Le vendredi, la bouffe bah elle est bonne. [pv : Akeli Ynasuki]
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Liem Anh Ronron time !
Messages : 47 Date d'inscription : 29/03/2012
Sujet: Le vendredi, la bouffe bah elle est bonne. [pv : Akeli Ynasuki] Dim 1 Avr - 21:22
Ils sont marrants ces humains !
Cage. C’est un mot désormais beaucoup utilisé dans ce monde où nous vivons. Cage, c’est un endroit de taille variable, clôturé et fermé par des barreaux en fers froids. J’aimerais quand même savoir qui a inventé ce lieu qui semble contenir toute la misère du monde. Quand je regarde les autres cages autours de moi, je ne vois que des hybrides recroquevillés sur eux-mêmes, la tête dans les bras et l’air triste. C’est vrai que c’est que cet endroit était ennuyeux et pire qu’étroit mais pour m’abattre il en fallait bien plus ! Ainsi, je devais être le seul hybride dans ce lieu-là qui souriait et qui semblait être content de sa condition. Il n’y a pas vraiment de quoi faire un drame de ce lieu franchement ce n’était pas comme si on avait été traité comme des inférieurs depuis notre naissance et puis ici on nous nourrissait et on nous frappait pas de peur de nous abimer pour les potentiels acheteurs. Je ne demande pas grande chose pour être satisfait à vrai dire : de l’eau et de la bouffe et de quoi chanter en paix il en faut peu pour être heureux ♪
Vous allez peut-être me demander pourquoi et comment j’ai fini ici ? C’est super sympa, je suis un hybride une bestiole qui passe entre les mains de nombreuses personnes grâce à l’argent, je suis un objet un article de magasin pour nombreux j’ai rien d’humain. J’ai pourtant un nez, des yeux un cœur et un cerveau mais mes oreilles de chats sur le sommet de mon crâne et ma queue à la base de mon dos font de moi un être inférieur. Quand les vendeurs de cette animalerie viennent nous ravitailler, on remarque très vite ce regard de dégout qu’ils nous adressent pour eux on est un peu comme une merde sur laquelle on marche par inadvertance dans la rue. Ils nous parlent méchamment parfois ces satanés d’humains certains des hybrides de cette animalerie grogne d’ailleurs après eux, moi je leur souris simplement. Je suis un crétin heureux.
J’aime bien regarder les clients qui passent. Admirer leur démarche stupide de gens qui bombent le torse. Avec mon sourire constamment en coin de bouche on pourrait presque dire que je me fous de leur gueule il est vrai. Mais franchement, ces gens viennent ici comme on achète de l’électroménager dans un magasin X il faut quand même être un monstre pour prendre plaisir à venir ici. J’aimerais savoir franchement entre ces hommes qui soutiennent l’esclavagisme et nous autres hybrides lesquels sont les plus inhumains. Je suis vraiment divisé en réalité sur ma situation je ne sais vraiment pas ce que je veux. D’un coté je suis pour la liberté des esclaves et une partie de moi désire d’être libre mais d’un autre coté j’aime bien être un hybride de salon car on ne manque de rien. Peut-être qu’un jour je déciderais d’être libre mais pas demain, car demain c’est vendredi et on mange un truc bon.
Dans ma cage, je me moque pas seulement des humains et leurs airs débiles mais aussi des autres hybrides présents ici. Dès qu’un potentiel maître rentre dans l’animalerie les voilà qu’ils sont tous à faire les intéressants pour espérer ce faire acheter. Pendant qu’ils font ce manège stupide moi je reste dans mon coin à chantonner une musique débile tout en prenant soin de faire ma toilette en me lapant tranquillement la peau. Plusieurs fois des maîtres ce sont arrêtés devant ma cage je n’ai jamais été désagréable avec eux je leur souriais et répondais à leurs questions mais aucuns d’eux daignèrent me prendre. Mon rêve serait de me faire acheter par un maître cuisinier qui fasse de moi sont gouter … J’ai un excellent palet vous savez ! Mais quand même y’a peu de chance pour qu’un cuistot me prenne, dommage quoi.
Parfois ça me gratte dernière la tête alors je suis obliger de me soulager l’arrière du crâne en me frottant la tête sur le barreau. Je me demande quand même si les codes de l’hygiène sont respectés ici car je trouve qu’il y a beaucoup de puce ces derniers temps. C’est vrai qu’on ne prend pas souvent des bains ici, je déteste la sensation d’être sale, je vais bientôt faire des réclamations moi… Hier, le vendeur blond avait passé le balai durant le temps de midi mais j’ai l’impression qu’il à oublié mon allée car la poussière je le sens de très loin car il se trouve que j’y suis un tantinet allergique. Il m’arrive donc d’éternuer dans ma cage. C’est dur la vie hein ?
Le pire c’est quand même pour dormir car on ne trouve jamais LA bonne position confortable. Bordel, je donnerais vraiment n’importe quoi pour retrouver la sensation des couvertures qui petit à petit avec le temps s’efface. Voilà je suis en train de parler de lit et je me mets à bailler tiens. Le bruit de la clochette retentis doucement dans le magasin symbolisant la venue d’un nouveau mec ici. Je ne le regarda pas, je ne m’intéresse même pas à lui ce qui est peu courant car d’habitude je m'hilare toujours sur les clients mais là … j’ai juste sommeil alors mes paupières lourdes se sont simplement fermées. Un nouveau bâillement m’arrache la mâchoire, je me cale la tête entre deux barreaux et j’espère ainsi pouvoir m’endormir.
Akeli Ynasuki I kill you !
