette cage, elle ouvrit la bouche, laissant filtrer sa jolie voix. Elle parlait à voix basse comme si elle avait peur de parler trop fort.

    - Vous voulez m'acheter?

    Laï plongea son regard aux iris violettes dans les siens, dorés. S'il lui disait oui, est-ce qu'elle le prendrait mal ? S'il lui disait non, elle dirait sans doute qu'il ne fallait pas ainsi jouer avec l'espoir des gens.
    Puis il se redressa de tout son mètre quatre-vingts, avant de dire.

    -Non.

    Mais il ne detourna pas les talons, il resta planté devant sa cage.

    -Non, je ne veux pas t'acheter. Moi, j'achète les objets, les meubles, les toiles vierges pour mes peintures, mon matériel à dessin...mais je n'achète pas les être vivants...

    Il pensa que quelques années auparant il avait partit de ces gens dont on pouvait acheter le corps, contre une petite nuit de plaisir. Il n'était pas degouté de ce qu'il avait été...il était simplement blasé. Il savait aussi, que le moindre faux pas et il ressombrerait definitivement dans cette infernale boucle sans fin...et que cette fois il n'en sortirait plus. Et ça, il voulait l'eviter. Il voulait preserver le peu de dignité -il ne lui en restait que très peu- et de securité mentale qui lui restait. Puis il reprit, en insistant sur certains mots:

    -Tu n'es pas un objet, donc je ne veux pas t'acheter. Je voudrais t'adopter, te sortir de cette horrible cage...si tu le veux aussi.

    Il la regarda de nouveau. Il ne souriait plus de cet air rêveur qui semblait dire « je me moque bien des autres, le meilleur est dans ma tête ». Non il était sérieux, il croyait dur comme fer à ce qu'il disait. Ce n'était pourtant que des mots...mais pour lui le sens des mots avait de l'importance.

    -Je ne voudrais pas te brusquer. Tu veux bien me dire comment tu t'appelles ?

    C'était un des renseignement qu'il n'y avait pas sur la pancarte accrochée sur sa cage. Son âge, son poids, sa race, sa taille, la couleur de ses plumes, la rareté de son espace, la pureté de son mélange...tout...mais pas son nom. Et cela permettait aussi de lui montrer qu'il s'interessait vraiment a elle, telle qu'elle était, pas telle qu'elle pourrait être. Laï était sincère, il disait ce qu'il pensait comme il le pensait au moment il le pensait...parfois ça n'avait de sens que pour lui...parfois les gens pouvait le comprendre...et parfois il avait des problèmes à cause de ça. Mais il était trop tard pour le changer à présent.
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MessageSujet: Re: La Beauté, enfermée dans une cage dorée [PV Maelys]   La Beauté, enfermée dans une cage dorée [PV Maelys] Icon_minitimeSam 14 Avr - 13:54

La jeune paonne avait eut le cœur serré quand le jeune humain avait touché ses plumes. Malgré le geste qui se voulait doux et sans arrières pensées, il lui avait fait remonter de tristes souvenirs en un temps si court, il l'avait fait voyager quelques années en arrière, à un moment de sa vie où on la battait encore et toujours. Comme quoi, de simples gestes pouvaient vraiment l'effrayer au point de vouloir presque pleurer. Mais la jeune femme savait se contenir et se contenta de regarder le jeune homme avec de grands yeux. Le pauvre n'avait encore rien fait, que l'hybride lui témoignait déjà toute sa crainte. Même en l'entendant s'excuser, elle ne pouvait lui accorder une minime confiance. Ce n'est pas en s'excusant qu'on répare les choses brisées du passé. On peut au mieux améliorer le présent mais quoique fasse l'humain, il ne lui ferra sans doute jamais oublié l'horreur de son ancienne vie. Mais après tout il n'en pouvait rien, même si la jeune hybride était convaincue que les humains se ressemblaient tous et que celui là ne ferait pas exception à la règle, elle décida néanmoins de l'écouter parler sans se retourner cette fois. Après la question qu'elle lui avait posée, l'humain se redressa face à la cage et il lui dit qu'il n'avait pas envie de l'acheter? Pourquoi c'était-il arrêtait alors? Pour admirer le spectacle? La paonne n'aimait pas cette situation, elle avait l'impression qu'on se fichait d'elle, mais seule dans le fond de sa cage elle ne pouvait rien y faire. Elle soupira tristement.
Mais sa mine triste fit place à l'étonnement quand il lui expliqua qu'il ne la voyait pas comme un objet mais comme un être vivant. Quand l'hybride, avait utilisé le mot "acheter", elle n'avait pas pensé que l'humain comprendrait le sous-entendu, il ne voulait pas l'acheter mais l'adopter et même si elle ne montra aucun signe, ça lui faisait étrangement plaisir. Maelys savait que l'humain pouvait très bien mentir, mais alors il était très bon comédien. Elle préféra cependant ne pas le croire. Mais elle s'avança tout de même un peu plus près du client. Elle l'écouta parler et attendit qu'il eut fini pour s'incliner avec beaucoup d'élégance et se présenter:

- Je m'appelle Maelys, monsieur. Et vous?

