::~:: And Lux' is in this place Now ::~::

Bonjour Invité, te voici sur ma fiche.

Prénom Tes papiers • Nom : Blackdream • Prénom : Laïhanär • Age : 24 ans • Orientation sexuelle : Bisexuel • Métier : Modèle / Peintre • Comportement [Koryo/Yasashii]: 優しい (Yasashii) mais comme il a une double personnalité, il penche parfois du mauvais coté. • Tic : Il a tendance à mâchouiller une mèche de cheveux lorsqu'il réfléchit, ou bien se se triturer le lobe de l'oreille lorsqu'il est en proie à la gène. • Toc : Il faut surveiller ses gestes avec lui, car certains gestes -qui sont parfois des tics chez les autres- le pousse à agir en vrai nymphomane. Il devient même agressif si on se met sur son chemin. • Qu'aimes-tu ? Il aime les couleurs vives, la peinture, la silence calme et reposant d'une journée de printemps. Il apprécie la compagnie, il aime dormir, il aime la chaleur étouffante de sa lourde couette. Il aime prendre son temps, le stress c'est pas pour lui. Il aime sa différence tout autant qu'il la déteste. • Que détestes-tu ? La solitude et l'avarice. Il sait qu'il a un soucis, mais comme il déteste qu'on lui dise ce qu'il doit faire il refuse qu'on l'aide à aller mieux. Résultat il a souvent peur de dormir, car il est persuadé que "celui qui vit en lui" lui fait faire des choses répréhensibles pendant qu'il sombre dans le noir.

Describe your physical appearance. On a la chance d'avoir des parents de taille raisonnable ou pas...Laï a eu cette chance là. L'homme dont on parle mesure un mètre quatre-vingt, et il vit très bien. De haut du perchoir que son ses jambes il a une vision du monde assez particulière le bougre. Mais nous parlerons de cela plus tard, pour le moment, il s'agit de faire un protrait robot de l'homme que l'on cherche. Laï est donc plutôt grand, une silhouette filiforme, semblant fragile de loin, mais qu'on ose pas vraiment defier lorsqu'il est tout près. Pourquoi ? A cause de son visage peut-être, ou peut-être de son regard ? Son sourire étrange ? Nous allons approfondir tout cela. Le détail, le détail est une chose merveilleuse ! Laïhanär à des traits fins, souvent qualifiés de féminins, ses cheveux longs de couleur « bleu des mers du sud » - un bleu tirant sur le vert, ou un vert tirant sur le bleu, c'est vous qui voyez- n'aide pas à le faire paraître plus viril que ce qu'il est en vérité. Ses lèvres sont fines et rosée, charnues juste ce qu'il faut pour attirer le regard. Son nez est placé dans l'axe symétrique parfait entre ses yeux au milieu de son magnifique visage à la peau pâle et aussi douce que celle d'un bébé. D'ailleurs il passe peut-être plus de temps qu'une femme dans une salle de bain pour prendre soin de sa peau, aussi fragile qu'elle n'y paraît. Les restes d'une vie de débauche où la beauté est la carte maîtresse. Son regard en lui-même est partulier. En tant normal, il a les yeux bleus, un bleu très pâle qui le font souvent passé pour aveugle...mais comme il n'aime pas son regard, il porte en permanence des lentilles de couleur violette. Cela lui donne une touche de mystère a peine devoilé et font aussi douté de son appartenance à la race humaine comme à la gente masculine. Laï aime jouer avec son apparence androgyne, poussant l'audace jusqu'à porter des robe pleines de dentelles et de rubans, juste pour voir la réaction des autres. Ses longs cheveux bleus -couleur qui n'est absolument pas naturelle, ne poussons pas trop loin le bouchon- il les a coupé en un degradé inégal, donnant parfois de lui une impression de négligeance. Mais une négligeance qu'il est a gréable de voir, parce que cela donne une touche vivante au tableau. Il n'est pas parfait. Sinon il noue ses cheveux en queue de cheval lache, juste pour ne pas les avoir des les yeux. En temps normal, ses cheveux lui arrivent un peu plus bas que les épaules, mais quand la lubie de se faire mettre des rajouts lui prends, il peut les avoir jusqu'aux fesses. Son corps n'est pas musclé, en même temps il n'est pas très friand des salles de musculations pour ressembler à un bodybuilder ! Non lui prefère ressembler à une frèle jeune femme tant qu'on ne le regarde pas de près. Ses mains sont celles d'un pianniste -ce qu'il est lorsqu'il n'a rien de mieux a faire et pour se vider la tête aussi- fine et manucurées ! En parlant de manucure, il a une collection de vernis à ongles qui ferait parlir une jeune femme coquette ! Une armoire dans sa chambre est entirement reservée à sa collection de vernis ! Il doit lui manquer une case à ce pauvre petit. Son torse est plat, comme celui de tout les hommes, ne portant aucune cicatrices, aussi lisse que le marbre. Il est vivant donc sa peau est tiède voire même chaude et non pas froide comme le marbre que l'on a prit pour référence un peu avant. Il n'est pas rare de le voir nu...enfin dit comme ça c'est un peu tendancieux quand même. Mais il faut comprendre par là, qu'il a l'habitude de se devetir devant les gens...mouais c'est pas mieux comme formulation de phrase...bref, il est modèle à temps partiel, donc il doit poser nu devant des inconnus. Il n'a pas honte de son corps, il sait qu'il est bien fait et là encore il joue avec. Conscient de ce qu'il est et surtout de ce qu'il dégage, il n'hesite pas un instant à jouer avec son corps, comme avec ses gestes pour obtenir une chose ou une autre. Il a un corps fins mais il a des courbes là où il faut. Si l'on se penche sur ses gouts vestimentaires, la aussi on peut le qualifier de bizarre. Il porte, la majeure partie du temps des vêtements amples facile à retirer -parce que c'est embêtant d'avoir un corset lacé lorsqu'on doit le retirer toutes les deux heures pour prendre une pose. Mais il y a aussi dans sa garde-robe, et bien des robes. Les couleurs qu'il portent sont aussi diverses que variés puisqu'il prefère avoir un arc-en-ciel sur lui que de porter du noir. Le noir...c'est une couleur qu'il n'aime pas. Pour la simple et bonne raison que c'est la couleur que « celui qui vit en lui » prefère. Lui prefère nettement les couleurs vivantes voire même pastelle : ses couleurs favorites étant le blanc et bleu/vert. Il n'a aucun piercing ni aucun tatouage. Enfin il n'a plus aucun percing. Du temps où il offrait son corps à qui voulait bien le prendre, il avait sept trous à chaque oreilles, un piercing à la langue, un sur le nez, trois à l'arcade sourcilière, deux à la lèvres, un sur chaque téton, un au nombril...et je n'ai jamais verifié plus bas, mais il en avait peut-être un ailleurs ! La, il est le seul à pouvoir repondre à cette question. Il ne porte pas souvent de bijoux, et quand c'est le cas il se content d'une ou deux bagues à ses doigts fins et d'un collier en argent. Lorsqu'il se deguise en fille, evidement qu'il a tout un artirail de bijoux bien brillants, mais sinon, il n'en porte pas. Il a souvent l'air rêveur aussi, c'est parce que c'est un artiste ! Il reflechis à tout et a rien en même temps. Son sourire est aussi doux que le reste de sa personne. Son regard pétille de bonne humeur et de chaleur. Mais il n'en reste pas moins un être humain, et un être humain psychologiquement instable qui refuse l'aide qu'on pourrait lui apporter. Visuellement, il attire la sympathie des gens, pouvant facielemnt jouer le rôle du grand frère ou de la grande soeur...mais intérieurement, il est loin d'être parfait.