Messages : 119 Date d'inscription : 26/03/2012
Sujet: Re: Le vendredi, la bouffe bah elle est bonne. [pv : Akeli Ynasuki] Dim 1 Avr - 22:37
Adopter un hybride leçon numéro un : Trouver L'hybride.
Tout commence par un journée banale. Un beau temps ou non peu importe. Il se trouve que puisque l'on parle de moi, il s'agissait ce jour là d'une magnifique journée, un peu trop belle pour être vraie. Pas trop de vent, pas trop de soleil, une journée plutôt bonne pour moi. Etant donné que le temps ne jouait pas temps que cela sur mon humeur, ça n'était pas gagner d'avance. Levé du pied droit, mais pas forcément de bonne humeur. Cette nuit j'avais fais un rêve plutôt étrange, et ça n'était pas très rassurant d'ailleurs. Je m'étais vu, moi, Akeli Ynasuki, entré dans une animalerie, tout d'abord par simple curiosité, puis j'étais repartis avec une jolie neko, oui, toute bien formée, magnifique en plus ! Mais... Attendez, s'était une hybride toute de même. Depuis quand est-ce que je rêvais d'avoir un hybride ? Depuis toujours en faite, je n'étais odieux qu'en apparence. Je les méprisaient pour une raison tout autre... Je les pensaient supérieur, et je ne voulais pas accepter, non, je ne voulais pas savoir que quelqu'un était supérieur à moi. Pourtant, ces hybrides, les nekos en particuliers, ils ont ce charme, cette chose qui m'attire et me repousse à la fois. J'ai peur, oui, d'accord, je l'avoue, j'ai un peu peur des hybrides. J'ai un peu peur d'eux, parce qu'ils sont différant, je n'ai pas l'habitude de la différence. Comme avec un diamant placé sous haute protections, les hybrides sont à la vue des humains, et ils ne savent pas le genre de perles qu'ils prennent, il ne se rende pas compte que la vie humaine n'a pas de prix, ils sont tous idiots. Je suis idiot, on est tous des idiots, oui, je grands idiots qui n'osent pas se montrer sous leur vrai jour. Puisqu'au jour d'aujourd'hui, peu de personne ne s'assument, peu de personne sont comme elles ont envie d'être.
J'ai vu dans les yeux de ces hybrides, particulièrement des neko, ce regard pétillant, cette chose qui a le don de m’émerveiller. C'est dur à admettre, puisque je suis quelqu'un d'hautin, mais si seulement je pouvais, je prendrais chez moi un neko. Seulement, je ne peux pas. Pourquoi ? Parce que je sais très bien que je me laisserais attendrir, que je me laisserais avoir par ces sales bêtes, qu'on me marchera sur les pieds. Puisqu'ils sont supérieurs, ils sont plus dangereux que les humains, ce sont des animaux. Je veux pas me laisser attendrir par un chaton.. Ces petites créatures qui semblent fragiles et que l'on a envie de protéger. Comme lorsque l'on est amoureux, que l'on veut protéger la femme ou l'homme que l'on aime. Un animal de compagnie, c'est pareil, une c'est relation amoureuse, de la fidèlité. J'ai trop souvent vu des maîtres se laisser avoir par leurs hybrides, tomber sous leur charme, devenir dingue, oui, dingue à en perdre la tête, ne plus être soi même ou tout simplement, être soi même justement. Il s'avère que la personne que l'on est vraiment, n'est pas toujours celle qu'on aimerais vraiment être. Je ne veux pas à mon tour dévoilé la personne que je suis, parce que je me connais trop bien, et je n'aime pas cette personne qui rampe aux pieds du bonheur.
Bref, j'avais quitter ma maison pour me rendre en ville, je ne sais même pas pourquoi j'étais sortis, mais voilà, s'était fait. Tant pis, je commença ma promenade par une visite du nouveau magasin de musique. J'avais besoin de corde parce qu'hier, j'avais pété un corde de ma guitare. Très bien, je me suis arrêtée dans la boutique pour acheter les cordes don j'avais besoin, j'ai fais un rapide tour, mais je ne trouvais rien de bien intéressant, le vendeur, n'ayant pas d'autre clients me tapa la causette, et on parla bien ainsi pendant une demi heure. Il me parla vaguement de l'animalerie en face de son commerce. Ça fit tilt dans ma tête. Je devais prendre une décision. Mais pourquoi est-ce que je me presserais ? J'ai tout le temps de réfléchir après tout. Je me suis dis qu'il fallait que j'affronte ma peur... Tant pis, je vivrais au jour le jour... J'irais acheté un hybride, aujourd'hui, non, maintenant ! Très bien, j'allais vaincre ma peur. Je sortie de la première boutique et c'est en prenant une grande bouffer d'air que j'entra dans l'autre. Je n'eu pas vraiment le temps de souffler puisqu'un vendeur s'approcha de moi, je ne savais pas comment réagir, je n'étais jamais venu dans ce genre d'endroit.
- « Bonjour à vous monsieur, que cherchez vous ? »
C'est bêtement que je le regarda. C'était une question idiote tout de même... Il était plutôt grand et contrairement à ce que je me faisais à l'idée des vendeurs d'hybrides, il n'était pas si gros que ça, il n'était pas repoussant d'ailleurs, plutôt accueillant et chaleureux avec son sourire bienveillant et son air séducteur. Étrange personnage selon moi, un peu trop surjoué à mon goût. Mais que voulez vous, à ce jour, il me semble qu'il n'y a que l'argent qui compte, et pour vendre, il faut une personne personne, une bonne humeur, enfin, tout ce qui concerne le commerce et qui ne m’intéresse pas tant que cela. Je haussa alors doucement les épaules pour lui montrer à quel point sa question me semblait stupide. Je lâcha un long soupire avant de prendre un air blaser et de lui répondre naïvement.