Elle réfléchit un instant et ce dit que si quelqu'un devait être son nouveau maître autant accepter la demande de cet humain, plutôt qu'attendre un autre client qui dès le départ la traiterai comme une esclave. Avec lui, elle avait peut-être le bénéfice du doute, même si elle n'y croyait pas trop. Elle souffla en espérant ne pas faire le mauvais choix. Mais en n'y réfléchissant, elle comprit, qu'il lui avait laissé le choix de venir avec lui. Était-ce vrai? Que se passerait-il si elle disait non? Il l'achèterait quand même pour se faire plaisir?
Maelys chassa les idées noires de ses pensées et respira un grand coup avant de lui dire:

- Donc...

Elle baissa la tête et reprit en prenant son courage à deux mains:

- Je ne serais pas à vous mais...avec vous?

C'était peut-être une question stupide, mais c'était important pour elle, même s'il venait de lui expliquer qu'il voulait simplement l'adopter elle préférait s'en assurer une deuxième fois.
Ses paroles ne garantiraient pas qu'il ferait ce qu'il disait. Mais ça la réconforterai un peu plus.
Mal à l'aise elle attendait patiemment la réponse. Même si elle savait à quoi s'attendre, elle voulait qu'il le confirme. Mais même avec ça elle était loin de lui accorder sa confiance.
Comment le pourrait-elle d'ailleurs? Des paroles c'est bien beau, mais dans le fond se sont les actes qui comptent. Il faudrait être fou pour être naïf au point de faire confiance à un beau parleur. L'hybride n'appréciait pas ce genre de personnes, qu'elle avait pu rencontrer depuis petites. Souvent gentils au début pour mieux amadouer la bête, la pauvre jeune femme s'était trop souvent avoir à cause de sa gentillesse naturelle. Son cœur en n'avait beaucoup souffert, et elle ne pouvait plus passer sur ce genre de chose, elle n’accorderait plus jamais sa confiance. Car même si elle avait beaucoup souffert physiquement, elle avait été aussi victime de violence morale.
Bien sûr qu'elle aurait aimé avoir quelqu'un à qui parler et même avoir quelqu'un qu'elle apprécierait, mais la jeune paonne avait perdue l'espoir d'un jour rencontrer une personne comme ça.
Elle se demandait, comment elle aurait été si elle avait rencontré un maître gentil. Peut-être qu'elle n'aurait pas eut le même caractère, elle serait surement moins intimidée et beaucoup moins docile. Elle s'affirmerait et dirait ce qu'elle pense ouvertement. Au lieu de ça, elle se contenter de faire plaisir à ses propriétaires sans jamais rien demander en retour . De toute façon que pouvait-on espérer en retour face à la race humaine?
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MessageSujet: Re: La Beauté, enfermée dans une cage dorée [PV Maelys]   La Beauté, enfermée dans une cage dorée [PV Maelys] Icon_minitimeDim 15 Avr - 19:08

    Elle semblait si craintive quand il avait voulu la toucher. Si fragile. Et pourtant, il ne pouvait s'empecher de vouloir la sortir de là. Mais il lui laissait le choix, parce qu'il n'avait pas envie de faire couler de ses beaux yeux des larmes de cristal. Il n'avait pas envie d'être « un maître de plus » qui sont un salaud, comme ceux d'avant.
    Il savait très bien au fond de lui, qu'il mentait simplement en lui souriant, qu'il ne serait pas gentil avec elle chaque jour que Dieu allait faire...mais si jamais il lui disait cela, ne risquait-elle pas de ne pas vouloir venir avec lui ? Mais il fallait jouer franc jeu, il allait trouver le moment où il pourrait le lui dire.
    Mais cette fois elle l'écoute, sans detourner ses yeux, sans lui tourner le dos. Il allait parler avec la Paonne et plus avec le mur qu'elle dressait entre eux. C'était un petit pas pour Laï, mais un grand pas dans la possible relation qu'il voulait créer entre eux.