Praise For Mentally Speaking ! Laïhanär est un être à part. Artiste dans l'âme et jusqu'au bout des ongles il rêve souvent eveillé. Ce n'est pas bien différent des autres artistes me direz vous, ou même des gens normaux. Tout le monde a déjà, au moins une fois dans sa vie laisser son esprit vagabonder dans la nature à poursuite du petit papillon multicolore que notre regard à par hasard croisé un jour de printemps. Enfin bref, tout cela pour dire qu'il a souvent la tête dans la nuage, mais que cela n'empeche pas qu'il soit plutôt du genre sociable. Le problème de Laï n'est pas qu'il n'aime se lier avec les autres, c'est juste qu'il en a une peur bleue de ce qu'il pourrait faire. Le pourquoi de ce problème ? Et bien je vais vous le raconter, mais pour celui il faut que je vous explique un peu comment il fonctionne avant. Läi est un être prevenant, qui n'hesite pas à tendre une mains secourable à qui en a besoin. Il n'aime pas le conflit et prefère s'enfuir plutôt que de chercher la bagarre. Je vous entends déjà le traiter de poule mouillée, mais quand vous regarder SA constitution physique et celle des autres mecs en face de lui, vous comprenez très vite pourquoi il fuit. Mais n'allez pas pas croire qu'il a la force d'un rat mort, parce que vous risqueriez d'avoir quelques problèmes. Il sait se battre, il sait se defendre et il sait surtout où frapper pour faire vraiment mal, juste qu'il n'aime pas les bagarre inutile. La violence c'est vraiment pas sa tasse de thé. Il a le sourire facile, est de bonne compagnie et pas vraiment chiant sauf lorsqu'on parle de vêtements ou d'alliance de couleur. En fait il n'est chiant quand dans le domaine de la musique ou de la peinture où il devient un poil perfectionniste...mais c'est parce que c'est le domaine dans lequel il évolue. C'est une personne franche de nature, qui prefère qu'on lui dise tout haut ce que l'on aimerait bien penser tout bas. Il en fait de même. Les personne hypocrites ont tendance a l'enerver, et croyez moi, mieux pas qu'il s'énerve. Lorsqu'il est en proie a une floppée d'emotion forte et qu'il ne sait pas vraiment sur quel pied danser, il va tourner les talons, trouvez un coin tranquille -souvent, il rentrera chez lui pour être sur de ne pas finir dans on sait quel quoi douteux d'un quartier lugubre- et pleurer comme une madeleine jusqu'à ce qu'il est évacuer le trop plein d'emotions. Laï est un être adorable et pas difficile comme on le disait, mais il déteste qu'on lui disent comment il doit agir. Il n'aime pas qu'on lui donne des ordres...lorsqu'il était enfant pourtant, il trouvait cela normal que les professeurs lui donnent des ordres, lui disent comment se tenir...mais aujourd'hui, il vaut mieux lui dire « est-ce qu'il te serait possible de faire ça pour moi » plutôt que « Laï, fais-moi ça ! ». Dans le premier cas il le fera avec le sourire et en y mettant tout son coeur, dans l'autre cas, il vous dira que vous n'avez cas le faire vour même parce qu'il n'est pas votre chien. C'est là qu'on arrive à la partie la plus croustillante de sa personnalité. Ou plutôt de sa double personnalité. Parce que oui, le petit artiste de bonne compagnie qu'il est n'est pas vraiment sain d'esprit, on peut même le qualifier d'instable, psychologiquement parlant. Le jeune homme, a en effet un « autre lui à l'intérieur ». C'est ainsi qu'il parle de sa double personnalité. Cet être chimérique, personne ne sait s'il existe pour de bon ou non. Tout ce que l'on sait c'est que les deux »Laï » partagent le même corps et n'ont vraiment que ça en commun. Il est impossible de dissocier l'un de l'autre, sauf au niveau vestimentaire : l'un aime les couleur claires et chatoyantes, l'autre n'aime que le noir. Mais generalement, le « second » Laï, ne s'amuse pas a afficher qu'il est en action. Lorsqu'on le connait bien, on parvient a noter le changement, aussi discret soit-il, dans sa façon de parler, dans sa façon de regarder les autres, dans sa façon d'agir. On pourrait presque dire que l'autre Laï est le coté sombre et mechant de celui que l'on cotoie le plus souvent qui est doux et rêveur. Mais si ce n'était que ce dedoublement psychique qui lui mettait des bâtons dans les roues ça pourrait passer. Mais non. Le problème est que comme il deteste qu'on lui dicte comment il doit se comporter, il se braque lorsqu'on lui conseille d'aller voir un psycholoque. Ces personne qui sont là pour aider les autres, lui il les déteste...sans doute parce que son coté sombre les deteste aussi, personne ne le sait. Donc il refuse cette aide qui pourrait lui être benefique, et son problème ne s'arrange pas. Il peut même devenir mechant et dangereux si on insiste. Avec lui il faut comprendre que lorsqu'il dit « non » c'est catégorique, parce qu'il ne le dit pas souvent. Läi à une passion pour la musique, pour la mode, pour le dessin, pour la peinture. Et il aime transmettre cette passion aux autres. Il donne volontiers des cours à