- « Bah, un hybride. »
Il fit un légère grimasse, je crois qu'il n'a pas apprécier, tant pis, je ne suis pas ici pour me faire des amis après tout. Je ferma un moment les yeux, puis soupira un bon coup avant de m'approcher des cages pour les regarder en détail. Je m'arrêta longuement sur une hybride de type usagi, elle bougeait ses oreilles, et ça me faisait sourire dans le coin du visage. Elle avait une voix douce, mais.. Je pouvais pas, non, je recula rapidement, je pouvais pas m'approcher de ces bestioles, une étrange sensation, cette envie de lui faire du mal, un conflit intérieur, s'était tout simplement impossible, je comprenais plus rien, vraiment plus rien, absolument rien. Je soupira en tournant lentement le dos. Le vendeur me regarda d'un air étrange et c'est gentiment que je lui présenta mon majeur. Vexé, il fit comme s'il n'avait rien vu, et me tourna dos.
Finalement, je repris mon courage à deux mains avant de m'approcher d'une nouvelle cage, voilà qu'un neko s'était endormis, et étrangement, je le trouvais adorable, cette douce envie de le prendre dans mes bras, de le câliner jusqu'à ce qu'il en perde le souffle... Jusqu'à ce qu'il en perde le souffle hein ? Je me dégoûtais d'avoir ce besoin de faire du mal à ces êtres que je considéraient comme supérieur. Tant pis, je devais faire comme je le sentais, peu importe ce qui arriverais ensuite. Je posa doucement ma main sur sa tête, pour la caresse doucement, mon regard l'analysa entièrement, une longue fixation sur les attribue animale. Il était tout simplement adorable. J'interpella du regard le vendeur, puis lui fit signe de s'approché, il m'indiqua alors discrètement l'affichette décrivant le caractère de l'hybride, il parlait doucement, puisque je lui avais fais le signe du "chut", ne voulant pas que la bête se réveille, je serais bien trop embarassé.
Liem Anh Ronron time !
Messages : 47 Date d'inscription : 29/03/2012
Sujet: Re: Le vendredi, la bouffe bah elle est bonne. [pv : Akeli Ynasuki] Dim 1 Avr - 23:32
Je suis un mauvais acteur.
Comme dit plus haut, une cage ce n’est vraiment pas confortable. Je savais très bien que si je m’endormais dans cette position j’allais avoir de violente courbature après. Ici, les courbatures c’est l’horreur car on ne peut strictement rien faire pour les soulager dans le genre : bouger. Ouais, ici on manquait cruellement de mouvement. Dans mes rêves je m’imagine toujours en train de courir dans une vaste étendue d’herbe et d’hurler à s’en arracher la gorge. Pourquoi ? Ca me permettait de me soulager car ici dans cette cage courir et crier c’est un peu impossible. Si je criais j’aillais me faire gronder et punir de repas et il était hors de questions de subir cela en plus demain, on est vendredi. Les rêves ne deviendront jamais réalité mais pour une raison bizarre on s’y accroche. Je pense que sans rêve, nous ne pouvons vivre.
Enfin bref, tout cela pour dire que moi calé dans mon coin je ne portis aucune attention au nouvel arrivant simplement car l’effort de lever une paupière m’était impossible actuellement. J’avais peu être pas les yeux ouverts néanmoins mes oreilles elles n’étaient pas en veille. Elles étaient même dressées sur le haut de ma tête à l’affut des moindres sons intéressants. Du peu que je pouvais entendre suffisait à me faire sourire. Pour une personne passant devant moi elle pouvait s’imaginer que j’étais en train de faire un rêve agréable. Mais si je souriais c’était juste que j’avais entendu un truc bien marrant. Le client fraichement débarqué sembla se foutre pas mal de la gueule du vendeur et il fallait quand même souligner que ce dernier n’avait pas trop tord quoi, il n’allait pas acheter une voiture ici quoi !
Finalement, j’accomplis avec peine l’effort surhumain d’ouvrir une paupière durant une fraction de seconde et la refermer directement. Néanmoins j’avais eu le temps de voir un peu l’homme. Il semblait être un peu étrange et ne ressemblait pas à un cuistot j’avais donc aucune raison de m’intéresser à lui logiquement. J’identifiai par la suite malgré les boucans de l’endroit, que l’homme s’était mit en marche parcourant une à une les cages. Il faut dire que c’était la routine habituelle des personnes s’aventurant dans ce lieu-là. Les bruits se s’arrêtèrent : l’homme semblait avoir trouvé un sous-être intéressant. Une voix féminine retentit, l’homme avait craqué pour une femelle, normale quoi. Il eut un échange de parole avec le vendeur et l’homme se remit en marche.
Mon cœur se serra dans ma poitrine en entendant les pas de l’individu se rapprocher de ma cage dorée à moi. Je fermais les yeux de plus belle, me forçant à les maintenir clos malgré ma curiosité qui me poussait à les ouvrir. Mais je tenue le coup et ils restèrent fermés. Mon cœur fit BOOM BOOM BOOM dans ma poitrine quand je sentis un contact chaud me caresser la tête. Je devais jouer le jeu de l’endormi et je dus me contrôler contre l’envie de ronronner. Je pense que vous ne pouvez simplement pas comprendre comment dans cette cage l’absence de contact avec les autres était pesante. Les deux hommes parlèrent en messes-basses comme si d’un coup ma situation les touchait et qu’il n’avait pas envie de me réveiller.