    Le sous-entendu qu'elle l'avait fait l'avait-il saisit ? Non pas vraiment...mais il avait laisser parler son coeur. Il n'achetais pas les gens...il se vendait à eux, ou plutôt il avait vendu son corps, pour pouvoir le dire en le pensant vraiment. Les hybrides, ne devraient tout simplement pas être en cage...mais plutôt dans une sorte de gros orphelinat...mais c'était l'idée d'un artiste...elle ne verrait jamais le jour, parce que l'être humain est idiot et hautain.
    Mais elle c'était approchée, doucement. Pas beaucoup, mais assez pour faire sourire le jeune artiste. Mais il ne tendit pas la main, pour la toucher, il ne voulait pas lui faire peur à nouveau. Elle s'inclina devant lui, avec grâce et élégance. Et le jeune homme resta immobile durant quelques seconde. Il avait beau ne pas la voir comme un objet decoratif, en tant que peintre il ne restait pas insensible à sa beauté. Mais cette fois, il garda ses pensées pour lui.

    - Je m'appelle Maelys, monsieur. Et vous?

    Le jeune homme lui adressa un nouveau sourire. Elle avait même un très joli nom, toute en finesse et jolis sons. Il lui allait comme un gant ce prénom. Mais il redescendit sur Terre, parce qu'elle lui avait demandé son prénom.

    -Tu as un très joli nom. Moi c'est Laïhanär, mais comme c'est un peu long, tu peux m'appeller Laï si tu veux.

    Elle sembla livrer un combat intérieur avec sa propre conscience, et durant ce temps, Laï resta patient. Il se contenta de l'observer, admirant ses yeux, sa peau nacrée, ses plumes irisées, et la simple grâce qu'elle iradiait même lorsqu'elle restait immobile. Il ne la pressa pas. Mais elle releva la tête, et repris, de sa douce voix aux accents peu assurés :

    - Donc...

    Puis de nouveau elle baissa la tête, comme si elle avait honte de ce qu'elle allait dire. Inquiet, le jeune homme fut tenté de lui relever la tête du bout des doigts, mais ne le fit pas. A la place il serra un peu plus fort le barreau de la cage. Il était un être très tactile, mais il pouvait refrener ses envies, tant qu'elles ne devenaient obsessionnelles.

    - Je ne serais pas à vous mais...avec vous?

    -C'est ça. Je veux que tu viennes vivre avec moi...

    Il lui adressa un petit sourire triste, avant de dire.

    -C'est peut-être idiot mais...je suis venue chercher une personne, avec qui je pourrais parler, et qui ferait vivre cet endroit froid dans lequel je vis...je cherche quelqu'un pour me tenir compagnie, pas pour faire joli...mes dessins et mes toiles n'ont besoin de personne pour ça...

    Puis il chercha son regard, et lorsqu'il l'eu trouvé il lui dit :

    -Je ne te veux pas te forcer, je te laisse le choix de venir avec moi ou pas...

    Certes, il serait deçu si elle lui repondait qu'elle n'avait pas envie de venir. Mais il n'était pas du genre à forcer la main des gens. Pas dans ce genre de situation. D'ailleurs cette idée, lui rappela qu'il avait quelque chose à lui dire. Mais comment faire...il se mordit l'intérieur de la joue, et décide de passer ce détail sous silence pour le moment. Il ne voulait pas lui donner une raison de plus de lui dire non. Elle semblait déjà si craintive. Ce n'était pas la peine de lui faire encore plus peur...non ce n'était pas la peine. Il allait faire attention...il allait faire très attention de pas « LE » laisser lui faire du mal.

    -Si bien sur, ça ne dérange pas d'avoir un être un peu bizarre, qui vit avec toi...

    Et il n'avait pas employé le mot « maître » volontairement. Il se mettait au même niveau qu'elle. Mais parler de « compagnon » lui retournait l'estomac, pour une raison qu'il ne parvenait pas à comprendre lui même. Alors il évitait avec beaucoup de soin, ce mot.
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MessageSujet: Re: La Beauté, enfermée dans une cage dorée [PV Maelys]   La Beauté, enfermée dans une cage dorée [PV Maelys] Icon_minitimeDim 15 Avr - 21:07