ceux que ça interesse, en essayant de tenir compte des gouts de chacun. Ce n'est pas evidement, mais comme c'est un être comprehensif et gentil, les gens ont tendances à se laisser attendrir et finisse par l'ecouter, comme un ami plutôt que comme un professeur ennuyeux. Autre petit point important chez lui, il a, comme la plupart des être humains, des tics de comportements. Rien de bien agaçants...non tant qu'on parle seulement des tics ce n'est rien de bien genant ! Qui n'a jamais mordu sa lèvres lorsqu'il était pensif, qui n'a jamais machouiller une de ses mèches de cheveux tout en laissant esprit parcourir de longues distances, qui n' ajamais fait craquer ses os juste comme ça. Il se tire même l'oreille lorsqu'il ne peut pas se triturer les mains et qu'il est en proie a la gène ou a la honte. Nous l'avons dit aussi, il a la larme facile. Pendant longtemps il n'a pas pu regarder les gens dans les yeux, sans que les larmes lui monte aux yeux...maintenant ça va mieux. Mais en dehors de ces TIC tout mignons...il y une chose qu'il faut connaître sur lui, et dont il faut se mefier en plus de sa double personnalité plus caractèrielle : c'est qu'il a un TOC assez perturbant. Ce TOC est le resultat d'un vie de debauche, qu'il a eu pendant longtemps et qui la marqué bien plus profondement qu'il ne veut bien l'avouer. Il cache cette partie de sa vie, mais ce n'est pas tout le jour facile. Pour resumé, vite fait : il y a des gens qui prennent de la drogue et qui finissent par devenir dependant des petites pillules ou des seringues, lui il est devenu gravement dependant du sexe. Aujourd'hui il a reussi a refrenner son besoin, il n'est plus un drogué...mais cette partie de sa vie noire et houleuse lui a laissé un petit cadeau bien empoisonné. Ce que je veux dire par là, c'est qu'il faut faire attention aux gestes -souvent insignifiant et fait sans y prendre garde- lorsqu'il est dans les parages. Par exemple, le geste tout bête de s'humeter les lèvres, lorsqu'on lui parle va declencher en lui une suite illogique de sentiments de sensation qui vont le faire agir comme un vrai nymphomane. Et le pire dans tout cela, c'est qu'il devient violent si on essaye de l'en empecher. Un vrai drogué qui n'a pas eu sa dose, et qui rentre dans une periode de manque cruel et de besoin violent. Il a eu beaucoup de problèmes a cause de ça. S'humecter les lèvres n'est pas le seul geste « inconscient » qui peut declencher chez lui ce genre de crise. Oui on peut parler de crise, qui declenche un besoin obséssionnel d'agir en réponse à une invitation dissimulée qui n'est vraie quand dans son esprit malade. Mais la encore comme il refuse qu'on l'aide, c'est un combat de tout les jours. Pendant un moment on avait même interdit aux vendeurs d'hybrides de lui en confier, parce qu'il les battaient ou les transformaient en esclave sexuel...il a su se reprendre en main, mais il a des rechutes...Et il est très rare qu'il sache se contrôler. Et c'est d'ailleurs lorsqu'il y pense et qu'il entre dans une colère noir que « celui qui vit en lui » prend le contrôle. Il n'a aucun souvenir de ce qu'il fait quand c'est lui qui a le contrôle de son corps et de son esprit, c'est comme s'il dormait, ou s'il revait. Il inconsciement conscience de ses actions mais est incapable de s'en souvenir lorsqu'il ouvre les yeux. Dans le domaine sentimental, il est plutôt du genre libertin. Ancien protitué il a du mal à croire à l'Amour avec un grand A...mais dans un coin sombre de son esprit, il y croit quand même. Il a offert son corps contre de l'argent, à des hommes comme a des femmes, cela ne le dérange pas plus que ça. Et aujourd'hui encore, il s'adonne à la Luxure comme un medicament à ses maux intérieurs. Comme on dit « combattre le mal, par la mal »...est-ce que c'est vraiment utile pour lui ? Sans doute pas mais il le fait quand même. Dernier petit point a connaître sur lui. C'est qu'il est de nature insomniaque, car il est persuadé que « celui qui vit en lui » profite de son sommeil pour lui faire faire des choses douteuses. Est-ce vrai ou non, il serait bien incapable de vous le dire, et moi, je vous laisser verifier. Et il a peur de la pluie. Pas du tonnerre, ni des éclairs, il a peur de la pluie. Le bruit de l'eau reveille en lui une peur panique qui le rendent hytérique. Et lorsqu'il panique il est très difficile à calmer, car il rejette en bloc tout ce qui pourrait l'aider. La plupart des gens ont tendance a le laisser dans un coin, jusqu'à ce que ça passe, car ils ont trop peur qu'en voulant l'aider, autre chose de plus sombre se reveille. Il ne tiens rigueur à personne de cet abandon, et n'arrête pas d'aider les autres pour autant, mais il avoue, tout bas, qu'il aimerait bien avoir quelqu'un pour lui tenir compagnie dans les moments où il perd pied. Toutes ses particularités font qu'il n'est pas très facile à vivre. Mais, personne n'est à l'abri du changement et d'un amélioration : lui le premier.