Malheureusement il y a des démons contre lesquels on ne peut vraiment rien faire. Cette sensation sur ma tête et cette intention de ne pas me réveiller même si au fond je ne dormais pas me toucha. Oui, j’ai un petit cœur sensible à croire. Ainsi, je ne pus retenir ma joie très longtemps et curieux j’ouvris une paupière furtivement et la referma en espérant que personne ne remarqua se détaille qui trahissait mon non-dodo. Content oui, j’étais content. Pour une fois qu’on me portait un peu d’affection sans que je ne demande rien c’est assez rare. Lentement je sentis un mécanisme s’enclencher dans ma gorge. C’était un petit bruit périodique de ronronnement qui gagne de l’intensité et qui pouvait désormais se faire entendre trois cages plus loin : j’étais content.
Pourquoi ? Pourquoi je repense à ce moment précis à se que j’allais manger demain ? Peut-être parce-que en ce moment il existait une infime possibilité que cet humain m’adopte ? Et que s’il m’adoptait jamais je ne mangerais le fameux plat de vendredi ? Mais d’un coté je serrais libre de bouger enfin de cette cage … Je suis vraiment le genre de personne qui ne sait vraiment pas ce qu’elle veut quoi. Un bâillement brisa mon visage dans cette réflexion philosophique brisant à jamais l’image du faux endormi. J’ouvris les yeux avec peine cherchant à m’adapter à la lumière de la pièce. Je fixa l’homme d’un air un peu paumé et je ne pus que sortir une phrase pire que stupide à ce dernier :
- Demain, on mange des frites.
Il est vrai que dans le genre phrase d’accueil j’aurais pus largement trouver mieux. Il fallait juste me comprendre quoi, je n’avais pas mangé depuis un moment et mon estomac venait à crier famine ! Bon d’accord, j’avais honte de ma phrase et c’est surement pour ça que je détourna la tête de l’humain pour cacher mes pommettes rouges en dessous de mes yeux qui apparaissaient lorsque j’étais gêné… Bon faut voir le bon coté des choses au moins, c’était original.
Akeli Ynasuki I kill you !
Messages : 119 Date d'inscription : 26/03/2012
Sujet: Re: Le vendredi, la bouffe bah elle est bonne. [pv : Akeli Ynasuki] Lun 2 Avr - 21:03
Adopter un hybride leçon numéro deux : Convaincre le vendeur de baisser le prix pour ma divine personne.
En fin de compte, je m'étais décidé. Etant donné que je voulais vivre au jour de le jour, je ne voyais pas en quoi, adopter un hybride sur un coup de tête devrait me déranger. Si je me cherchais des excuses ? Pas le moins du monde, je faisais absolument ce que je voulais après tout, qu'est-ce que ça peu foutre au autre ? Ouais, je suis un type arrogant, méchant, et si j'achète un hybride, c'est pour le torturer, venez pas me poser des questions, je répondrais à aucune, de toute façon, ça m’intéresse pas. Ah et puis zut ! J'étais rentré dans cette boutique, ou, je sais pas vraiment comment on peu appeler ça ? Un hangars à bestiole ? Bouah, peu importe. Pour me ce sera tout simplement une boutique, oui, vous savez, comme l'endroit où on achète des frigues et ce genre de chose. J'aime pas spécialement les vêtements, mais les chats, ça, j'aimais beaucoup ! Donc pour ne pas mourir bête je suis rentré là, sans bronché vraiment. D'accord, j'avoue tout, ce petit neko qui dormait, il me faisait affreusement craquer. Pourquoi ? Comment ? Dans quel but ? On s'en fou, mais alors complètement, c'est nawak, depuis quand est-ce qu'il y a besoin d'autant de précisions ? Si j'ai envie d'un jouet, je m'achète un jouet. C'est comme les enfants quand ils vont dans un magasin de jouets, ils les regardent tous, puis ils en choisissent un « super ultra mega giga trop super bien » Bah moi c'est pareil, sauf que je joue avec des êtes vivants. Je ne le cache pas, j'en suis suis fier, je me sens au dessus.
Manquait plus que je me laisse attendrir par un jouer, avec ces oreilles toute douce, son air enfantin qui me semblait si innocent, ces petits bruits qu'émettais la respiration du matou, tout ça m'attirais, tout simplement parce que j'étais un DINGUE de chat, oui, tout à fait monsieur, j'aime les choses mignonnes, et c'est pas parce que Moooonsieur à décider que je devais être un être dur cruel et méchant que moi, Dieu, je ne pourrais pas avoir mes moments de tendresse, oui, tout à fait, parce que j'ai besoin de tendresse ! Oh et puis zut, je n'ai pas à me justifié, j'ai craqué, j'ai craqué, n'allez pas m'en faire tout un plat. Voilà, qui ne pourrait pas craquer sur cette bouille si innocente et qui ne demande qu'à être caresser comme un petit chat nouveau-né, oui, c'est mignon les chatons ! Bref, je papotais avec le vendeur que j'avais plutôt provoquer il y a peu, mais qu'y voulez vous ? Je suis heureux de pouvoir me foutre de sa figure. Un coup je suis méchant, puis un autre gentil, quel amusement ! Dans tout les cas, je parlais tout bas, de peur que la petite chose se réveille sous le bruit que l'on émettait tout deux.Qui sait quel pile électrique il serait une fois réveillé, j'étais plutôt inquiet, mais, je ferais tout sur des coups de tête, peu importe.