Avec beaucoup de d’appréhension Maelys attendait une réponse. Pour calmer sa crainte, elle respirait plus doucement. Ça lui permettait ainsi de se contrôler, même si la terreur était toujours loger en elle. Peu à peu la jeune paonne redevenait sereine, les pensées noires repartaient de là où elles étaient venues. Mais elles ne s’effacèrent pas, non, elles allèrent se loger dans une partie sombre de sa mémoire, attendant la moindre occasion pour pouvoir ressortir et perturber l'hybride.
Le jeune homme en face d'elle s'était aussi présenté, il avait un nom peu commun mais pas déplaisant, pour plus de facilité il lui autorisa cependant à l'a surnommé "Laï", c'était court mais ça restait joli.
Il finit par répondre à la question dont elle attendait la réponse, il avait bien répondu, ou du moins c'est ce qu'attendait Maelys, il lui expliqua même la raison pour laquelle il était venu dans une animalerie aujourd'hui. C'était touchant mais la paonne ne pouvait pas y aller de sa larme, qui pouvait lui confirmer ses dires? Personne. La jeune femme pensa un instant, pour une raison inconnue, elle se sentait coupable de douter, elle ne le connaissait pas mais elle refusait de lui donner une chance. Il cherchait apparemment de la compagnie, quelqu'un à qui parler, la paonne remarqua que c'est comme elle a toujours voulue être considérée, mais le pauvre, il n'allait surement pas apprécier le caractère calme et craintif de Maelys, d'ailleurs il avait dû le remarquer depuis tout à l'heure qu'elle n'était pas des plus loquace. Comment pouvait expliquer la jeune femme que c'est ce qu'elle voulait mais qu'en même temps ça la rendait mal à l'aise et qu'elle n'appréciait pas les humains ou du moins elle préférait ne pas être en leur présence. Pouvait-elle lui dire ça, elle redoutait la race humaine mais elle n'avait pas le cœur à blesser qui que se soit, surtout une personne qui semblait faire des efforts. Pourrait-elle un jour se libérer de sa propre peur? Elle s'en croyait incapable pour l'instant en tout cas mais elle devait avouer que l'humain l'intriguait quelque peu. Que voulait-il dire par bizarre? L'hybride avait beau chercher elle ne comprenait pas le sens de sa phrase. Elle pencha la tête comme pour réfléchir et finit par lui demander d'un air intéressé:

- Pardon, monsieur Laï, j'ai peur de ne pas comprendre ce que vous venez de me dire

Malgré sa peur encore apparente, Maelys s'intéressait de plus en plus à lui. Se confierait-il à elle? Mais surtout pourquoi, la confidence incitait à une relation autre qu'une relation, d'humain à objet. Elle ne comprenait pas pourquoi il tenait à être aussi proche d'elle, il lui avait dit, il se sentait seul. Pourquoi ses congénères les humains, ne lui parlaient pas, ou inversement, pourquoi ne se confiait-il pas à eux? Choisir une hybride simplement pour avoir de la compagnie, la paonne pensait ça impensable. D'ailleurs d'aussi loin qu'elle se souvienne, elle ne s'était jamais mise à la place d'un humain, sans doutes à cause de ses anciens maîtres, jamais elle n'aurait voulu s'inquiéter d'un monstre. Mais les hommes avaient surement aussi des soucis, des problèmes sociaux, mais Maelys ne comprenait pas trop, à part penser que les humains étaient des êtres cruels irrécupérables, elle n'avait jamais pensé qu'il puisse y avoir d'autres sortes d'humains, ayant d'autre problème. Le jeune homme face à la cage pouvait-il faire preuve de compassion? La jeune hybride le regardait étrangement, pensant à cette possibilité.
Elle voulait répondre non, elle ne voulait pas le suivre et se faire encore berné, mais le garçon suscitait vraiment son intérêt, et dans le fond de son être, elle avait vraiment envie de le croire. Son cœur recommençait à s'agiter. À voix inaudible elle lui dit en espérant ne pas faire le mauvais choix:

- ...J'accepte...

Elle savait qu'en ayant la tête baissée et en parlant si bas, Laï n'avait rien entendu. Elle respira plus profondément et leva la tête en cherchant le regard de son interlocuteur en répétant plus fort ce qu'elle venait de dire:

- J'accepte de venir avec vous!

Puis elle replongea la tête, embarrassée d'avoir prit autant d'assurance.
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MessageSujet: Re: La Beauté, enfermée dans une cage dorée [PV Maelys]   La Beauté, enfermée dans une cage dorée [PV Maelys] Icon_minitimeLun 16 Avr - 22:10