Your history is mine (or not ~) Il y a des histoires qui ne devraient jamais être racontées, des histoires qui devraient rester au fond des mémoires et ne jamais être connues...des histoires qui ne devraient jamais être vécues. ~ Tout commence sous la pluie ~ « ... » Le bruit de la pluie incessante qui martèle le toit au dessus de la tête du petit garçon. Le bruit de l'eau qui coule, en trombe bruyante tout autour de la maison. C'est un orage particulièrement violent qui se dechaine ce soir, dans ce petit village non loin d'Osaka, au Japon. Nous somme en Juillet, en plein coeur des pluies diluviennes estivales de l'archipel. Le petit garçon cligne des yeux, et sert fort contre lui son gros chien en peluche. Et son regard balaie la scène improbable qui se déroule sous ses yeux. Un éclair illumine l'intérieur de la pièce où il se trouve, revelant avec force de détails la mise en scène cauchemardesque. Par ici, un corps inaminé a qui il manque quelques morceaux. Des flaques de liquides poisseux sur le plancher. De l'autre coté de la pièce sur le canapé, un hybride couvert de ce même liquide poisseux, tourne la tête vers l'enfant qui le regard sans osé bouger. Laïhanär fixe de ses yeux bleus la scène sanglante dans laquelle il est entré. Il ferme très fort les yeux et se met en position accroupi. Il espère de tout son petit coeur qui bat très vite, que c'est un très mauvais rêve duquel il va se réveiller en pleurant. Puis ensuite il ira dormir entre ses deux parents, la main de sa mère qui caresse ses cheveux noirs, et son père qui lui murmure des belles phrases pour qu'il se rendorme. Mais puisqu'il refuse de voir la scène, c'est la scène qui vient à lui. Le liquide poisseux continue son chemin. Il est encore tiède... Comment est-ce qu'il le sait ? Et bien, c'est le liquide a continuer sa lente progression jusqu'à lui, et qu'à présent il a les pieds dedans. Ses petits pieds nus. Il sursaute et pousse un cri, avant de se mettre à pleurer. « Papa...Maman » Mais personne ne lui répond. Alors il appelle encore plus fort, mais toujours aucune réponse. Un mouvement lui fait relever la tête. Son chien en peluche serré contre son petit corps tremblant. L'hybride couvert de sang s'accroupi devant lui, et lui offre un sourire carnassier. « Maître Laï... » Le petit garçon se met à trembler encore plus fort, tandis que la main chaude et poisseuse de l'Inu se pose sur sa joue. « Heaven... » murmure Laï, tout bas. L'Inu hoche doucement la tête. C'est bien lui. Le jeune maître reconnaît son ami hybride. Celui que ses parents ont adoptés pour qu'il se sente moins seul lorsqu'ils n'étaient pas avec lui. Laï a tout de suite aimé son nouvel ami, et Heaven semblait être heureux dans cette maison. Alors, pourquoi est-ce que cette scène restait sombre? L'odeur de sang prit le jeune garçon à la gorge, et il eu un haut le coeur. Il baissa la tête, et ferma de nouveau les yeux. Il ne voulait pas regarder, parce que ce n'était pas vrai. Ce n'était qu'un horrible cauchemar, qui avait l'air plus réel que jamais. Il n'avait que huit ans, il ne pouvait pas finir tout seul maintenant. Et puis ses parents lui avaient promis que cet été, il irait chez leur cousine à Okinawa. Alors tout ce qu'il avait vu, ne pouvait pas être vrai. La main chaude et poisseuse sur sa joue, glissa doucement et soudain, Laï fut soulevé du sol. L'Inu était couvert de sang, mais cela ne semblait pas le déranger outre mesure. Laï s'agrippa à sa peluche et osa de nouveau regarder autour de lui. Sa mère allongé sur le canapé semblait dormir. Il ne voyait pas très bien son visage. Est-ce qu'elle respirait encore ? Il ne savait pas, il était bien trop loin pour voir se soulever sa poitrine. Il regarda par dessus l'épaule d'Heaven, et vit que la masse sur le sol était en fait son père. Son petit coeur accèlera de nouveau et il se remit à trembler plus fort. Pas besoin d'aller voir...son père ne se reveillerait pas. Sa gorge avait été arrachée, il lui manquait un bras, et quelque chose avait fouillé dans son ventre à la recherche de ce qui semblait être ses boyaux. Laï remua dans les bras de l'hybride, qui le reposa au sol. L'adréanaline avait chassé la peur pendant un instant. Il courrut, indifférent à l'atroce bruit humide que faisait le tapis sous ses pas precipités. Il s'approcha du canapé, et secoua sa mère. « Maman...maman...viens, il faut partir...Papa...Papa...il... » et il sentit les larmes rouler sur ses joues. Il parvint à retourner sa mère, et poussa un cri que les sanglots ettouffèrent. Sa mère, n'avait plus de visage. Comme cette legende urbaine japonaise qui parle de femme sans visage. Lentement il se tourna vers Heaven qui le regardait en souriant, comme s'il ne voyait pas la même scène que lui. « Heaven...qu'est-ce qui c'est passé ? » L'Inu haussa les épaules, sans cesser de sourire, avant de dire, d'une voix chantonnante. « J'avais un peu faim... » « C'est...c'est toi qui... » commença le petit garçon effrayé. « Oui... » « Mais...pourquoi... » Laï ne termina pas sa phrase, il se remit à pleurer. La dure réalité commençait à la rattraper. Il ne voulait pas réaliser. Il ne voulait pas comprendre. Ce n'était pas une chose qu'un gamin comme lui devait avoir à comprendre. Lui il voulait penser à ce qu'il allait faire à l'école demain, et à ce qu'il mangerait le soir. Rien que de penser à manger, un nouveau haut le coeur le secoua. Il ne vomirait pas...mais pourtant la nausée était bien là. « Je vous l'ai dit, Maître Laï, j'avais faim...je crois que je me suis laissé emporter...mais maintenant c'est à votre tour » Le petit garçon releva brusquement la tête. L'Inu s'était redressé et avançait vers lui. Il fixa celui qui jusqu'à aujourd'hui avait été son ami avec un regard effrayé. Mais n'ecoutant que son instinct il lacha sa peluche et s'elança en courant dans la salon, traversa la cuisine, entra dans le garage et s'enfuit à toute jambe sous la pluie. L'eau lava son visage du sang que l'Inu lui avait mis sur la joue. Il ne chercha pas à voir si Heaven était derrière lui, il se contenta de courir, le plus vite et le plus loin qu'il pouvait...sans jamais se retourner, sans jamais penser. L'orage masquait son odeur. Et il fini par se perdre, tournant en rond, sans savoir ou aller. Il ne pouvait pas arrêter de courir. Il se retrouva en ville, couvert de boue plus que de sang. Il se retrouva devant la maison de son amie...où il frappa à la porte, comme un fou. Mais personne ne lui ouvrit la porte. La fenetre était