« Demain, on mange des frites. »
Je me mis face à lui, le regardant d'un air étrange. Ah ? Et qu'est-ce que ça pouvait me faire ? Je lui ébouriffa doucement les cheveux en souriant doucement, tout en me mettant à la hauteur du jeune jouet. Je le fixa droit dans les yeux avec un petit air surpris tout de même. Je m'attendais à ce qu'il me fasse un petit numéro, mais non, en faite, il disait seulement ce qu'il allait manger demain. Je lui tira doucement la langue en réponse à ses paroles. Puis je le salua doucement de la main, avant d'aller au comptoir avec le vendeur qui, m'annonça le prix, mes sourcils s'arquèrent, juste un truc de dingue, je m'attendais pas un prix aussi élevé pour un simple hybride. C'est dans un soupire que je lança un regard noir au maigrichon, le prend avec violence par le col pour le plaquer contre le mur, d'un air fort mécontent, je voulais qu'il baisser de prix, de toute façon, ça n'en tennait qu'à sa vie, l'argent ou la vie ? Un petit sourire sadique, j'aimais bien ce genre de situation, je me sentais tellement en bonne position que je ne pouvais presque pas m'arrêter, même pendant que l'abruti hurlait qu'il ferais un effort. Plus tard, lorsqu'il me montra son grand effort et me baissa le prix de moitié, je retourna vers le chaton, me baissant pour caresser doucement sa tête avec un sourire plutôt charmeur.
« Non, demain ce sera restaurant. »
Mon sourire disparu aussi vite et je me tourna vers l'homme qui semblait effrayer, je lui fis signe d'ouvrir la cage de ce qui était maintenant ma possession. Il s’exécuta aussi vite qu'il le pu, je tourna le dos au petit neko, regardant à l’extérieur en croisant les bras, j'attendais qu'il vienne vers moi à vrai dire, s'il voulait de l'affection, il faudrait qu'il en demande. Faut pas croire, j'ai beau être odieux, les câlins des chats, ça me fait chaud au cœur, surtout si ça vient d'une jolie personne... Je me rapprocha une nouvelle fois du comptoir pour remplir toute la paperasse. D'ailleurs, je sais pas à quoi ça me servait vraiment, j'aurais pu me contenter d'emmener avec moi cette chose, sans payer, sans rien remplir, mais, je ne voulais pas terminé en prison ou quoi que ce soit, j'avais déjà eu un moitié prix, je n'allais pas trop en demander non plus.
Liem Anh Ronron time !
Messages : 47 Date d'inscription : 29/03/2012
Sujet: Re: Le vendredi, la bouffe bah elle est bonne. [pv : Akeli Ynasuki] Lun 2 Avr - 23:20
Un pas devant l'autre et allons de l'avant !
Après mon annonce plutôt inattendue de ma part, l’être humain en face se positionna devant mes yeux et me fixa simplement. C’est en voyant de plus près cet individu que je releva la particularité de sa façon de se vêtir. Des gens dans ce magasin j’en avais vu passer de toutes corpulences : petits, gros, moyens grands jeunes ! Et aussi de tout les styles : musiciens, hommes d’affaires, flashons… Mais des gens comme lui non, à vrai dire même aucun j’en étais sur. Tandis que lui me tirait la langue moi j’étais perdu en train de l’admirer et le dévisager. Quand il partit, je suivis sa trajectoire de dos ayant peur qu’il choisisse finalement une autre cage. Normalement je m’en foutais qu’on me prenne ou pas, surtout avec les frites demain, mais cet humain avec une chose en lui, une sensation étrange et intrigante qui me donnait envie d’en savoir plus sur lui. Pourquoi ? J l’ignorais.
Il alla vers le comptoir et j’avais tenté de passer ma tête par les barreaux de ma cage histoire de m’assurer qu’il ne craquerait pas devant un autre animal au passage. Il discuta avec le gringalet du comptoir, à cette distance-là je ne pouvais rien entendre de leur échange mais je fus quand même surpris en voyant le vendeur se faire prendre violemment par l’homme, j’ai même détourné les yeux à ce moment-là. Pourquoi ? Car j’ai eu soudainement peur, j’ai eu une vision simplement de moi et lui vivant sous le même toit avec cet homme qui se comportait de manière odieuse avec moi me frappant et me privant de nourriture. Etre privé de nourriture était simplement ma plus grande peur dans le monde et le simple fait de penser cela me fit trembler dans ma cage. Oui, des frissons glaciales parcourues mon corps juste à cause d’un faux-rêve pas prémonitoire. Néanmoins il était évident que cet humain pouvait être violent même si pour le moment il ne lui avait rien fait. Le vendeur qui comptoir hurlait moi je restais dans ma cage me bouffant un peu les oreilles et fermant les yeux.
Quand il revient vers moi pour ma caresser la tête et me dire que demain ce sera restaurant d’un coup les sentiments de craintes que j’éprouvaient à son égard s’envolèrent pour permettre à la bouffe d’occuper tout mon cerveau. Il avait un sourire envoûtant et je ne pus que répondre avec le même genre de sourire. Il se retourna et l’instant d’après la porte de ma cage s’ouvrait devant mes yeux tandis que l’humain repartait de nouveau vers le comptoir. Sur le coup, je n’avais pas très bien compris car je pouvais profiter de la situation et de cette occasion pour m’enfuir. Mais m’enfuir pour aller ou ? J’avais enfin ma liberté mais je n’osais pas la prendre. La porte était ouverte mais je n’osai pas sortir simplement car je ne savais pas trop ce que je pouvais faire. Passant ma tête par l’ouverture, j’avais regardé ou se trouvait celui qui m’avait fait ouvrir ma cage. Il était toujours au comptoir perdu dans les papiers de la démarche habituel d’adoption.