    Elle semblait plus calme aux yeux de Laï. Mais il doutait que ce soit lui qui l'est rendue moins nerveuse. Si jamais il s'autorisait un peu d'espoir il pourrait tomber de haut...et en pensant à cela, il ne put s'empecher de lui adresser un petit sourire. Elle pensait peut-être comme ça elle aussi. Que si jamais elle lui faisait confiance, il pourrait la trahir...comme...comme les autres avant lui ?
    Si c'était comme ça que pensait la paonne enfermée devant lui, alors il comprenait d'autant plus sa crainte et ses réactions reflexes pour se proteger de lui.
    Il ne savait pas non plus pourquoi il sentait obligé de lui dire pourquoi est-ce qu'il était venu ici. Lui expliquer ce qu'il cherchait vraiment...lui montrer que ce n'était pas que des paroles bien choisi pour se jouer d'elle. Qu'il avait besoin de quelqu'un, qui puisse lui tenir compagnie. Dans son son fort intérieur, c'est autre chose qu'il cherchait, mais ça...il ne le dirait jamais tout, pas maintenant, pas quand il avait encore le choix de pouvoir se taire.
    Il tourna la tête, pour voir si le bonhomme de l'animalerie était toujours dans le coin. Il voulait la clé de cette fichue boîte...il fallait qu'il la sorte de là. Mais déjà son regard se perdait dans le vide, les sons lui semblaient si lointain. Ses rêves reprenaient leur cavale, le laissant, comme toujours loin derrière en immobile observateur de ses souhaits les plus étranges. Quiconque verrait dans sa tête se demanderait comment il pouvait bien aligner deux mots cohérents avec des pensées pareilles. Il ne le savait pas lui-même...il savait juste qu'il devait continuer d'avancer, parce que s'il s'arrêtait, les cauchemars allaient le rattraper.

    - Pardon, monsieur Laï, j'ai peur de ne pas comprendre ce que vous venez de me dire

    Le jeune homme sursauta reporta son regard sur elle. Sa voix l'avait remenée à la réalité. Elle n'avait pas compris ce qu'il avait dit ? Qu'est-ce qu'il avait dit déjà ? Il ne le savait déjà plus lui même...il se souvenait de ses paroles lourdes de sens, mais des autres mots qu'il avait pu lui dire. Est-ce que ses mots, avaient été méchants ? Qu'est-ce qu'il avait bien pu dire...il la regarda un instant, avec un air un peu perdu, cherchant dans son regard doré un indice qui pourrait l'aider. Mais il ne lisait rien dans ce regard qui puisse l'aider à comprendre.

    -Je t'en prie...laisse tomber le monsieur...ça fait horriblement vieux !

    Puis en se mordant doucement la lèvre, il recommença a se torturer l'esprit. Il devait vraiment lui sembler étrange...étrange...et la lumière se fit dans son esprit. Chassant les dernières bribes de rêves multicolores, il se rappela, comme un grand qu'il n'était qu'en apparence ce qu'il venait de lui dire.

    -Ah...ça...ce n'est pas grave si tu comprends pas...disons que...que je suis malade...tout le monde te le dira si tu leur pose la question... dit-il en tirant doucement sur son oreille, en proie a la gène.

    Voilà ça c'était dit. Iil ne serait sans doute pas capable d'en dire plus pour le moment, sans se contredire lui même. Vous n'aviez jamais essayer de demander à fou s'il était fou ? Automatiquement il vous rirait au nez en disant que le seul fou dans l'histoire c'était celui qui posait la question, le tout en riant bien évidement. Laï était conscient de son problèmes mais ça s'arrêtait là. Il ne pouvait en dire plus...sans craindre les consequences.

    - ...J'accepte...

    Laï posa son regard sur elle, oubliant instatement ses problèmes, et tout le reste. Elle avait parler, mais il n'était pas sur d'avoir vraiment bien compris ce qu'elle lui avait dit. Il chercha son regard mais, elle avait baissé la tête, comme si elle avait honte de lui avoir dit ce qu'elle venait de lui dire.
    Mais il n'osait pas la toucher pour lui relever la tête, pour lui dire parler, que personne n'allait la frapper si elle parlait un peu plus fort. Mais elle semblait être en train de rassembler son courage, alors Laï se contenta de la regarder. Le temps semblait ralentir, tandis qu'il attendait ses mots. Il fallait l'avour il avait peur. Et pendant un instant, il faillit lui dire de se taire, qu'il avait bien trop peur d'entendre ses mots. Il ne voulait pas avoir mal...mais en même temps il voulait savoir.

    - J'accepte de venir avec vous!

    Son coeur rata un battement, et un sourire se dessina sur ses lèvres. Ce sourire grimpa jusqu'à ses yeux, qui se remplirent presque de larmes. C'était idiot, mais il avait avait de pleurer parce qu'il était content qu'elle accepte de venir avec lui.

    -Ne baisse pas la tête, ne soit pas effrayée de tes mots...