ouverte, c'était bizarre...Il osa jeter un oeil. Le même spectacle macabre que chez lui. Mon dieu, mais qu'est-ce qui arrivait donc aux hybride de ce village ! Il fit demi tour et repartit en courant, n'osant pas regarder dans les autres maisons, de peur de voir encore un sanglant spectacle. Il retourna dans la forêt qui bordait son village, se remit à courir. Il trébucha sur une racine et s'étala dans la boue. Il ne se redressa que pour rendre le contenu de son petit estomac...il en n'en pouvait plus. Il se mit a pleurer, tentant de se remettre à marcher, mais bout de force il perdit connaissance, au milieu de la forêt, avec comme dernière image une silhouette qui s'approche de lui. C'était la fin, il allait mourir, comme ça, au milieu d'une forêt, sous la pluie...loin de chez lui. Et il ne pourrait même pas se défendre. ~~~~ « Hey Laï, viens voir un peu par ici! » Le jeune homme releva la tête du livre qu'il était en train de lire. L'envie lui prenait de faire comme s'il n'avait pas entendu. Mais il jugea bon, de ne pas se prendre de nouveau la tête avec cette femme. Il poussa un long soupir, et referma son livre. Doucement il le posa sur le sol et étira ses bras au dessus de sa tête. Puis sans se presser, il se leva et se dirigea vers la maison blanche, entourée d'une jolie barrière blanche, le sourire aux lèvres. « Oui ? » « J'ai besoin d'un coup de main. Tu peux porter ça dans la chambre de ton frère, s'il te plait ? » Le garçon qui venait de faire teindre ses cheveux en bleu regarda le carton posé près de la panière à linge de la « femme » en question. Puis sans un mot, il fit le tour et entra dans la dites maison blanche par la porte d'entrée. Il prit quand même le temps de ranger son livre dans la bibliothéque, blanche aussi et alla chercher le dit carton qui génait la bonne femme. « Ce carton ci, Yuna ? » Yuna, qui n'était autre que la jeune femme, le regarda, secoua la tête en levant les yeux au ciel, et hocha la tête. Laï prit le carton et le porta donc dans la chambre de son « frère ». Ils ne se ressemblaient absolument pas, n'avait rien en commun, pas même le sang. Laï avait toujours été fils unique, et dans son coeur il resterait toujours orphelin. Ces gens l'avaient recueillit ce soir de pluie et l'avait elevé comme leur second fils. Il ne souvenait plus de ce qui lui était arrivé, il savait juste qu'il était tout seul, et qu'il n'avait plus de famille. Son esprit refusait de liberer sa mémoire. Ce n'était pas plus mal, il était déjà assez perturber le pauvre petit. Ses notes à l'école étaient en chute libre, et il n'avait pas l'air de s'en soucier. Et personne ne lui disait rien, comme si tous savait ce que lui refusait de se rappeler. C'est à cette periode de sa vie qu'il aurait pu devenir une autre personne que celui qu'il deviendrait plus tard. Mais encore aurait-il fallut savoir que, ce morceau coloré de sa nouvelle vie, allait lui aussi changer. Yuna l'appela un soir, et comme à chaque fois qu'ils avaient ce genre de discution, il se braquait et refusait d'écouter. « Mais enfin Laïhanär, ce n'est pas normal d'être comme ça ! Pourquoi tu ne me dit jamais rien... » Le sujet? Et bien il avait été frappé à l'école, et avait refusé de se défendre. L'affaire était remontée jusqu'à la directrice de l'école, qui l'avait dit à Yuna. Mais lui, il n'avait jamais rien dit. Il ne voulait pas livrer le fond de sa pensée, à cette femme qu'il ne parvenait pas à considerer comme sa mère. Elle n'avait pourtant jamais fait de différences entre son fils biologique et son fils adoptif. Mais Laï ne se sentait pas ici chez lui. Mais il ne pouvait pas lui dire ça...ça allait la blesser. Il ne voulait pas la faire pleurer. Alors c'est lui qui se mit à pleurer. Et au final, il finit par lui dire, ce qu'il ressentait...et il lui demanda pardon, en pleurant. Il lui demanda pardon, de ne pas reussir a considerer cet endroit comme sa maison à lui et de pas parvenir à se dire qu'il avait de nouveau une famille. Et comme chaque fois qu'il se retrouvait dans cet état, Yuna laissait tomber et venait le serrer dans ses bras, jusqu'à ce qu'il se calme. Elle savait que son fils adoptif était instable psychologiquement, mais jusqu'à présent, même si tout le monde le disait, elle n'avait jamais remarquer chez lui quoique ce soit qui pouvait le prouver. Alors elle se contentait de l'aimer et de le proteger comme une mère pouvait le faire. Il c'était fait teindre les cheveux en bleus, parce qu'il avait besoin « de se différencier » des autres. Elle le lui avait accordé. Il avait même un piercing sur la langue. Mais tout cela n'était que des détails sans aucune importance. Le lendemain pourtant, elle l'emmena chez un docteur. Il la suivit docilement, pour lui faire plaisir. Mais durant cet entretient avec le psychologue, il ne dit pas un mot. Pourtant le docteur ne se decouragea pas tout de suite. Après un an de therapie pourtant il commença à baisser les bras doucement. Sans le montrer, mais il lui posait de moins en moins de questions. C'est lorsqu'il fut agé de seize ans, que sa vie prit un tour sombre et bizarre. Tout d'abord, il « oublia » de rentrer chez lui, un soir. Dans cette maison toute blanche. Lorsqu'il rentra le lendemain, Yuna lui tomba dessus. « Où est-ce que tu étais ? » Laï se contenta de lui sourire, et monta dans sa chambre se coucher. La pauvre femme, le regarda partir, et se frotta les bras, mal à l'aise. Il n'était pas comme d'habitude. Son silence même était différent. Et ce sourire. Mais il ne decoucha pas qu'une fois. Au debut c'était un jour, puis deux jours consécutifs, puis trois...et enfin toute une semaine. Bien évidement il ratait l'école aussi, ce qui avait permis à Yuna d'être au courant. Mais il ne disait jamais où il allait, faisait comme si de rien n'était. Mais un jour yuna, l'attrapa, et le retint. « Laï, où est-ce que tu étais pendant toute cette semaine ? » « Ici et là... » « Ce n'est pas une réponse ! » « Et alors ? Tu n'es pas ma mère ! » Yuna le regarda, en cligant des yeux. Doucement le jeune homme se degagea de son emprise et vint de planter devant elle. Il était à sa taille à présent. Il n'avait que seize ans, il n'était pas son fils. Il plongea son regard dans le sien, et lui adressa un sourire. Elle s'humecta les lèvres, et recula doucement. Il la retint, et lui glissa à l'oreille. « Je suis un homme...Ma-man » Elle écarquilla les yeux. Et elle le regarda partir. Elle ne savait plus comment agir avec lui. Un jour il était l'enfant effrayé