Prenant mon courage à deux mains j’ai osé mettre un pied en dehors de ma prison. En posant ce pied sur ce sol j’avais l’impression de marcher sur la lune pour la première fois tellement que c’était un exploit pour moi. Je sortis le reste de mon corps à quatre pattes pour ne pas me cogner la tête sur la barre supérieur en fer de la cage. Une fois entièrement dehors je ‘étais retourné et regarda avec un air un peu nostalgique ma prison. Je remarquais rapidement que autours de moi de nombreux regards d’hybrides curieux de ce que j’allais faire m’épiais. Avec peine je m’étais dressé sur mes deux jambes qui n’avaient pas porté le poids de mon corps depuis un bon moment. Je sentis me courbature prendre possession de me corps et manquant de tomber. Une fois un équilibre stable retrouvé je m’étais étiré un bon coup de tout mon large chose que je rêvais de faire depuis un moment mais l’espace étroit de la cage me l’empêchait.
J’étais enfin dehors et je pouvais enfin marcher à ma guise. J’avais jeté un nouveau regard vers le comptoir. Il y était toujours. D’un pas hésitant j’avança en sa direction ralentissant ma vitesse de marche à mesure que je m’approchais de lui. Etant à moins de deux mètres de lui je m’étais arrêté. J’étais totalement figé en fixant son dos. Je ne savais vraiment pas quoi faire. Cet homme allait devenir mon maître mais je ne connaissais simplement rien de lui. Son nom ? Son prénom ? Son âge et surtout le pourquoi de la raison qui l’avait pousser à m’acheter. Si ça se trouve, c’était juste une mauvaise blague de poisson d’avril avant l’heure, comme un débile je lança des regards à droite et à gauche de la pièce cherchant la caméra cachée. Dans mon dos j’entendais des commentaires déplaisants d’autres hybrides dans la salle simplement jaloux.
Mais pourquoi étaient-ils jaloux ? C’est cette question qui d’un coup me heurta et j’avais repensé violemment à la chance inouïe d’avoir été choisi par l’homme. C’était un peu comme une renaissance et un nouveau départ. Je ne connaissais rien de lui en effet et donc j’avais aucune raison pour le moment d’avoir peur de lui ! Il fallait que j’arrête mes préjugés et aille de l’avant. Et pour aller de l’avant il fallait marcher en mettant un pied devant l’autre et je fis cette action, me remettant en mouvement et arrivant à la hauteur de mon nouveau maître sur le comptoir. J’étais dans son champ de vision mais proche de lui je m’étais incliné avant de lui murmurer de ma voix semi-miaulement mes remerciements.
- Je suis heureux que vous m’aillez choisit Monsieur, je suis Liem Anh enchanté.
Je garda la tête baissée en direction du sol, mes oreilles légèrement dressées à l’affût du moindre sons que mon nouveau mettre pourra émettre notamment celui de m’accorder le droit de relever la tête.
Dernière édition par Liem Anh le Ven 6 Avr - 22:31, édité 1 fois
Akeli Ynasuki I kill you !
Messages : 119 Date d'inscription : 26/03/2012
Sujet: Re: Le vendredi, la bouffe bah elle est bonne. [pv : Akeli Ynasuki] Mar 3 Avr - 19:49
Adopter un hybride leçon numéro trois : Se barrer comme un voleur.
Négocier ? C'est dans mes gênes, j'ai un don de commercial sérieusement ! Réussis à baisser son prix de moitié, je suis un génie, ou plutôt une brute de décoffrage, mais peu importe la façon don je m'y étais pris, la manière que j'avais employer, un prix baisser de moitié restait un prix baisser de moitié ! Magicien, oui c'est ça le mot, j'étais un magicien, et plutôt fort même ! Bref, on avait libéré mon jouet de sa cage et je m'étais rendu vers le comptoir pour remplir toute cette paperasse qui me semblait vraiment inutile. Je veux dire, on a besoin de tant de papier que ça quand on achète une Barbie ? Sérieusement, c'est une énorme perte de temps ! Bref, pendant que je remplissais mes papiers bien gentiment, j'entendais des bruits dans mon dos, et pas des choses qui d'ailleurs me faisaient sourire. Des insultes ou ce genre de chose. Ils voulaient de la provocation, très bien, ils allaient en avoir. Je termina donc de remplir mon intérogatoire, j'avais l'impression d'acheté une voiture, je dis pas encore ce serait une moto... Arf, bref, je soupira un bon coup en voyant mon écriture très... Spéciale, puis me tourna vers l'hybride qui venait se présenter à moi.
- « Je suis heureux que vous m’aillez choisit Monsieur, je suis Liem Anh enchanté. »
Je grogna un peu, puis lui ébouriffa affectueusement les cheveux, avec un petit sourire naissant au coin de mes lèvres, je ne comptais pas me présenter. Dire mon nom, c'est la moindre des choses non ? Et bien non, et j'avais des raisons simples ! Puisqu'il m'appellerais sans arrêt maître, ou peut-être même qu'il se montrerait plus original et me trouverais lui même un surnom, je laissais ici libre court à son imagination, et ne lui répondrait que s'il me posait la question, après tout, il ne m'avait pas retourné la question, qu'étais-je censé faire dans ce cas là ? Je me mis un peu à sa hauteur pour le regarder doucement, avec toute la tendresse du monde, mêlé à du sadisme, une noyade de sentiments, un conflit intérieur, je ne sais si, toute cette bizarrerie se reflétais dans mon regard, ce qui 'était sûr en tout cas, c'est que je semblais perdu, non, j'étais perdu, totalement perdu, incroyablement perdu. Tout simplement parce que je ne savais pas ce que je devais penser, ni faire, mais je ne voulais pas qu'on me dicte ce que je devais être, alors, j'essayais d'être moi même, une chose complexe sachant que j'ignorais qui étais ce moi même, peut-être que ce chaton, un jour, m'aiderais à connaître la personne que je suis, au delà de mon apparence hors norme. J'ignorais encore, jusqu'où la supériorité des hybrides se posaient, j’ignorais tout deux, et il aurait droit une fois dehors à un interrogatoire poussé, très poussé même, je savait déjà quel genre de question je voulais lui poser, ce que je l'allais dire, les mots que j'allais employer, les gestes qui allaient accompagner ma langue.