    Et ce fut lui qui baissa la tête. Idiot n'est-ce pas...mais ne dit-on pas que les hommes ne doivent pas montrer leur larmes ? Oh et puis flûte. On lui repetait assez souvent qu'il n'était pas un homme...sauf à certains moment de son existence...Il releva doucement la tête, et d'un geste rapide après avoir lâcher les barreaux, il essuya ses joues, et prit une grande inspiration.

    -C'est bête hein...j'ai la larme facile...

    Il ouvrit de nouveau la bouche pour lui dire de ne pas bouger, mais s'apperçut que c'était un humeur un peu vaseux, et decida de se taire. Puis en regardant partout autour de lui, comme si le simple fait qu'elle lui ait dit oui, efface le chemin qu'il devait faire, un peu comme le chien dans Alice aux pays des Merveilles. Le voilà qu'il était completement perdu.

    -Tu sais...je suis vraiment content...que tu acceptes...j'espère...j'espère vraiment ne pas te decevoir...je ferais tout ce que je pourrais...je te le promets...Maelys...

    Puis il fit volte face, se dirigea a grand pas vers le comptoir de l'animalerie, ou le gérant le regarda arriva comme une fusée d'un drôle d'oeil.

    -Je peux...vous aider Monsieur ?

    Il ne semblait pas plus que ça motivé par sa propre question. Mais on n'allait pas lui en vouloir. Laï venait de deménager au pays des bisounours et des petits poneys. Et il comptait y rester un petit moment.

    -Je veux...non...je voudrais les clés de la cage de la paonne...s'il vous plait.

    Et il avait même pas oublier la politesse...même si ce n'était pas passé loin. L'homme du magasin regarda la jeune paonne d'un oeil suspicieux.

    -Vous êtes sur ?

    -Mais oui ! Elle a dit oui ! Vous me les donnez ses clefs oui ?!

    Loin d'être rassuré, il alla lui même jusqu'à la cage de Maelys. Il l'observa un instant, haussa les épaules et en disant que les vrais fous n'étaient pas tous en cage, donna les clés à Laï qui retourna près de la jeune femme, en souriant. Lentement il glissa la clé dans le cadenas, et ouvrit la cage, s'écartant pour l'ouvrir.

    -Allez, tu peux sortir maintenant. Tu es de nouveau libre...
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MessageSujet: Re: La Beauté, enfermée dans une cage dorée [PV Maelys]   La Beauté, enfermée dans une cage dorée [PV Maelys] Icon_minitimeMar 17 Avr - 19:23