qu'elle avait recueillit, le lendemain il semblait si sombre et si différent. C'est à contre coeur qu'elle le fit, mais elle attendit qu'il dorme, pour boucler à coup de cadenas les volets de sa chambre et l'enfermer à clé dans cette même chambre. Elle appela le psychiatre qui vint dés le lendemain à la maison. Laï n'avait pas bronché, malgré le fait qu'il soit enfermé. Un enfant normal aurait paniqué et hurlé. Mais Laï n'était pas normal. La seule chose qu'il disait, c'était « ce n'est pas ma faute, c'est Lui. C'est Lui ». Seul dans sa chambre toute noir, Laï restait recroquevillé sur son lit. Il n'aimait pas le noir. Parce que dans le noir, il y avait des choses qui pouvaient lui faire du mal. Dans le noir IL était là, lui aussi. Il sentait son regard sur lui. Il sentait son coeur paniquer. Et au bout de trois jour dans le noir le plus complet il commença à pleurer. « Pitié...pitié... » Mais sa soit disant mère ne lui ouvrait pas. Elle voulait le tuer. Et IL se moquait de Laï. La nuit IL frappait contre les murs, jusqu'à ce qu'IL se fasse mal. IL hurlait comme un chien hurle à la mort. Il regnait dans la petite pièce noire, une ambiance malsaine et chargée de secrets. Ce n'est que lorsqu'il se mit à hurler, et à pleurer, un soir où la pluie commença à tomber qu'elle deigna lui ouvrir. Il jaillit de la chambre, les yeux fous, et tomba dans les escaliers. Il se recroquevilla en bas de ces derniers, en pleurant et en demandant pardon. S'il s'était casser quelque chose, il ne s'en soucia pas, sur le coup. Il avait bien trop peur de ce bruit, pour une raison inconnue, il avait peur de ce bruit de l'eau qui frappait sur le toit. Il gardait les yeux ouverts, écarquillé de terreur. Et il pleurait, il hurlait pour couvrir le bruit de la pluie. Il ne cessa de crier que lorsque la pluie s'arreta, le lendemain matin. Yuna s'approcha doucement de lui, et il lui lança un regard effrayé. Ce même regard que le soir de pluie où elle l'avait trouvé. « Oh mon dieu...qu'est-ce que j'ai fait...Laï... » Il ne lui repondit pas, il était bien trop occupé à delirer tout seul dans sa tête. Il était totalement hytérique. Et lorsqu'elle le toucha, il se mit a pleurer comme jamais. Les larmes intarissables de la l'effroi roulant sur ses joues. Il demandait pardon, promettait qu'il ne ferait plus rien de mal. Il demandait pardon, recroquevillé sur lui même. A cette instant, il semblait juste avoir huit ans, et non plus seize ans. Il fut interné dans un service spécial dans un hôpital, mais en sortit deux semaines plus tard, parce qu'il fut jugé normal. Mais sa crise hystérique restait bien graver dans la mémoire pourtant. Mais en le regardant sourire et rire comme si de rien n'était, on ne pouvait pas le garder enfermé dans un hopital. Il s'était casser deux cotes en tombant dans les escalier, sa tête avait violemment heurter le sol...et on avait mis ses élucubrations sur ce "IL" dont il parlait au choc post-traumatique de l'enfermement dans le noir. Il avait toujours eu peur de la pluie. Aussi loin que Yuna se souvenait, chaque fois qu'il pleuvait il venait dormir avec elle, et il pleurait une bonne partie de la nuit. La pluie, le bruit le l'eau, avait au debut été une source de terreur pour lui. Mais la pluie, personne ne parvenait à chasser ce bruit de sa mémoire. C'était le choc traumatique d'une expérience déroutante qu'il avait du vivre étant enfant. Il n'avait pas besoin d'un docteur pour le lui dire. Il refusait de lui-même de se souvenir pourquoi. Quand on lui parlait d'hypnose, il se braquait et devenait mechant. Il fut impossible par lui suite de le ramener chez le psychiatre. Il n'avait pas envie qu'on l'aide a aller mieux, parce que dans sa tête tout allait bien. Il avait trouver un moyen d'aller encore mieux. Et pourtant, ses fugues reprirent de plus belle. Il ne rentrait pas, et quand il rentrait, il sentait l'alcool, la cigarette, et portait des vêtements qui ne lui appartenaient pas. Il revenait parfois avec du matériel de peinture qui coutait cher, qu'il n'avait pas pu acheter avec l'argent qu'elle lui donnait chaque mois. Mais alors comment ? ~ Une longue période de perdition~ La réponse était pourtant simple. Mais elle ne le decouvrit que l'année suivante, alors qu'elle le suivait à la sortie du lycée. Son état ne s'était pas arranger. Ses crises d'hystéries les jours de pluie de se faisaient juste de plus en plus violente, si bien que parfois, elle se sentait pas le coeur de rester près de lui. Il frappait, devenait violent, et finissait par se faire mal lui-même. Et elle avait décidé de le suivre ce jour-là, pour essayer de comprendre ce qui avait ainsi changer cet enfant terrifié en cet être sombre et silencieux. Des rues sombres, des quartiers mal fréquentés. Et elle n'eut pas besoin de la voir entrer dans un lieu connu pour la prostitution...elle avait comprit. Son fils adoptif vivait une existence de dépravé, et elle ne l'avait même pas vu venir. Elle qui avait pensé à toute sorte de choses, mais jamais à ce coté sombre de la nature humaine. Elle l'avait imaginé se droguant, ou devenant dépendant à la boisson...mais jamais qu'il puisse faire les deux choses auxquelles elle avait pensé et en plus d'offrir son corps à n'importe qui contre un peu d'argent. Elle rentra chez elle, mais lui ne rentra jamais. Il l'avait vu, et il avait demandé à un de ses ainé de l'envoyer ailleurs. Il passa un soir, en coup de vent pour récupérer les affaires auxquelles il tenait le plus, et s'en alla comme un voleur, sans même un mot avec écrit « merci ». Il partit. Il fut envoyer dans une autre ville du Japon, et il continua à se prostituer sous le nom de « Lux' ». Cela faisait maintenant deux ans qu'il le faisait. Il avait prit goût au sexe, à la Luxure, à l'alcool, et même à la drogue. Mais ni la boisson ni la seringue ne parvenait à calmer ses angoisses...il ne sentait bien qu'après une bonne partie de jambes en l'air. Homme ou femme, peu lui importait. Comme un vrai junkie il avait besoin de sa dose. Il était devenu dépendant et accro au sexe. Il ne le faisait même pour gagner de l'argent -parce qu'il l'oubliait la plupart du temps- mais parce qu'il en avait besoin. Ce besoin qui devenait chaque jour plus présent et plus intense. Il avait piquer du nez dans une addiction charnelle. Et aussi étrange que cela puisse paraître, elle est bien plus dure à soigner que celle à la boisson ou à la drogue. Il avait fini par arrêter l'alcool comme la seringue, parce qu'il n'avait plus