Peu importais finalement, puisque c'est ce qui allait ce passer d'ici quelques minutes, je m'étais juste attardé sur ses oreilles que je trouvais tout simplement très adorable, ce don qu'elles avaient de bougées, cette envie que j'avais de jouer avec... C'était juste insoutenable, son visage enfantin, son air de gamin qui me donnais envie de le serrer contre moi, de le protégé du danger, il était là pour me tenir compagnie, alors autant qu'il soit à mon goût. S'il l'était ? Je ne sais si je serais capable de l'amené jusqu'à mon lit, ce que je savais en tout cas, c'est qu'il me servirais sûrement de peluche la nuit. Oui, le genre de peluche que l'on câline parce que l'on est en manque d'affection, parce que la présence féminine nous a abandonné, parce que tout simplement, on a besoin d'un peu d'affection dans ce monde qui parfois ce montrait si cruel. C'est à ces moments là que je me demande au juste pourquoi je suis tombé dans des dépressions plus jeune, comme on dit, jeune et con, ouais, je crois que c'était ça, pourtant, je préfère pas y penser, bien que je sois fier de ce qui m'est arrivé. Je le regardais longuement, avant de me baisser davantage pour poser un baiser sur son front, ma façon à moi de nargué les sales bêtes en cage, et une autre de montrer qu'il m’appartenait maintenant, et que quoi qu'il fasse, il me faudrait mon autorisation. Je vous assure que pour lui, ça ne serait pas de tout repos, mais tant pis ! Je glissa ma main sur ce qui semblait être un sweet puis tira dessus en guise de laisse. Gentiment, le vendeur me proposa une laisse, je pris un air dubitatif. Les chats, c'est pas fait pour être tenu en laisse y me semble ?... Je l'ignora alors tout simplement, quittant les lieux en soupirant, ignorant totalement le garçon qui essayait une fois de plus de faire un peu plus de chiffre. Qu'est-ce qu'il feraient pas pour avoir un peu plus d'argent, ah la la, les gens ont tellement peur de dépenser leurs argent. ( Et c'est moi qui dit ça... ). Une fois dehors, je marcha, vérifiant qu'il me suivait de près, lâchant ainsi le tissu qui le cachait.
- « Ce soir, j'ai la flemme de faire à manger, tu connais la restauration rapide, ou c'est tout nouveau pour toi le monde extérieur ? »
Je ne savais à vrai dire pas vraiment ce qu'il avait vécu avant que je l'adopte, il était donc difficile de savoir ce qu'il connaissait ou non, je préférais poser la question, histoire de pas me retrouvé à lui demander de faire quelque chose dont il était incapable. Je marchais doucement dans une direction au hasard, je savais pas vraiment où je voulais aller, mais je ne souhaitais pas rester là à rien faire en pleine rue, tant pis, nous marcherons un peu avant de faire quoi que ce soit. Que je réfléchisse un peu, j'avais lu des livres sur les hybrides. Il fallait leurs faire visiter un tas d'endroit, puisque la plupart ne connaissaient pas grand chose de la vie, il fallait leurs faire essayer des choses mêmes basiques, histoire qu'on les prènnes bien pour des abruti... Mais il manquait à ce discours quelque chose qui me paraissait tout de même important : l'hygiène. Eh bien oui, moi, je suis un homme célibataire qui vis seul dans sa maison, j'ai sûrement le confort d’accueillir une chambre de plus bien qu'il soit évidant que le jeune homme dorme avec moi, puisqu'il ferais office de peluche, mais je veux dire par là qu'il manquait pas mal de matériel. Je parle là bien sur de choses basiques comme une brosse à dent, une serviette rien que pour lui, des fringues et tout ça, tout ça. Je proposais donc intérieurement, étant donné que nous n'étions pas à une heure très avancé, de faire nos petits achat pour l'enfantin avant de rentrer à la maison, prendre une douche et repartir dans un fast food ou ce genre de choses qui m'éviteraient de faire à manger, je ne savais pas si ça allait plaire au jeune garçon, mais finalement, peu m'importait puisque ça faisait mon bonheur, et qui ne tente rien n'a rien !
Liem Anh Ronron time !
Messages : 47 Date d'inscription : 29/03/2012
Sujet: Re: Le vendredi, la bouffe bah elle est bonne. [pv : Akeli Ynasuki] Ven 6 Avr - 22:25
Akeli, Liem et la bouffe.