Elle avait dit "monsieur", sans vraiment penser à son âge, c'est comme cela qu'elle avait toujours dû appeler ses propriétaires, elle se souvient d'ailleurs d'un jeune maître âgé seulement de treize ans, qu'elle devait toujours appeler monsieur. En fait l'enfant en question n'était pas vraiment son propriétaire, il était le fils de sa maîtresse, mais elle lui devait le même respect, c'est pour ça qu'elle n'avait pas hésité à appeler Laï "monsieur". Elle réfléchit un instant puis acquiesça, elle n'avait pas l'habitude d'appeler les humains par leur prénom, mais si son nouveau maître lui demandé, elle n'avait d'autre choix que d'accepter. Apparemment ça faisait trop vieux pour lui, il n'aimait pas ça. Un peu après avoir réfléchit il dit à Maelys de laisser tomber, de ne pas chercher pourquoi il était étrange, il lui expliqua juste qu'il était malade. La paonne voulait quand même en savoir plus, mais c'était impolie de demander. Mais elle ne comprenait vraiment pas pourquoi, il disait ça de lui. La jeune hybride avait même perçu une certaine gêne chez le jeune garçon. Il souffrait probablement de sa situation, peut-être qu'il préférait ne pas en parler. Qu'est-ce qui pouvait lui causer autant de tord? La jeune femme se mordit la lèvre et se tut. Une autre de ses réactions la marqua, quand elle lui avait dit, qu'elle acceptait de venir avec lui, il avait baissé la tête et l'avait relevé avec quelques larmes qui perlaient sur sa joue. Aussi bête que ça puisse paraître, Maelys n'avait jamais vu un humain pleurer pour quoique ce soit, ni par tristesse ni par joie. D'ailleurs elle ne comprenait pas trop ce concepts, pleurer car on n'est heureux? La paonne n'avait jamais connu ce sentiment et lui échappé complètement. C'est pour cela qu'en voyant le jeune homme en face d'elle, elle fut surprise de le voir pleurer, elle avait beau chercher, elle ne comprenait pas ce qu'elle avait bien pu faire pour créer cette réaction à son interlocuteur. Elle avait un doute, c'était de sa faute? Elle avait fait quelque chose de mal? Elle n'avait jamais vu un humain en larmes et contrairement à ce qu'elle aurait pu croire, ça ne lui plaisait pas tant que ça. Voir quelqu'un d'autre souffrir même si il appartenait à une race qu'elle n'appréciait pas, elle n'aimait pas voir quelqu'un de triste. Pourtant, elle se rappelle avoir dit qu'elle s'en fichait des humains et qu'ils devraient avoir le même sort qu'elle, mais elle ne pensé pas ça pour Laï.
Elle se rendit compte par la suite qu'il était en fait très heureux de l'avoir, ou du moins qu'elle veuille bien être avec lui, qu'il ferait tout pour ne pas la décevoir et qu'il lui promettait. Il semblait tellement sincère, mais la jeune paonne resté quand même fermé. Simple question de réflexe, et puis elle avait bien voulue venir habiter chez lui, c'était déjà un grand pas pour elle, qui se demandé déjà si elle n'aurait pas dû rester dans sa cage.
Elle vit le jeune homme se retourner, et traverser l'animalerie à la recherche du vendeur, qui depuis le départ les surveillés, Maelys ne s'en était pas vraiment pré-occupé, mais bizarrement quand Laï lui parla, le boutiquier vint jeter un œil à l'hybride puis retourna vers son nouveau maître et lui donna les clefs de sa cage. Le jeune homme qui allait l'acheter se rapprocha de la prison dorée, fit cliqueter le cadenas, et ouvrit la cage pour la laisser sortir et lui dire que maintenant elle était libre. La jeune femme savait que ce n'était pas libre dans le sens de partir où elle voulait quand elle le voulait. Mais la vraie liberté, n'est-elle pas d'avoir un endroit où l'on peut se poser? Et cet endroit, Maelys venait de l'acquérir en acceptant de vivre avec Laï.
Comme lentement, elle se tourna vers lui et le remercia. Sans sourire sur ses lèvres, mais avec beaucoup moi de peur dans les yeux qu'au départ de leur rencontre. Elle n'en avait pas moins peur, et elle s'en méfiait toujours mais elle essayait de moins le montrer, si jamais il s'avérait que cet humain soit vraiment sincère, il serait peut-être blessé des réaction de Maelys, peut-être qu'elle gâcherait ses chances d'apprécier quelqu'un.
Évidemment elle ne lui laisserait aucune chance de se ficher d'elle, et elle se disait que jamais il n'aurait sa confiance. Mais elle décida de faire un effort pour paraître moins craintive, et de voir ce qu'il se passerait par la suite. Au moins s'il mentait, elle ne serait pas blessé.
À ce moment là, le cœur de Maelys était fermé à double tour, cadenassé par la peur et la haine qu'elle éprouvé pour les humains, pour elle, jamais personne ne pourrait un jour le libérer et pouvoir aimer les choses comme avant.
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MessageSujet: Re: La Beauté, enfermée dans une cage dorée [PV Maelys]   La Beauté, enfermée dans une cage dorée [PV Maelys] Icon_minitimeSam 28 Avr - 22:41

    Ce qui l'agaça le plus dans tout cela fut sans doute la réaction de propriétaire de l'animalerie. Cette suspission dans son regard, enerva passablement Laï qui cacha cette colère sous un sourire heureux. Mais dans le fond, il en avait juste marre qu'on le traite comme un être irresponsable et incapable de faire quoi que ce soit de bien. Il savait qu'il était bizarre, qu'il n'était pas vraiment digne de confiance, mais il avait envie de se reprendre en main, de changer sa vie, et surtout quitter ce cocon de solitude dans lequel il s'était peu à peu enfermé...et en adoptant Maelys, en lui laissant le choix de venir ou non avec lui, il avait un grand pas en dehors de cette barrière de solitude protectrice. Et en pensant à cela, sa colère s'évanouie aussitôt. Doucement, il rejoignit la cage, l'ouvrit, et laissa Maelys en sortir, avec un sourire accroché aux lèvres, les larmes humidifiant ses yeux.