besoin de ça pour planer. Il avait même acquit une expérience epoustouflante pendant ses deux années de perdition. Et sa vie aurait pu continuer ainsi, jusqu'à ce qu'il meurt dans les draps d'un client, ou bien sur un trottoir, comme un vulgaire qu'il n'était pas loin d'être. La Vie n'avait plus aucune couleur, elle n'avait plus aucun goût, plus aucun interêt. Rien ne l'attirait, rien ne lui plaisait dans cette vie de debauche, sinon la sensation d'un corps nu qui frotte contre le sien, cette humide sensation de bien être. La douleur même ne lui procurait plus le plaisir de ses débuts. Il vendait son corps contre de l'argent, il avait même fait d'honorable économies...qu'il avait mis à la banque dans un de ses rares moment de lucidité. Puis il ressombrait dans les draps, la sueur, le fort parfait d'un amour qui n'était que charnel...et il oubliait jusqu'à son âge, jusqu'à son nom...il oublait sa vie, il oubliait ses malheur...Et il l'oubliait LUI. Parce qu'IL ne l'avait jamais quitté depuis ce soir où il était né, dans cette chambre toute noire. C'est après deux ans de perdition totale, et intense, qu'il retrouva un infime espoir de remonter la pente, raide et épuisante vers l'autre bout du tunnel. Cette pente qui mène à la lumière. ~ Un nouvel espoir, un dur retour à la réalité ~ « Laï ? » C'était son client de la soirée. Il avait payé pour qu'il ne soit qu'à lui. Le jeune homme au cheveux bleus, déjà se prélassait dans les draps. Que lui importait qu'au delà de ses murs il fasse beau ou mauvais, du moment qu'il ne pleuvait pas, tout allait bien. Du moment qu'il y avait un corps contre le quel il pouvait se presser, le restait n'avait pas d'importance. Il était devenu une poupée sans âme ni conscoence, comme programmée pour chercher à see nourrir, à travers le sexe. Il n'avait jamais été bien gros, mais, ces deux années de depravation totale ne l'avait pas aidé à grossir. Mais, ce soir...sa vie allait de nouveau changer. Car son client était une personne bien particulière qu'il ne pensait pas revoir un jour. Et encore moins dans un endroit comme ça. Mais il ne s'en apperçut pas tout de suite. Le son de sa voix ne lui parvint qu'à moitié dans les brumes de luxure dans lesquelles il nageait. Le jeune homme aux cheveux bleus, nu comme un vert, roula des hanches jusqu'à son client du soir. D'un baiser -presque chaste- sur les lèvres du jeune homme brun en fasse de lui, il lui sussura un bonsoir. Le jeune homme repondit à son baiser, se laissa même devêtir sans broncher. Il se laissa entrainer sur le lit, et laissa le garçon aux cheveux bleus lui monter à califourchon dessus, lorsqu'il reprit doucement ses esprits. « Laï ? » répeta-t-il à nouveau. Mais pas de réponse. Laï avait oublié jusqu'à son prénom, ce soir là. Il était trop grivé de la saveur des corps et de ce qu'il avait bu. Mais le garçon brun en face de lui se redressa, lui prit le visage entre ses mains tiède. « Mon dieu, mais qu'est-ce que tu es devenu » « Ton amant, pour cette nuit... » Mais le dit amant secoua la tête de manière négative. Il semblait sur le point de dire quelque chose, mais Laï lui cloua le bec d'un baiser langoureux. Mais non, il démordait pas. Doucement il repoussa, celui pour qui il avait payé, lui arrachant un gémissement de frustration profonde. « Tu ne me reconnais pas ? Laï...c'est moi...Nabe... » Nabe. Ce nom lui disait très vaguement quelque chose. Alors Laï secoua la tête et se pencha sur lui, pour l'embrasser de nouveau, mais ne rencontra que sa joue. « Si tu ne veux pas le faire, pourquoi est-ce que tu es venu ? » demanda Laï d'un voix ronronnante. « Je voulais mais...je ne pensais que tu serais le « Lux' «  dont j'entends parler depuis tout ce temps. » « C'est mon âge qui te dérange ? Pas assez mur pour toi ? » Le client secoua la tête, doucement. Puis lui offrit un petit sourire. « Oh non ce n'est pas le problème...le problème c'est que tu es mon frère adoptif, même si tu semble avoir tout oublié de moi... » Laï se redressa. S'il avai été content de la proximité avec ce beau jeune homme durant un instant, ce n'était plus le cas maintenant. Les souvenirs affluaient en vagues successive dans sa tête. Mal. Il avait mal de se souvenir de sa vie normale. Il ne voulait pas sortir de ce cercle vicieux de drogue et de sexe où rien n'avait d'importance. Pourquoi est-ce que Nabe était venu ici...pourquoi est-ce qu'il était venu à lui. Laïhanär se releva vivement et alla se planter devant la fenètre close. Il tourna la tête vers le jeune garçon, de deux ans son ainé, qui se trouvait dans son lit. « Qu'est-ce que tu fais ici ? » « La mémoire t'es revenue...Tu a disparu un jour, on s'est inquieté pour toi, Maman et moi, tu sais... » Laï secoua la tête. Non il ne savait pas, et non il ne voulait pas savoir. Il ne voulait pas revenir dans le monde extérieur. Il y avait trop de choses qui faisait peur. Il avait du mal à se dire qu'il venait de perdre deux années de sa vie, dans la luxure et l'ivresse. Il poussa un long soupir. « Je ne voulais pas me rappeler...qu'est-ce que tu fous ici Nabe...j'ai pas envie de remonter...j'étais bien dans ce monde moi...au moins...ici...IL n'était pas là, j'étais tranquille...la peur n'existe pas dans ce monde...pourquoi...pourquoi tu es venu ! » Son soit disant « frère » se leva, aussi nu que lui et s'approcha. Doucement il l'enlaça. Il n'avait aucun lien de sang, il n'avait rien fait. Et puis...et puis mince ! Laï se retourna, et l'embrassa. La suite, personne n'a besoin de la decrire. Laï ne lui laissa plus le temps de dire quoique ce soit. Et c'est lorsqu'il emergèrent d'un moment d'abandon total et le garçon au cheveux bleus se prit la tête dans les mains. Et c'est en larmes qu'il dit à son client, amant, frère...qu'il avait besoin d'aide. Qu'il ne pourrait pas sortir de là tout seul. Et son frère l'aida. Il le fit placer dans un de ses centre de desintoxication, où vont tout les droguer. Laï était comme eux. Sauf que lui, il ne dependait pas de la drogue, ni de la boisson. Mais il perdait les pédale quand il ne pouvait pas avoir sa dose de sexe. Il avait vraiment toucher le fond. Et son frère le regardait. Il travaillait dans l'un de ses centre, où il fit interner Laï. Et pendant une année entière, il essaya de l'aider. Entre ses crises de manque et ses crises d'hystérie, quand la pluie montrait le boue de son nez...il y avait du chemin à faire. Il le rassurait quand il était en proie à l'hystérie, mais le faisait attacher tout de même pour qu'il