Il me caressa la tête de nouveau sans dire vraiment un mot sur son identité à lui. Pour moi, le nom d’une personne est le truc le plus important du monde car pour moi un homme sans nom c’est un homme qui n’existe pas ou qu’on désire effacer toute trace d’existence. Moi, je suis fier d’avoir un prénom et encore plus d’avoir un nom de famille car ça indique que j’ai bien existé et comme ça sur ma tombe y’aura marqué mon identité ! Mais une personne sans nom sur sa tombe demeure un véritable inconnu et si une personne passe devant sa sépulture l’absence de nom ne lui évoquera rien sur la personne enterrée alors que si cette personne passe devant la tombe de Yoshinobu Tokugawa il se rappellera que cet homme à existé ! C’est complexe à expliquer mais pour lui le nom d’une personne est extrêmement important et je me dois de trouver celui de mon maître ! Perdu dans mes réflexions philosophiques sur l’identité d’autrui franchement j’ignorais totalement combien de temps ont étaient restés l’un en face de l’autre.
Il me déposa un baiser sur le front et j’avoue ne pas avoir vu venir cela. Je ne m’y attendais pas simplement car dans ma cage ce genre de gestes affectifs on ne me les avait pas adressés depuis des mois. Néanmoins venus d’une personne qui m’est encore inconnue, je ne savais pas trop comment l’interpréter… C’était à la fois gênant de se faire bisouter le front à moitié en public mais c’était aussi agréable de ressortir cette chaleur que provoque cet autre contact. Il m’était impossible de cerner cet homme entre son altercation violente avec le vendeur et ses gestes si gentils avec moi… Qui était-il ? C’était le grand mystère du moment pour un petit hybride comme moi fraichement sorti de son étroite cage. Un tira sur mes vêtements déjà pas mal abimés histoire de les tuer définitivement pour m’emporter avec lui. Le vendeur tendit une laisse qu’il refusa ce qui me rassura : je déteste les laisses notamment cette sensation d’étouffer quand elle se trouve à ton cou !
On sortit enfin de l’animalerie et comment dire j’étais totalement nostalgique d’un coup. Etrangement j’avais envie d’y retourner. Pourquoi ? Car une partie de ma vie était dedans et ça fait toujours mal d’abandonner cela. Et peut-être aussi car j’avais peur du dehors, dehors que je ne voyais que par la fenêtre de derrière mes barreaux. Il me lâcha et j’étais resté immobile fixant l’enseigne de mon ancienne prison. - « Ce soir, j'ai la flemme de faire à manger, tu connais la restauration rapide, ou c'est tout nouveau pour toi le monde extérieur ? » D’un coup, j’avais oublié totalement ma boutique pour consacrer mon esprit entièrement au mot « manger ». Je le suivais en sautillant affichant un sourire mielleux sur mon visage. Pour être content finalement je l’étais simplement car moi, j’aime manger. Je le suivais comme le chien suit son maître par une laisse imaginaire qui nous reliait tout les deux.
Sur le chemin bien silencieux entre nous deux simplement car je n’osais pas parler, je me demandais quand même comment était sa maison. A quoi elle ressemblait ? Il vivait seul ou avec de la famille ? Il était plutôt du genre bordélique ou ordonné ? J’allais découvrir cela dans peu de temps et malgré la légère peur que j’avais en étant proche de lui j’étais quand même pas mal excité à l’idée de découvrir un nouveau lieu de vie. J’espérais avoir quand même une chambre à moi car j’aime être au calme mais ça malheureusement je sais bien que c’est une chose que je ne peux pas choisir. Le silence est une chose que j’ai toujours déteste et entre nous deux qui marchait sur ce trottoir il y avait comme un blanc. Baissant les oreilles et les yeux j’avais prit l’initiative de prendre la parole.
« Euh, maître, si je suis me le permettre je me débrouille plutôt bien la cuisine alors même si vous avez la flemme de faire à manger je peux toujours m’en occuper. Quant-à la restauration rapide c’est euh … »
La terme semblait évidemment à mes yeux mais c’était juste difficile à l’expliquer avec des mots peut-être car je n’avais pas le vocabulaire suffisant pour cela. J’étais vietnamien et parlait comme première langue le vietnamien j’ai appris le japonais en seconde langue mais j’avais encore des faiblesses. Malgré un très léger accent qu’on pouvait attendre sur certains mots je me débrouillais très bien !
« C’est comme le Mac’do. »
Je connaissais cela de nom mais ne l’avait jamais fréquenté. Disons juste que dans l’animalerie se trouvait une télé proche du comptoir que je pouvais entre apercevoir en me tordant un peu le coup et que plusieurs fois la publicité du mac’do ou du « fat good » langue inconnue, passait souvent. Le problème avec moi, c’est que dès que je commence à parler il m’arrive que je suis incapable de m’arrêter et ce gêne encore d’avant de ne pas savoir mon prénom me poussa à commencer un minuscule interrogatoire. Je savais que ce n’était pas vraiment à moi de poser les questions mais je ne pouvais plus me retenir ! J’essayais de prendre une voix douce histoire de jouer l’innocence pour éviter de me faire frapper en retour.
« Euh … » je relava la tête en sa direction « Je me suis présenté tout à l’heure mais vous, vous ne m’avez rien dit sur vous … Puis-je au moins savoir votre nom ? Et aussi … Pourquoi m’avoir choisit moi ? » Je marqua une pause pensant avoir peut-être fait une erreur et chercha à me rattraper « Enfin non ce n’est pas important ça ! Je … je vous remercie quand même de m’avoir sortit de là ! » Bam, me voila de nouveau les yeux au sol esquissant une courbette à cet humain qui venait de devenir mon maître.
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Sujet: Re: Le vendredi, la bouffe bah elle est bonne. [pv : Akeli Ynasuki]
Le vendredi, la bouffe bah elle est bonne. [pv : Akeli Ynasuki]
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