    Il ne lui en fallait pas beaucoup pour être heureux. Et le simple fait qu'elle lui est dit « oui » le rendait heureux. Le simple fait qu'elle sorte ENFIN de sa cache le rende heureux. Vraiment heureux. Il se moquait bien que dans la tête de la paonne il puisse y avoir des idées de fuites ou même une barrière pour cacher les éventuels sentiments qui pourraient transparaître sur son visage. Le jeune peintre souriait, d'un heureux et était à des années lumières de soucis que pouvaient rencontrer les autres maîtres. Parce que pour le moment c'était le coté blanc de sa personnalité qui dominait, et que le coté noir ne se montrerait pas avant un petit moment...et qu'il ferait tout pour que Maelys ne rencontre pas de sitôt son coté depravé et mauvais. Parce qu'il ne voulait pas lui faire peur, il ne voulait pas lui faire de mal.

    Il la regarda sortir de la cage doucement, sans jamais cesser de sourire. Elle semblait si méfiante, comme s'il allait refermer la cage en riant et lui dire « en fait c'était juste une blague, pauvre idiote ». Mais il ne ferait jamais cela, pas consciement en tout cas. Il la regarda se mouvoir avec une grâce qui devait être inscrite dans ses gènes. Et l'artiste en lui ne pouvait empecher son coeur de battre à tout rompre. Parce que dans sa tête, même s'il savait qu'elle n'aimait pas qu'on la complimente sur sa beauté, lui ne pouvait s'empecher de la trouver magnifique. Et justement cette beauté gracieuse qu'elle était, n'était pas faites pour rester dans une cage ou dans le coin d'une pièce comme décoration. Vivre, libre et sublime, c'était sa qu'il souhaitait pour elle.

    Il la laissa se degourdir les jambes à sa guise entre les autres cage, calmant d'un regard presque mauvais ceux qui pouvaient lui dire qu'elle ne serait jamais heureux avec lui. Ce regard qui avait plus d'une fois fait trembler ses hybrides qui avaient preferer de se taire et fuir de chez lui pour garder la vie. Lui alla payer « la note » au propriétaire.

    -Vous êtes certain de votre choix Monsieur Blackdream? Elle est chère, vous savez...

    Chère. Oui, elle l'était...mais la beauté n'avait pas de prix aux yeux de Laï.

    -On ne peut plus certain!

    Et plus que la beauté de Maelys, c'était sa liberté de mouvement, son droit de vivre qu'il venait d'acheter. Parce qu'il voulait la voir vivre et pas seulement survivre entre des barreaux dorés.

    Il rejoingit la jeune femme et d'un geste de la main, l'invita a quitter la boutique en souriant. Il ne lui tendis pas la main, pour ne pas la degouter, pour ne pas l'effrayer de nouveau. Il verrait plus tard pour ce genre de gestes physiques qui pouvaient sous entendre bien des choses. Et puis c'était aussi un moyen de se proteger lui même de « LUI ».

    Une fois dehors, il lui dit, doucement :

    -Tu sais, si tu ne plaît pas chez moi, tu es libre de t'en aller. Je ne veux pas que ma maison, soit pour toi une nouvelle cage...

    Le tout avec un sourire, en plaçant ses bras derrière sa tête. Il avait simplement l'air d'un gamin, un peu plus âgé que les autres...physiquement parlant.
    Et à petit pas, en restant à coté d'elle, ni trop près ni trop loin, il l'ammena ainsi jusqu'à chez lui. Il lui indique différentes boutique, qu'il pensait pouvoir l'interesser, en lui disant que si elle souhaitait s'acheter quelque chose, elle n'aurait qu'à lui demander, il lui donnerait de quoi se payer ce qu'elle voulait, quand elle voulait.
    Et doucement, en parlant, presque tout seul, il fini par arriver chez lui. Il poussa la porte, qu'il ne fermait de toutes manières jamais, l'invita a entrer avec un sourire.

    Le hall était petit, d'un bleu/vert, quasiment identique aux cheveux de Laï. La pièce suivante, était un salon. Un grand salon, d'un bleu ciel froid mais pas glacial. Le meubles étaient tantôt blanc, tantôt colorés, donnant une aspect assez psychedéliques à la pièce.

    -Soit la bienvenue chez moi...et chez toi Maelys. C'est aussi ta maison maintenant. Et surtout, si il y a une chose que j'exige de toi...commença-t-il en plongeant son regard dans le sien, avec une mine serieuse, c'est que tu fasse comme chez toi. Pas besoin de me demander si tu veux faire quelque chose, pas besoin d'être au petits soin pour moi comme si étais ma domestique...je ne veux pas de tout ça. Je veux que tu vive avec moi, à ta façon...

    Et c'était tout ce qu'il exigeait et exigerait d'elle...le reste, lui était égal. C'est lui qui s'adapterait à elle, et pas le contraire. Parce qu'il savait qu'elle devrait prendre ses marques, prendre ses habitudes dans cette maison, qu'elle ne connaissait pas.
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