n'essaie pas de s'abîmer dans la luxure pour s'echapper et se soustraire au monde réel. Et enfin ! Au bout d'un an, il parvint à remener Laï. Son frère était guérit. Laï avait vaincu sa dépendance, après de longues semaines d'intense souffrance. Mais il n'en était que plus instable psychologiquement. Et Nabe l'envoya finir son sevrage dans une ville plus tranquille que Tôkyô. Soit Jitsu. Il ne pouvait bien évidement pas prévoir que dans cette ville, c'est un autre traumatisme qui se reveillerait, mais au moins...il ne ressombra pas dans la luxure et la debauche totale. A Jitsu, il y avait un porucentage d'hybride plus important qu'ailleurs, car c'était dans ce lieu qu'ils avaient vu le jour...enfin parait-il. Laï paniqua dès qu'il croisa un hybride Inu, comme l'avait été Heaven. Au début son intégration dans ce nouvel univers fut dur, et on comprit aussi très vite, que s'il avait vaincu sa dépendance au sexe, il avait gardé un TOC de son ancienne vie. Certains geste, le faisait ressombrer, juste le temps de quelques heures, juste le temps de s'oublier et redevenir le prostitué qu'il avait été autrefois. Il deveniait violent lorsqu'on l'empechait de faire ce qu'il avait en tête. Pour soigner cela, le docteur qui le suivait alors eut la bien sombre idée, de lui donner un hybride à s'occuper. C'était une Neko, docile et affectueuse. Mais un peu trop affectueuse justement. La Neko en question portait le doux nom de Misae. Elle servait de grosse peluche à son maître qui avait apprit à l'appreciez comme une amie. Mais voilà, elle était beaucoup trop docile, et beaucoup trop affectueuse avec Laï. Un soir, alors qu'il était en proie a une crise d'angoisse plus violente que les autres, elle s'approcha de lui, a quatre pattes, pour lui apporter un peu de reconfort. Mais les hybrides ont parfois des façons d'agir qui font qu'on imagine des choses alors qu'il ne faudrait pas. Et Laï était malade. Il ne lui en fallaut pas plus pour sombrer de nouveau. Pris d'un obséssionnel besoin d'agir, il lui sauta dessus, la renversa sur le lit...et il l'embrassa presque violement. Elle se debatit, en lui disant qu'elle ne voulait pas...qu'elle avait peur...mais Laï n'avait plus d'yeux que pour le renflement de sa poitrine, que pour ses lèvres roses qui remuaient, que pour ses douces mains qui martelaient son torses faiblement. Ce fut la première fois qu'il perdit le contrôle de lui même ainsi. Evidement, IL en profita aussi pour prendre le contrôle. Cette partie sombre de Laï, qui ne s'éveille que très rarement. Et il abusa de sa Neko comme il n'avait jamais abusé de personne, et comme jamais personne n'avait abusé de lui. En ouvrant les yeux le matin, elle n'était plus là. Evidement. Mais quelque jours plus tard, on la retrouva morte, près de la plage. Elle portait des marque de violence, et surtout, il semblerait qu'elle ait elle même mit fin à ses jours. La pauvre enfant. Laï versa quelques larmes. Mais ne s'en soucia pas plus que cela. Durat l'année qui suivit la mort de Misae, il recueillit quatres hybrides...qui finirent tous par fuir où mettre fin à leur jours. Mais lui ne comprenait pas pourquoi. Il disait que ce n'était pas de sa faute, mais la SIENNE. Lui, il n'avait rien fait. C''était, LUI. Et pendant une longue année, il fut même interdit de lui donner des hybrides. Même contre de l'argent, cela fut interdit. Cet homme était fou. On ne pouvait pas confier des êtres, aussi peu humain et aussi inférieurs soient-ils, à un fou comme Laï. De nouveau il fut suivit par un médecin, qui parvint à dénicher le problème. Non seulement il souffrait d'un TOC, mais comme il refusait les traitement, l'aide des autres pour s soigner parce qu'il refusait d'obeir aux consignes de ses docteurs, ça allait en empirant. Il semblait qu'il souffre, en plus de ce TOC particulièrement déstabillisant pour les autre, d'un dédoublement partiel de la personnalité. Cet « autre lui » semblait bien réel, mais personne ne pouvait dire quand est-ce qu'il se manifestait, il semblait y avoir un nombre de point à remplir...mais quant à savoir lesquel. Et aussi, cette hystérie a la limite de la dangerosité, qu'il deployait lorsque le temps virait à la pluie. Cet homme avait besoin d'aide, mais personne ne savait comment faire. Et puis un jour, il se decouvrit un passion pour le dessin. Il redevint peu à peu stable, mais il restait un être malade à surveiller. Il passait des heures dans la peinture, et le dessin, s'occupant ainsi l'esprit. Il devint peu à peu rêveur, enfermer dans un monde bien à part. Ce n'était pas plus mal. Il s'ouvrit doucement aux autres, mais il lui aurait fallut de longues années pour arriver là où il était aujourd'hui, sans que ce soit une existence que l'on puisse montrer du doigt. Et pour palier à son besoin d'être au centre de l'attention, son besoin « inconscient » de luxure, pour tenter d'enrayer ce toc, sans qu'il ne se braque en refusant l'aide, on lui presenta des modèles de dessins. Ces derniers lui dirent qu'il avait un corps magnifique, qui pourrait être source d'inspiration pour les artistes en herbes. Et c'est ainsi qu'en plus d'être un artiste lui même il est devenu modèle. Il a une passion pour le dessin -que ce soit peinture, encre, crayon...- et pour la musique (notament le piano et les instrument à vent. Et à présent il est aussi modèle. Et une dernière chose, même s'il est instable psychologiquement, il continue de nourrir l'espoir d'un meilleur avenir. Il souhaite de ton son coeur trouver une personne qui pourrait supporter ses debordement comme ses moments de panique extrème. Parce que au final, il sait qu'il a besoin d'aide, mais il ne parvient tout simplement pas à se confier au bons soin des médecins qui n'ont jamais rien pu faire pour lui. Il a de nouveau le droit d'adopter des hybrides, mais aucun d'eux n'est à l'abri de ses sauts d'humeurs et de ses crises étranges. C'est d'ailleurs une chose qu'il annonce tout, lorsqu'il en cherche un « je ne suis pas normal... » qu'il dit. Mais, ça ne changera rien au fait, que s'il veut adopter un hybride en particulier, il le fera même si l'autre ne veut pas. Juste, il ne supporte pas les Inu...seul race d'hybride qu'il n'a jamais tenter d'approcher. On se demande bien pourquoi...lui même ne semble pas le savoir...ou ne pas vouloir se souvenir de pourquoi il ne les aime pas.

Welcome ~
Ton personnage m'intrigue rien qu'à en lire le début.. x)
Au plaisir de lire ta fiche une fois que tu l'auras terminé, bon écriturage alors. ♥